Journal du Jeudi 12 mai 2016
Société / Verdun : la riposte patriotique
La résistance s’organise ! Après l’annonce du concert du rappeur anti-français Black M à Verdun pour les commémorations du centenaire, de plus en plus de voix s’élèvent. Les propos injurieux à l’égard de la France, des homosexuels et des juifs contenus dans les “chansons” du rappeur provoquent l’incompréhension et surtout l’indignation. Les réseaux sociaux sont inondés des messages et de visuels de Français faisant part de leur mécontentement. Du coté de la mairie, on a mobilisé tous les employés pour répondre aux appels…
Du côté de l’armée française, c’est la consternation. Plusieurs généraux et officiers généraux devraient prendre position contre cet événement en forme de sacrilège. Nous avons joint le général Bertrand de Lapresle, vice-président de la Fondation des Gueules Cassées. Dans un premier temps, il a cru à un canular.
Une gêne qui est partagée par les politiques et même si peu d’élus Les Républicains se sont insurgés contre le concert si ce n’est les députés Hervé Mariton et Jean-Frédéric Poisson, la droite nationale s’est élevée pour la défense de nos morts. En 1ère ligne sur ce scandale de mémoire, le maire de Béziers. Robert Ménard est stupéfait par le choix de ce chanteur.
Sur l’échiquier politique, le Front National est le seul parti institutionnel a se mobiliser massivement contre cette initiative. La société civile se met également en ordre de marche. Notre confrère de Breizh Info, Yann Vallerie appelle à la résistance.
Cet appel a largement été relayé sur le web avec plus de 100 000 vues en moins de 24 heures. Des vidéos ou photos près des monuments aux morts de partout en France fleurissent un peu partout sur la toile. Si la pression se maintient jusqu’au 29 mai, date du concert, François Hollande et la mairie de Verdun pourraient bien être contraints d’annuler cet événement. Si vous aussi vous avez pris la pause ou enregistré une vidéo auprès du monument au mort de votre commune où si vous avez filmé une action de contestation, n’hésitez pas à nous les transmettre à l’adresse électronique [email protected]
Politique / Divorce consommé au PS ?
La loi travail adoptée en première lecture à l’Assemblée avec le 49-3 ! La motion de censure déposée par les Républicains et l’UDI n’a, comme prévu, pas réussi à obtenir la majorité. Malgré les 74 % de Français opposés au texte, les frondeurs socialistes et les écologistes ont renoncé à s’unir à la droite pour renverser le gouvernement de Manuel Valls. Le député Christian Paul, invoque la vision ultralibérale de la motion de droite pour justifier son choix. Christophe Caresche, membre du Bureau national du PS, avait surtout menacé d’exclure du PS ceux qui voteraient pour. Les 10 parlementaires du Front de gauche et ceux du FN n’ont quant à eux pas hésité à voter la motion. Côté syndicale, pour la 5ème fois, les centrales ont manifesté partout en France. A Paris, la police n’a comptabilisé que 12 000 personnes contre 28 000 le 31 mars dernier.
L’échec de la motion de censure des gauches et des écologistes mercredi reste le fait le plus marquant. Un affront inédit qui aggrave encore un peu plus la division qui règne au PS. En effet, pour la première fois, 28 socialistes ont tenté de renverser leur propre gouvernement. Sur les 58 signatures nécessaires, les députés renégats n’en ont recueilli que 56. Le député Laurent Baumel affirme incarner les valeurs du PS :Les proches de Martine Aubry ont finalement renoncé à signer la motion. L’ancien ministre, François Lamy, explique qu’elle aurait pu constituer “un premier pas vers la scission du PS”. Le porte parole du gouvernement Stéphane Le Foll a invité les signataires à quitter le parti d’eux-mêmes. Accablés, les frondeurs ne s’avouent toutefois pas vaincus. Le député Christian Paul a annoncé ce jeudi qu’il tenterait de déposer une seconde motion de censure à l’occasion du retour de la loi en deuxième lecture à l’Assemblée. Les syndicats ne renoncent pas non plus. Deux nouvelles mobilisations seront organisées les 17 et 19 mai. Une tension sociale qui ne réussit pas au premier ministre. Mercredi à l’Assemblée, Manuel Valls s’en est pris à son ministre de l’économie Emmanuel Macron qui dénonçait l’existence d’une caste politique en visant Alain Juppé :
Politique / Aides PAC : les paysans dans le rouge
On leur a promis de l’argent en début d’année pour les aider à surmonter la crise… mais encore faudrait-il que la promesse soit tenue. Ils, ce sont les agriculteurs, qui interpellent le chef de l’Etat. Ils attendent toujours les aides européennes prévues par la PAC, la Politique Agricole Commune. Natasha Koenigsberg
Entre 750 millions et 2 milliards d’euros.. voici le montant des aides qui auraient du être versées aux agriculteurs français pour l’année 2015, et dont ils n’ont toujours pas vu la couleur.. à coté de cela, les 300 millions d’euros d’aides supplémentaires promis par François Hollande en début d’année font minable…
D’autant plus minable que, donc, ces aides en souffrance viennent de fonds européens, fonds que la France est déjà censée avoir reçus ! Autrement dit, l’Etat fait de la trésorerie avec l’argent des autres, des agriculteurs qui ne parviennent parfois même pas à se payer un SMIC en fin de mois, et dont les comptes bancaires sont toujours désespérément dans le rouge…
Il faut dire que les agriculteurs, en bout de chaîne alimentaire, sont aussi en bout de chaîne bancaire… Ce qu’ils vendent aux centrales d’achat ou à la grande distribution directement ne leur est pas payé “au cul du camion” comme l’on dit, mais parfois 90, voire 120 jours plus tard ! ! Et tant pis si la LME, la loi de modernisation économique, prévoit un délai maximum de paiement de 60 Jours.. tout le monde triche, en prétextant que la facture ne porte pas le bon numéro de bon de commande, ou autre tracasserie administrative…
Mais il n’y a pas que les agriculteurs à attendre de l’argent de l’Etat, et à ne rien voir venir.. L’Etat et les services publics en général, sont en effet, et de très loin, de très mauvais payeurs. Les cas d’entreprises qui déposent le bilan, faute d’avoir pu se faire régler, parfois après des mois de procédure, des factures sur une collectivité locale ou une administration, sont légion…
Les agriculteurs, eux, au moins, on toujours un moyen de pression, toujours le même : manifester, et c’est ce qu’ils menacent de faire à nouveau.. Pour les faire rentrer dans leurs fermes, on leur promettra un déblocage de fonds d’urgence, ou une nouvelle aide, mais cela ne changera rien au problème récurrent : l’Etat, qui n’a plus le sou, paye mal, quand il paye, et ce n’est pas près de changer.Union européenne / L’accord bâclé avec la Turquie
Grand jeu de bluff entre Bruxelles et la Turquie ! Les députés européens ont annoncé qu’ils n’approuveraient pas l’exemption de visas pour les Turcs au vu de la situation actuelle. Si les partis patriotes européens s’opposent à cette mesure pour des questions d’immigration, les parlementaires veulent mettre leur veto car ils estiment que la Turquie ne remplit pas les conditions de l’accord conclu le 18 mars dernier.
Même si le pays de Recep Tayyip Erdogan a commencé à rapatrier des migrants, les députés jugent que la loi anti-terroriste turque est en contradiction avec l’accord. Elle s’en prendrait d’après eux à la liberté de la presse et aux opposants politiques. Par ailleurs, le service juridique du Parlement européen a surpris en déclarant que l’accord du 18 mars était pour l’heure sans valeur officielle, n’étant pas paru au Journal officiel.
Le président Erdogan, quant à lui, conserve la même ligne depuis plusieurs semaines : il juge avoir fait sa part du travail en rapatriant les clandestins débarqués illégalement en Grèce, et attend désormais un geste de l’Union Européenne. Les discussions entre les deux parties, présentées comme cordiales et constructives depuis 2 mois, ont donc du plomb dans l’aile, d’autant que le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, interlocuteur numéro 1 du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, a annoncé sa démission le 5 mai.
L’Europe, débordée sur la scène bureaucratique, l’est également à ses frontières. Depuis qu’elle tente de contrôler les flots d’immigration en Grèce, les clandestins prennent à nouveau la direction de l’Italie, où le nombre d’arrivées illégales a doublé entre janvier et avril 2016…L’actualité en bref
– La Manif pour tous ressort les drapeaux contre la GPA ! A Versailles, les manifestants étaient devant la préfecture des Yvelines. France Andrieux a donné lecture de la lettre remise le jour même au préfet Serge Morvan.
– Le conseiller régional membre du parti chrétien démocrate Nicolas Tardy-Joubert intervenait également en axant son discours sur le respect des enfants.
– Dans le même temps à Bordeaux se tenait une autre manifestation contre la GPA organisée par La Manif pour tous.
– La permanence du PS taguée à Lorient ! Après l’annonce de l’usage du 49-3 par Manuel Valls concernant la Loi El Khomri, les locaux du Parti Socialiste de Lorient ont été tagués. Ces tags, réalisés dans la nuit de mercredi à jeudi, sans doute par des militants de gauche, ont été réalisés vers 1h30 du matin selon les policiers. Deux personnes ont été interpellées. Ce n’est pas la première fois que cette permanence est dégradée. Une nouvelle démonstration de la fracture qui règne entres les dirigeants socialistes et les militants.
La dépakine : nouveau médiator ! Mercredi, l’association des victimes de la dépakine était reçue au ministère de la santé. La dépakine, préscrite pour des personnes souffrants d’épilepsie et de troubles bipolaires a été largement commercialisée depuis 1967. Problème, il engendrerait des malformations congénitales du foetus. De nombreux cas de retard psychologique ou d’hyperactivité ont été relevés chez les enfants dont la mère était sous Dépakine pendant sa grossesse. Plus de 1 100 familles seraient concernées et entre 2006 et 2014, pas moins de 450 bébés ont été exposés in utero.– “Lutter contre l’enfermement algorithmique”. Ce n’est pas une recommandation à destination des Polytechniciens… En effet, il s’agit ni plus ni moins de la mesure 59 du plan de lutte contre le terrorisme et la radicalisation. Un intitulé aussi peu clair que l’objet auquel l’article fait référence. Sous cette appellation pompeuse se cache en réalité un nouveau moyen de censurer les contenus sur les réseaux sociaux… et ce, surtout pour les citoyens Français.
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