L’Autriche contre l’adhésion de la Turquie à l’UE

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Autriche – L’Autriche se fâche avec la Turquie. Le chancelier autrichien Kern souhaite mettre fin aux négociations d’adhésion à l’Union européenne de la Turquie. Les relations entre les deux pays se sont sérieusement dégradées.

Beaucoup de changements ont eu lieu dans les relations entre l’Autriche et la Turquie en quelques mois. En mai, le gouvernement autrichien a changé et fin juillet, une tentative de coup d’état a eu lieu en Turquie, impliquant une purge massive des appareils d’Etat.

Plus opposé à l’immigration, le nouveau gouvernement du chancelier Kern, pourtant social-démocrate, s’oppose fermement à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Kern juge même qu’une adhésion turque, actuellement, serait « de la fiction ». « Non. Pas maintenant, ni dans les décennies à venir ».

Le chancelier autrichien cependant met l’accent sur l’économie. Ce n’est pas qu’à cause d’Erdogan « et tous les développements problématiques au niveau démocratique » qui posent problème. Pour Kern, « les disparités économiques » sont un plus grand problème : pour le chancelier, accorder aux Turcs la libre circulation des produits, des services, du capital et des personnes mènera « vers des distorsions économiques majeures qui ne sont plus défendables en Europe ».

Le journal allemand die Welt s’inquiète d’une dégradation des relations avec la Turquie, partenaire privilégié de l’Allemagne, notamment dans la gestion de la crise des migrants par Merkel. Cela fait écho aux menaces du gouvernement turc qui faisait entendre fin juillet de rompre le pacte migratoire conclu avec l’UE si celle-ci n’instaura pas la fin des visas pour les ressortissants turcs d’ici fin octobre 2016.

Contrarié par la position autrichienne, le ministre des affaires étrangères turc Mevlüt Cavusoglu a qualifié Vienne de « capitale du racisme radical ». L’ambassadeur turc a été convoqué par le ministère des affaires étrangères autrichien. Sebastian Kurz, le ministre des affaires étrangères autrichien a réagit à ces propos en suggérant à Ankara de « modérer ses propos, ainsi que sa politique intérieure ». Enfin, le ministre autrichien de la Défense, Hans-Peter Doskozil, a lui comparé le régime turc à une « dictature ».

 

Extrait de: Source et auteur

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3 commentaires

  1. Posté par Jean B le

    Vu que le dictateur en place ne vise qu’une seule et unique chose, à savoir la reconstruction de l’ancien empire ottoman (googler “ancien empire ottoman” puis “images”),

    vu qu’il essaie de prendre l’Europe en tenaille (par l’extérieur avec l’envoi de migrants à la pelle, et par l’intérieur avec la mise en place d’une communauté hyper représentée aux niveaux religieux et donc politique, grâce au financement de la plus grande mosquée d’Europe, la “méga mosquée” de Bucarest en Roumanie),

    vu qu’il a des rêves expansionnistes on ne peut plus clairs,

    il est urgent de le freiner avant qu’il ne devienne trop…

    … ENVAHISSANT !

  2. Posté par Bussy le

    Pour la Führerin et ses petits copains, il n’y a que le fric qui compte, faire venir des esclaves et également passer tous les caprices des turcs à condition de leur vendre la camelote allemande, et dans les deux cas, ça a du plomb dans l’aile, bien fait !

  3. Posté par sophie edouard le

    Enfin un pays qui ose dire la vérité, qui ose tenir tête à la folie Merkel !!! Bravo l’Autriche, espérons que d’autres dirigeants d’Europe aient le même courage c’est le dernier moment !

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