Wolfgang Merkel, professeur en sciences politiques: “La jeune gauche a peur de critiquer l’islam”

Christian Hofer: Le passage sur la critique de l'islam est un collector de mauvaise foi de la part des socialistes.

Ils prétendent que la critique n'est nullement interdite mais l'ancien président de la jeunesse socialiste et conseiller national Cédric Wermuth ajoute tout de suite que cette critique est raciste. C'est exactement ce que dénonce ce professeur mais visiblement les gauchistes n'ont pas l'intelligence suffisamment développée pour voir leurs propres contradictions: ils interdisent toute remise en question de l'islam et légitime donc sa discrimination à notre égard!

Pire, le premier réflexe de Wermuth est d'inverser la situation et de prétendre que... l'homosexualité est attaquée dans notre pays par le christianisme alors que la Gay-Pride existe en Suisse depuis 1979. Pendant ce temps en 2016, la police turque réprimande violemment une telle manifestation. Bien entendu, Wermuth préfère attaquer nos références religieuses et cacher la vérité. Et de tels mensonges sont omniprésents dans les discours de gauche. Sa priorité est de défendre tout ce qui est étranger à notre pays tout en escamotant ou minimisant les exactions violentes de l'islam: tout dois s'articuler autour de "la défense des minorités" et donc par définition... contre les Suisses!

Deuxièmement, la tragédie des minorités ethniques en terres musulmanes n'a aucune valeur pour ces socialistes: On ne les entend jamais pleurnicher ou critiquer l'islam lorsque ce dogme est responsable des pires atrocités. Au contraire, les socialistes sont les premiers à chanter le "pas d'amalgame"et à prétendre que "cela n'a rien à voir avec l'islam", excuse qui est totalement absente lorsqu'il s'agit du christianisme comme on peut le voir ici. Leur discours est un bijou d'hypocrisie.

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Le professeur Wolfgang Merkel analyse dans une interview avec le journal der «Zeit»  la jeunesse de gauche. Il en vient aux conclusions suivantes :

1. La jeune gauche a perdu le contact avec la classe populaire.

Le professeur Merkel constate un éloignement des gens ordinaires vis-à-vis de la politique de gauche. Dans toute l’Europe, la gauche peine à s’attirer les faveurs des perdants de la globalisation. Ces personnes, en tant que chômeurs ou simples employés ont choisi en grand nombre la droite. « La gauche a peu offert aux perdants des processus de la modernisation durant ces dernières décennies. « Le jeune intellectuel de gauche a presque totalement perdu le contact avec la couche populaire de son propre pays. Les gens instruits n’ont ni sensibilité ni attention et n’ont plus du tout de lien (avec cette couche populaire). » déclare le professeur Merkel. « Cette perte de communication entre les classes est massive et provoque un problème pour la justice sociale ».
(…)

2. La jeune gauche fuit la critique de l’islam

Selon le professeur Merkel, les jeunes gauchistes ont tendance à protéger sous le sceau de l’immunité la religion et à associer directement toute critique de l’islam comme venant de droite ou étant une phobie – et ceci contrairement à la tradition marxiste critiquant la religion. Merkel déclare « La gauche oublie la critique de la religion, les discours critiques ne se font tout simplement plus – et ceci est un gros problème. On peut seulement s’exprimer si on a d’abord reconnu que l’on n’est pas de droite ni xénophobe et qu’on est favorable à l’ouverture des frontières ». Avec l’islam, on voit très clairement que le discours libre n’est guère toléré. Au contraire, un tel discours serait immédiatement couvert de reproches.

« Ce sont des sottises » déclare la nouvelle présidente des jeunes socialistes Tamara Funiciello. La jeunesse socialiste suisse ne fuit devant aucune discussion. Elles seront toujours tenues publiquement lors des réunions de délégués. Mais lorsqu’un homme est jugé différemment en raison de sa religion ou de son origine, cela n’est pas acceptable (ND Christian Hofer, c'est pourtant ainsi que sont traités les non musulmans sans que cela dérange cette gauchiste!). Le professeur Merkel ignore criminellement la structure raciste du débat actuel sur l’islam ajoute Cédric Wermuth (Conseiller national socialiste). La jeune gauche est très soucieuse de trouver des réponses aux conflits religieux. « Mais ce n’est pas un choc culturel entre une bonne et une mauvaise religion » déclare Wermuth. En fait, par exemple l’émancipation des homosexuels dans notre pays échoue en raison des forces conservatrices chrétiennes . 

3. L’égalité des minorités est plus importante que la politique de distribution pour la jeune gauche.

"Le programme politique de la jeune gauche s’éloigne de la politique de distribution" a observé le professeur Merkel. La question de savoir comment la richesse sociale peut être distribuée de façon équitable a toujours été l’essence de la politique de gauche. « Et aujourd’hui, cela est presque passé entièrement au second plan pour la jeune gauche » déclare Merkel. Au lieu de cela, les questions culturelles et d’identité politique dominent, des thèmes sur lesquels la gauche se définit aujourd’hui. La préoccupation centrale est à présent « l’égalité absolue des minorités ». Cela peut correspondre aux minorités ethniques, religieuses ou sexuelles.

(...)

4. La jeune gauche est orientée cosmopolite et perçoit l’état-nation comme dépassé.

La jeune gauche serait aujourd’hui orientée très clairement vers le cosmopolite. Les questions d’équité ne seraient plus débattues dans le contexte national. « L’Etat-nation est considéré comme obsolète et faisant partie d’une autre époque » déclare Merkel. Ceci serait aussi une nouvelle rupture avec la tradition sociale-démocrate, dans laquelle la politique solidaire et la société sont quelque chose de très concret et indissociable. La politique économique était perçue comme étant l’économie nationale.

Cedric Wermuth observe également une différence de génération : « la jeune gauche fonctionne de manière plus internationaliste que la vieille gauche. C’est un élargissement d’horizon libérateur. « Il ne voit pas pourquoi le sort d’un jardinier suisse serait plus important que celui d’un étudiant suédois. L’Etat-nation est politiquement encore très important d’un point de vue historique, mais en fin de compte c'est une « construction temporaire ».

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

4 commentaires

  1. Posté par Geronimo le

    L’international socialisme 2.0 serait un élargissement d’horizon libérateur! Les jeunesses hitlériennes et communistes nous l’ont déjà promis au siècle passé, on connait. À gerber

  2. Posté par G. Vuilliomenet le

    “On peut seulement s’exprimer si on a d’abord reconnu que l’on n’est pas de droite ni xénophobe et qu’on est favorable à l’ouverture des frontières ”

    Et encore! Souvenez-vous la réaction des bien-pensants après la sortie de “L’Allemagne disparaît” à l’encontre de Thilo Sarrazin.
    Et chez nous , en Suisse, la réaction du PS GE suite aux prises de position de Mireille Vallette sur l’islam.
    Non! Ces gauchistes ne sont que de vulgaires canailles qui aimeraient soumettre à leur doxa les hommes! C’est ce qu’ils ont de commun avec l’islam, cette idéologie totalitaire, criminelle, qui se pare des oripeaux de la religion.
    Un espoir est que nos concitoyens soient conscients de cette confiscation de la pensée, si on ose appeler cela “pensée”, et qu’ils se détourneront de ces partis qui n’ont rien à envier des partis uniques des républiques bananières africaines.

    […]

  3. Posté par Bussy le

    Cette jeune gauche mondialiste ne se rend surtout pas compte qu’elle roule pour les milliardaires qui mettent à feu et à sang la planète !

  4. Posté par Nicolas le

    La différence fondamentale entre les politiciens de droite et les politiciens de gauche tient à leur quotient intellectuel. Ceux de droite peuvent devenir cons par l’usage du pouvoir et de ses privilèges, ceux de gauche sont très majoritairement cons dès le départ et ils restent indécrottables. Qui se ressemble s’assemble.

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