L’Hospice général poursuit son souhait de réinstaller des logements pour requérants d’asile à Rigot, quoiqu’en dise la Ville.
Une démarche forte et symbolique. L’Hospice général, chargé de l’hébergement des personnes issues de l’asile à Genève, cherche des parcelles où construire de nouveaux foyers d’accueil. Celle où vient d’être érigé et inauguré un monument en hommage à Nelson Mandela, à quelques pas de la place des Nations, lui semble tout indiquée. La requête en autorisation de construire parue hier dans la Feuille d’avis officiel prévoit le déplacement de l’œuvre et l’installation de logements modulaires d’urgence provisoires. Clin d’œil supplémentaire, le terrain imaginé pour installer ce foyer de 370 lits est situé à quelques mètres seulement des baraquements qui ont hébergé le foyer Rigot et 90 requérants d’asile, qui ont été détruits en 2011.
Un parc, pas de migrants
Or en cinq ans, les abords de l’avenue de France ont changé de visage. La flamboyante Maison de la Paix y a pris ses quartiers, l’Opéra des Nations s’y est installé jusqu’à la fin de la rénovation du Grand-Théâtre, en 2018, et de nombreux bâtiments – comme le Collège Sismondi – y ont fait peau neuve.
Ainsi, Rémy Pagani, magistrat responsable des Constructions et de l’Aménagement en Ville de Genève, préférerait voir fleurir un espace public plutôt qu’un foyer pour requérants d’asile. «Le parc Rigot a été malmené ces dernières années, il doit pouvoir retrouver son aspect de parc digne de ce nom et être remis aux habitants, explique-t-il. Y installer des conteneurs va tendre les relations des autorités avec la population.»
L’Hospice général n’exclut pas la possibilité d’installer un foyer de plus à Montbrillant, sans pour autant renoncer à son projet de Rigot : «Je prends tout ce qu’on m’offre, poursuit Christophe Girod. Dans l’état actuel des choses nous avons un cruel besoin de places.» Le directeur rappelle que son institution aurait besoin de 1200 lits supplémentaires pour pouvoir loger l’ensemble des requérants d’asile cette année hors des abris PC. Près de 500 hommes sont encore logés dans des lieux souterrains; ils pourraient être 1000 d’ici à la fin de l’année selon les prévisions du Secrétariat d’Etat aux migrations.
L’ouverture de deux foyers dans le même secteur inquiète tout de même un peu Rémy Pagani: «Cela fera près de 600 personnes dont beaucoup d’enfants, calcule-t-il. Sans l’aide du Canton, il sera impossible de tous les intégrer dans les structures scolaires de cette région.»
Renvoyez-les chez eux, ils y vont de toute façon pour les vacances et payés par nous.
Ils n’ ont rien à faire ici. Priorité aux citoyens, qui ont travaille et payé des impôts!!!!
STOP ce ne sont que des réfugiés économiques qui viennent en Suisse où ils sont nourris, logés, argent de poche, soins médicaux gratuits etc.. L’hospice devrait s’occuper plus des résidents genevois qui payent des impôts et sont dans la précarité pas de ces profiteurs. HG devrait déjà vérifier toutes les personnes qui sont à l’hospice et qui profitent de l’aide (80 % sont du maghreb !)
Serait ce les prémices des expropriations si chères à la S.S. ???
Effectivement la plupart des requérants n’ont rien à faire chez nous et de plus la plupart ne viennent pas de pays en guerre. Ce sont simplement des réfugiés économiques, c’est-à-dire des profiteurs. Qu’on aide les familles syriennes et les chrétiens chassés de leurs pays, mais pas des personnes qui devraient être renvoyés le plus vite possible chez eux. Il y a beaucoup de personnes de chez nous qui devraient être aidées, mais personne ne fait rien pour eux. Alors réfléchissez un peu enfin!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
A un moment, quand on peut plus on peut plus.
On n’a pas besoin de place mais de courage, certainement.
“C’est l’hôpital qui se fout de la charité” ! ! !