Sommaruga: quand les politiciens célèbrent leur propre grandeur morale, ça sent l’arnaque.
De Roger Köppel
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga trouve les photos des Africains échoués à Côme «difficilement soutenables» selon la presse. De «telles situations» ne devraient plus exister «en Europe». Comment comprendre cette déclaration? Est-ce qu'il conviendrait mieux à cette socialiste que les migrants illégaux d'Érythrée, de Somalie ou du Nigeria dressent leurs tentes à l'extérieur de l'Europe, en Turquie ou en Russie, par exemple, là où le niveau de prospérité est plus modeste, ce qui rendrait le contraste moins visible? À moins que la conseillère fédérale Sommaruga n'ait voulu dire qu'il serait préférable que les jeunes hommes venus d'Afrique restent chez eux où, certes, la «situation» est au moins aussi indigente qu'à Côme, en dépit de décennies d'aide de la Suisse se chiffrant en milliards, mais du moins hors de vue de la sensible ministre de la migration. Ou préfèrerait-elle, comme elle en a laissé subsister l'équivoque, diriger les Africains vers la Suisse où ils n'auraient certainement pas besoin de camper à la belle étoile ?
Bravo pour cette analyse ! il faut que Mme S. cesse de se lamenter sur le sort de ces Pauvres personnes qui ont tout abandonné chez eux afin de venir en Suisse Eldorado ou tout leur est
bien plus simple puisque on leur dépose dans leurs mains le “nécessaire” et pendant ce temps
chacun de nous tous, les citoyens, passons à la caisse chaque matin au saut du lit!
Et dans un très proche avenir, ce sont eux, qui vont nous diriger car d’entrée ils sont toujours beaucoup mieux renseignés sur leurs droits et tout et tout mieux que nous tous: les simples citoyens naïfs!! et cela, pendant combien de temps encore ? Monsieur Köppel je vous serre la main et vous encourage à poursuivre votre MISSION. merci Anne Toumi
Roger Köppel connait et analyse mieux notre conseillère angélique que le psy de cette dernière.
Bien plus que consternés!!!
Bien sûr que la situation est préoccupante et la question devrait se poser différemment, comme: – Pourquoi ne viendraient-ils pas, puisqu’ils ont la garantie d’être entretenus intégralement et définitivement sans obligation aucune de retour à la fin du conflit dans leur pays et qu’en plus ils peuvent imposer sans aucune contrainte tous leurs interdits!
Mme Sommaruga se trouve en effet moins dans l’embarras quand va faire de la figuration à Bruxelles, partageant regards complices avec ses homologues européens, avec en tête Juncker, l’avide donneur de bises.