L’UEJF et SOS Racisme vont assigner en référé Twitter, YouTube et Facebook

Paris - L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et SOS Racisme vont assigner en référé Twitter, YouTube et Facebook pour non-respect de leurs obligations de modération légales qui imposent aux hébergeurs de supprimer dans un délai raisonnable les contenus manifestement illicites.

Des militants de l'UEJF, de SOS Racisme et de SOS homophobie ont réalisé, "du 31 mars au 10 mai 2016, le premier testing de masse des réseaux sociaux en signalant 586 contenus racistes, antisémites, négationnistes, homophobes, faisant l'apologie du terrorisme ou de crimes contre l'humanité", écrivent les trois associations dans un communiqué publié dimanche.

"Sur ces 586 contenus haineux signalés, seuls 4% ont été supprimé sur Twitter, 7% sur YouTube et 34% sur Facebook", précise-t-elles.

L'UEJF et SOS Racisme "assigneront en référé devant la justice française Twitter, YouTube et Facebook, pour comprendre les raisons du non respect de leurs obligations légales prévues par l'article 6 de la loi pour la confiance en l'économie numérique du 21 juin 2004, qui impose aux hébergeurs de supprimer dans un délai raisonnable les contenus manifestement illicites, et de les signaler au Parquet", annoncent ces deux associations.

"Le mystère qui plane sur le fonctionnement des équipes de modération des réseaux sociaux empêche toute avancée sérieuse dans la diminution des messages racistes et antisémites", déplore Sacha Reingewirtz, président de l'UEJF.

Pour Dominique Sopo, président de SOS Racisme: "ces plates-formes semblent plus choquées par des morceaux de seins nus, promptement censurés, que par des incitations à la haine envers des personnes ou des groupes de personnes. Notre action en justice vise à faire appliquer un droit auquel elles doivent maintenant pleinement se soumettre".

L'étude doit être présentée dimanche à Paris lors de la seconde édition des Assises de la lutte contre la haine sur internet.

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5 commentaires

  1. Posté par laurent le

    Quand les communautés minoritaires veulent exercer le pouvoir au sein d’un pays en attaquant la liberté d’expression par l’abus du droit d’ester en justice. Espérons qu’ils perdront leur procès et seront condamnés à des indemnités pour calmer leur harcèlement judiciaire permanent. L’Etat, qui privilégie les minorités, gaspille les fonds publics en subventionnant ce type de structure anti-française qui ne sert qu’à attiser les haines.

  2. Posté par Jacques le

    Ahahahaha!!!!!!! On se demande qui commande dans ce pays qui fait de plus en plus pitié…

  3. Posté par Opinion le

    c’est celui qui dit, qui est, assocs contre assocs on va bien rigoler car s’il faut sanctionner ils ne seront pas les derniers à l’être, la loi est la même pour tout le monde.
    La liberté des uns s’arrête là où commence celles des autres….

  4. Posté par Frederic Ruyer le

    Il ne faut pas plier devant ce racisme christianophobe et anti-francais.

  5. Posté par Vautrin le

    Ces “zassocs” sont des vermines.
    J’entendais hier sur une radio locale une lesbienne de “sos homophobie” encourager à la délation pour “propos homophobes”. C’est bien la preuve que nous sommes dans une société chaotique et totalitaire où des groupes de pression ont pignon sur rue et où les juges (rouges) règnent en maîtres.
    Ces “zassocs” sont donc des nids de vipères, elles vivent aux dépens des contribuables qui paient malgré eux pour être tyrannisés par le “politikement korrect”. SI un jour nous rétablissons la démocratie dans ce pays chaotique, elles seront dissoutes et leurs responsables punis.

    Et puisque ces malfaiteurs invoquent à chaque instant les “droits”, je leur rappelle que la liberté de penser et d’expression est aussi un droit !

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