Julian Assange accuse Hilary Clinton d’avoir fourni des armes aux djihadistes syriens

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Dans un entretien accordé à RT, le fondateur de Wikileaks accuse l'ancienne secrétaire d'Etat américaine d'avoir utilisé la Libye comme «canal» pour fournir des armes aux djihadistes présents en Syrie. Julian Assange accuse aussi Hillary Clinton d'avoir des liens étroits avec le leader mondial du ciment, l'entreprise Lafarge. Le groupe aurait financé la campagne de la candidate démocrate. Or, selon une enquête du journal français Le Monde basée sur l'analyse de centaines de mails rendus publics par Wikileaks, le groupe Lafarge aurait participé au financement de l'Etat Islamique.  

La Libye comme «corridor» pour fournir des armes aux djihadistes syriens

Selon Julian Assange, lorsque Hillary Clinton était secrétaire d'Etat, le gouvernement américain aurait utilisé la Libye en proie au chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011 comme «canal» pour acheminer des armes aux djihadistes syriens qui combattaient le régime de Bachar Al-Assad. 

Parmis les 32 000 mails que Wikileaks a divulgué ces derniers mois, 1 700 concernent la Libye. Secrétaire d'Etat américaine lors de l'intervention occidentale dans le pays et de la chute de Mouammar Kadhafi, Hillary Clinton se serait alors particulièrement investie pour défendre cette intervention militaire. 

Hillary Clinton, le groupe Lafarge et l'Etat Islamique

Le groupe Lafarge est l'un des fleurons de l'industrie française. Numéro un mondial du ciment depuis sa fusion avec le Suisse Holcim en juillet 2015, le groupe est une des valeurs du CAC 40 et emploie 115 000 personnes dans 90 pays. Or, la Fondation Clinton aurait reçu d'importants financements de la part du groupe Lafarge en 2015 et en 2016. De plus, Hillary Clinton est une ancienne membre du conseil d'administration de la multinationale. 

Des liens étroits gênants pour la candidate démocrate, car pour continuer à faire fonctionner sa cimenterie de Jalabiya dans le nord-est de la Syrie, le groupe Lafarge aurait financé l'Etat Islamique.

En effet, à  partir de l'année 2013, l'Etat Islamique était de plus en plus présent dans la région et, pour faire fonctionner l'usine, le groupe français aurait été contraint de continuer de se fournir en pétrole, dont les champs étaient tombés dans les mains de l'Etat Islamique. La cimenterie aurait aussi négocié des droits de passage aux checkpoints tenus par les djihadistes pour ses camions. Ces financements auraient duré jusqu'en septembre 2014, quand l'Etat Islamique s'est emparé de l'usine et que le groupe français a abonné son activité dans la région. 

 

Extrait de: Source et auteur

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Un commentaire

  1. Posté par Vautrin le

    Cela ne surprend pas. On sait la collusion de la Clinton avec les monopoles, et l’utilisation que font ces mêmes monopoles des fanatiques musulmans. Les maux et trahisons dont souffre l’Occident ne sont par conséquent pas en voie de guérison, avec l’arrivée presque inévitable de la venimeuse Islamhillary dans le Bureau Ovale. Si au moins Trump cessait ses foucades et se conduisait comme Reagan en campagne, la paix du monde aurait quelques chances d’être sauvée.

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