Imposer des limites pour garder en vie….
Les thèmes des votations populaires du 5 juin font éclater le clivage politique artificiel gauche/droite pour devenir un affrontement entre conservateurs et libéraux, partisans du maintien de limites protectrices et humaines et partisans du laisser-faire, laisser aller, de la démesure masquée par le compassionnel.
Le revenu de base sans condition et redistribué, à partir de prestations sociales déjà servies avec une pesante et coûteuse bureaucratie, à tous les citoyens sans distinction d’un pays souverain est une réponse adéquate à la déconnection insidieuse du travail et de l’argent. La robotisation et ses gains de productivité, la numérisation et l’informatique rendent les échanges et le contact direct plus rapide et facilitent les gains sur les transactions financières à haute vitesse. Elles ont rendu archaïques certaines professions, créent des profits rapides, faciles, considérables qui pourraient être redistribués à ceux qui se font mettre hors-jeu économique. C’est parfaitement légitime, comme le besoin de bénéficier de temps libéré, pour devenir autonome, ou s’occuper de ses proches. Dans la réalité du monde aujourd’hui, il y a déjà moins de la moitié de la population qui touche un salaire pour un travail. Rentes, allocations, pensions, aides diverses, bourses sont distribuées selon des critères pas toujours équitable(le besoin est subjectif). N’en faire profiter que ceux qui en ont besoin, et peuvent le démontrer de manière convaincante, est désormais illusoire, donc politique. Le monde traditionnel du travail fondé sur la notion d’effort et de mérite, sur la honte de demander de l’aide à l’Etat et à la collectivité, s’appuyant sur les solidarités familiales et communautaires religieuses est en voie de disparition. Il n’y a plus que des individus atomisés, d’origines diverses, qui ne se sentent pas liés par un pacte social de respect réciproque. Remplacer toutes les aides et rentes par une allocation de base, équitablement redistribuée et constituant un socle couvrant les besoins de base rendrait plus de liberté, de sentiment de sécurité et de dignité à ceux qui ne font que payer plus que ce qu’ils ne gagnent dans des emplois précaires et dévalorisés, s’endettant pour consommer ou pour jouer au casino en espérant toucher le magot. La création d’argent gratuit, à partir de rien, par les banques centrales, a aussi popularisé l’idée que cet argent devrait bénéficier aux citoyens et pas seulement au secteur financier et à la spéculation boursière. La planche à billets fabrique à gogo de l’argent gratuit qui est ensuite prêté pour s’endetter et se faire imposer une austérité unilatérale. Le revenu de base changera la question des prestations sociales qui deviennent non finançables avec le modèle actuel. Qui va payer est la question qui se pose déjà avec l’état actuel. Le RBI revalorisera le travail non rentable qui permettra de redevenir autonome et de gérer sa liberté (redonner la capacité de choix, d’autonomie, de décision). C’est une révolution, un coup d’Etat démocratique des citoyens contre le monde de l’économie financiarisée et les institutions étatistes d’assistance qui vivent de leur clientèle captive. Dans le financement du RBI il ne faudrait pas oublier la distribution directe des bénéfices de la BNS directement à chaque citoyen. Une augmentation des impôts est exclue pour la logique citoyenne.
Le fil rouge des consignes de vote est d’empêcher empêcher que le monde se défasse sous la pression des excès du libéralisme et de l’individualisme.
Non à l’imposition sans limites de migrants illégaux…non au business lucratif du compassionnel.
S’opposer à la révision de la loi sur l’asile est de la même logique conservatrice et du respect des limites, de la dimension humaine, du droit à la propriété et à l’identité. La révision ne vise que l’accélération des procédures, l’hypocrisie d’un refus non assumé et délégué à un avocat « gratuit et obligatoire ».La seule réforme qui importe est celle de faire la distinction entre réfugiés, déplacés, migrants légaux et illégaux, requérants d’asile. Les migrants illégaux, recourant à des passeurs, des documents falsifiés, qui choisissent leur destination selon leur envie, ne doivent pas pouvoir s’imposer et bénéficier de droits que n’a pas la population résidente. La statistique des refus et le devenir des refusés n’est pas transparente. Chacun espère que les migrants choisiront de recommencer leur périple ailleurs ou retourneront d’eux-mêmes chez eux, ce qui n’arrive jamais. La gestion de la migration devient privatisée, déconnectée des besoins d’autonomie de la population et vise aussi à créer une nouvelle économie et des métiers de l’accueil.
Non au diagnostic préimplantatoire. Tout le monde voit bien qu’il ne s’agit que de renforcer le business lucratif de la procréation médicalement assistée et ses dérives de perspectives de choisir un enfant idéal, bien de consommation, de sexe idéalisé, par des couples, des néo-couples aussi, qui ne peuvent en avoir normalement.
Le service public doit le rester et ne pas se privatiser pour obéir aux lois du Grand marché global. L’Etat doit être de taille limitée et se plier aux principes de la subsidiarité : ne faire que ce que les individus et les communautés ne peuvent pas assumer raisonnablement. Le pouvoir doit revenir au citoyen qui charge l’Etat de tâches régaliennes. Ce ne sont pas les grandes entreprises, les banques centrales, les partis politiques ou le TAFTA (traité de libre-échange transatlantique contesté) qui doivent nous dire ce qu’il convient de faire pour notre bien
Dominique Baettig, 15.5.2016
NON à la révision de la loi sur l’asile ! Que l’initiative contre l’immigration de masse soit enfin appliquée !
OUI à l’initiative pour un service public ! (La SSR ne doit en aucun cas être considérée comme service public)
Prises de position fines et intelligentes, à l’image de leur auteur, dont je suivrai les recommandations à la lettre, car elles relèvent du bon sens élémentaire.
@Marcassin
Les robots de la génération actuelle aident à concevoir et à fabriquer la génération suivante, impliquant de moins en moins d’interventions humaines.
Par ailleurs, l’humain est lui-même un robot, biologique, certes, mais robot quand même. Seuls quelques individus arrivent par un long travail sur soi à se libérer quelque peu de cette condition…
“La robotisation et ses gains de productivité, la numérisation et l’informatique rendent les échanges et le contact direct plus rapide et facilitent …”
Et qui fabriquera les robots, les systèmes numériques et l’informatique etc, qui les alimentera ?
Des bénévoles de l’Armée du Salut et d’Emmaüs ?
J’ai bien peur que la nouvelle loi sur l’asile sera finalement acceptée. Il semble que les idiots utiles masochistes soient légion en Suisse.
“Le revenu de base sans condition et redistribué, à partir de prestations sociales déjà servies avec une pesante et coûteuse bureaucratie, à tous les citoyens sans distinction d’un pays souverain est une réponse adéquate à la déconnection insidieuse du travail et de l’argent. La robotisation et ses gains de productivité, la numérisation et l’informatique rendent les échanges et le contact direct plus rapide et facilitent les gains sur les transactions financières à haute vitesse. Elles ont rendu archaïques certaines professions, créent des profits rapides, faciles, considérables qui pourraient être redistribués à ceux qui se font mettre hors-jeu économique. C’est parfaitement légitime, ”
Et non, ce n’est pas parfaitement légitime tout simplement parce qu’il n’a jamais été légitime d’enlever de force aux gens leurs biens gagnés avec leur travail et/ou dans des échanges libres et volontaires, pour le distribuer à d’autres.
Si on ne veut pas sombrer d’ici à quelques décennies il faut cesser de discuter jusqu’à quel degré nous acceptons de devenir socialistes sous les coups de butoir idéologiques de ces gens, il faut rejeter en bloc le socialisme en le dénonçant pour ce qu’il est réellement: du brigandage pur et simple.
Non seulement cette loi ne doit pas passer. Mais une nouvelle doit vite être mise en route, avec pour but, comme le disait quelqu’un, il n’y a pas longtemps, que tout le système de l’immigration et de l’asile doit être revu de fond en comble.
La nouvelle loi sur l’asile en Autriche doit donner des pistes, sur ce que doit être cette loi, et aller encore un peu plus en avant. Le social aussi, pour les immigrés par exemple qui tombent au chômage, qui est conséquent, signifie qu’à la fin du chômage, c’est retour à la maison, pas de social, il s’est passé assez de temps pour voir qu’il n’y plus d’avenir pour eux ici. Pas de regroupement familial avant 5 ans. Les immigrés et les réfugiés ne doivent pas pouvoir faire des enfants, tant qu’ils sont à la charge de l’état, point. Etc…
Donc 5 fois non ?