Un réseau de militants dénonçant les atrocités du groupe djihadiste en Syrie aurait déclaré que les dirigeants de l’Etat islamique tenteraient de guérir une «ligne de faille majeure» entre combattants européens et arabes, rapporte le journal britannique The Independent.
Les tensions entre militants étrangers auraient atteint leur paroxysme en février, lorsque les forces armées du groupe islamique ont arrêté plusieurs membres néerlandais accusés de planifier une défection et d’avoir battu un détenu à mort. Les amis du défunt auraient ensuite attaqué le quartier général des membres de Daesh, initiant ainsi une longue fusillade, durant laquelle un délégué irakien qui avait été envoyé pour négocier a été assassiné en signe de vendetta.
Selon The Independent, les défections augmentent de plus en plus à Raqqa, sur fond de craintes d’infiltrations par les agences de renseignement étrangères, d'ttaques de drones et de frustration du groupe liée aux récentes pertes de territoire.
Par ailleurs, certains combattants étrangers auraient le sentiment d'être victimes de discriminations concernant leur rémunération et leurs conditions de vie, et se plaignent d'être envoyés en première ligne dans les combats.
Le nombre d'extrémistes étrangers rejoignant l’Etat islamique est estimé être en baisse, alors que des milliers de combattants étrangers, dont la plupart viendraient d’Europe, se trouveraient en Syrie et en Irak.
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