Suisse: L’Etat veut utiliser les réfugiés pour contourner le vote contre l’immigration de masse

Les réfugiés titulaires d’un permis F ou B, voire C, sont autorisés à travailler en Suisse. A Genève, 2234 se trouvent dans cette situation. Pourtant, 70% d’entre eux, soit 1619, ne sont pas employés. Les autorités vont lancer un programme pour faciliter leur embauche. Un premier frein à l’engagement de réfugiés devraient bientôt être levé du côté de Berne. La Confédération prélève en effet une taxe spéciale de 10% sur le salaire de ces personnes, pour couvrir les frais de leur procédure d’asile. Ce fonctionnement sera prochainement abandonné. L’engagement de personnes réfugiées deviendra alors plus attractif.

En parallèle, Genève a lancé un programme «d’employabilité» par étapes, où l’apprentissage du français est placé au cœur du dispositif. Une formation est dispensée dans sept secteurs ciblés: la restauration, le bâtiment, l’économie domestique, l’hôtellerie, le nettoyage, la santé et l’agriculture. Ce programme pour «l’employabilité» est financé par une partie de l’enveloppe de 6000 francs versée par la Confédération pour l’intégration de chaque réfugié.

L'Etat y voit aussi le moyen d'adoucir les effets d'une mise en œuvre de l'initiative contre l'immigration de masse, votée le 9 février 2014, qui impose aux cantons des quotas de travailleurs étrangers.

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11 commentaires

  1. Posté par Tommy le

    À Daniel @
    La moutarde Thommy me monte au nez lorsque je lis votre anecdote!
    En effet, la Suisse n’a pas pour mission d’être une succursale de Pôle Emploi . Ces copinages entre frontaliers me révoltent dans la mesure où la main d’œuvre helvétique est prétéritée.
    Postez-vous un jour à la douane du Creux, à Vallorbe. On se croirait au Salon de l’Auto.
    Le fantasme du frontalier? BMW noire, ou AUDI blanche.
    A titre d’anecdote de ma part, il n’y a jamais personne à la douane côté France, pays censé être en état d’urgence. Peut-être que les 35 heures sont dépassées, ou que c’est l’heure du tiercé.

  2. Posté par RealrecognizeReal le

    La suisse n’a pas à être le centre social des pays pauvres d’europe, ni ceux du tiers-monde! De base, nous sommes un pays multiculturelle bon-sang. les nôtres avant les autres!

  3. Posté par Daniel le

    @Thommy : je confirme vos propos par cet exemple. Une amie travaillait dans les soins à domicile région Lausanne. Un beau jour arrive une nouvelle cheffe française qui a viré des aides soignantes suisses une à une pour les remplacer par des collegues françaises… Je n’aurais JAMAIS cru cette histoire d’une autre personne. Idem pour le secteur psy du HUG… Avec le chef grec qui faisait venir sa mafia…

  4. Posté par Tommy le

    La meilleure affaire en bourse?
    Acheter un Francais au tarif qu’il vaut, puis le revendre au prix qu’il estime valoir.

  5. Posté par Tommy le

    A Cazuzo@
    Ce pays que vous vous abstenez de nommer, entre mille, est-ce la France?

  6. Posté par cazuzo le

    Même cas que Pascal, dans la pré soixantaine, en forme, essoré pour mes compétences le temps voulu puis jeté comme un mal-propre. Dans la chaine hiérarchique, 4 chefs étrangers, on dira pas de quel pays, plus des collègues du même pays, incompétents et tire au flanc. Donc aucune chance, aucun moyen de discuter ou de s’informer et une conclusion; une forme d’Omerta qui rappelle la Famille italienne du Sud. On assiste à une nouvelle définition des paradigmes sociétaux en Suisse et partout en Europe. Dans les EMS, lorsque un résident se plaint de soins déficients à répétition on lui colle l’étiquette de harceleur, de victime à agresseur…. partout mais là où ça fait mal c’est que c’est à l’état…elle est pas belle la vie?
    On ne m’enlèvera pas l’idée que chaque ethnie favorise les siens au détriment des autochtones, et c’est naturel mais que l’état fasse l’impasse sur ce thème me révolte, car au social on nous traite comme de potentiels délinquants. Cambronne!

  7. Posté par Pascal 10 le

    Moi je cherche du travail depuis des années, casier judiciaire vierge, pas de poursuites, pas de dettes, marié, un enfant, mais malheureusement je ne suis que Suisse, comment faire Mesdames Amarelle, Sommaruga, Marra, pouvez vous venir en aide à un Suisse ?? Si oui j`attends de vous de vous investir, comme vous le faites pour ces réfugiés…………..,

  8. Posté par Joseph Maybach le

    C’est bien à Genève qu’un marocain(employé d’Etat) vendait les permis de séjour entre 10000 et 15000 CHF à ses petits compatriotes.
    Pouvons nous encore nous étonner de toute cette pourriture ?

  9. Posté par MichelSwiss le

    La locution “préférence nationale” en matière d’emploi est elle aussi “adoucie” par la même occasion… Si vous êtes menteur invétéré, hypocrite jusqu’à la mauvaise fois, traître dans l’âme, aussi ambitieux qu’incapable… vous avez de grandes chances de vous retrouver un jour à la tête du pays…

  10. Posté par Christian Hofer le

    Notez le ton partisan du journaliste qui sait parfaitement doser le poids des mots: “d’adoucir”. Connotation positive alors qu’il est question de trahir la votation du peuple.

    A la place du Français ou de l’Italien, ce seront les Arabes qui feront office d’immigration. Une jolie entourloupe faite à l’encontre de la votation.

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