600 000 Londoniens blancs ont fui entre 2001 et 2011

Ce que les Britanniques appellent le « White Flight » est d’autant plus inquiétant qu’il est le signe d’une séparation ethnique profonde. Plus de la moitié des minorités ethniques vivent dans des quartiers comptant moins de 50% de Blancs, selon une étude pour Demos. L’exploitation des résultats du recensement de population de 2011 au Royaume-Uni continue de livrer ses secrets. Contrairement à la France qui a opté pour une série d’enquêtes annuelles en remplacement des recensements traditionnels, le Royaume-Uni procède à un recensement exhaustif tous les dix ans. C’est toujours l’occasion de publications nombreuses dans les années qui suivent sur l’évolution démographique du pays.

En février dernier, les données publiées sur l’effacement de la présence des Britanniques blancs dans la capitale avait déjà fait la une des journaux. C’est à nouveau le cas avec les résultats d’une étude, apparemment non encore publiée, sur les migrations internes des blancs et sur les concentrations ethniques locales. On parle à nouveau du White Flight pour désigner ces Londoniens qui quittent la capitale. Entre 2001 et 2011 le nombre de Britanniques blancs y a baissé de plus de 600 000, alors même que le nombre de Londoniens s’est accru d’un million. Le nombre des premiers a baissé de 14 % quand le nombre des autres Londoniens augmentait de 56 %. La proportion de Britanniques blancs a ainsi perdu 13 points en dix ans (45 % en 2011 contre 58 % en 2001). La part des minorités s’est donc fortement accrue et pas seulement à Londres.

Eric Kaufmann, auteur de l’étude pour Demos, explique que l’afflux de nouveaux immigrants a très largement surpassé la diffusion des minorités ethniques dans des voisinages où les blancs étaient plus nombreux. On trouve donc à la fois plus de personnes appartenant aux minorités ethniques dans des lieux où tel n’était pas le cas autrefois et des concentrations ethniques accentuées dans les lieux où elles étaient déjà élevées. En 2011, 41 % des non blancs (britanniques et autres blancs compris) vivent dans des circonscriptions dans lesquelles moins de la moitié des habitants sont des blancs, contre 25 % en 2001.

La mobilité plus grande des blancs peut expliquer la mise en minorité des Britanniques blancs à Londres et l’augmentation des concentrations ethniques ailleurs. Il suffit que les logements libérés par des Britanniques blancs ne soient plus occupés par des Britanniques blancs, mais par des immigrants fraîchement arrivés ou des ménages d’enfants d’immigrés pour que la concentration en minorités ethniques s’accroisse mécaniquement. Une étude en Suède a montré que les concentrations ethniques se formaient plus en raison de l’évitement de la part des natifs que d’un départ accéléré de ces derniers.

Article paru en 2013

Merci à Délit d'im@ges

5 commentaires

  1. Posté par Philippe Boehler le

    Mgr Lefevbre avait vu juste, il y a 28 ans…On s’est moqué de lui…Et voilà…
    <https://youtu.be/Wd0_V7S4ptU

  2. Posté par conrad.hausmann le

    Quand nous serons plus qu’une minorité, il ne nous restera que la fuite! Peut-être la Russie car Poutine a déjà invité des Juifs de France à venir puisqu’ils sont menacés dans ce pays!

  3. Posté par petitjean le

    Fuir le “problème” n’évitera pas la confrontation. C’est reculer pour mieux sauter. Un jour il n’y aura plus d’endroit où se réfugier…………

  4. Posté par Peyhem Veys le

    @ pierre frankhauser: c’est vrai ça ! Pourquoi les grands donneurs de leçons de nos divers hémicycles ne font pas leurs les mantras qu’ils éructent à longueur de journée ? Ce serait une belle leçon politique que de vivre selon ses idées. Et en plus, cela nous éviterait d’avoir ces êtres supérieurs autour de nous à nous faire remarquer constamment comme nous sommes vilains, blancs et racistes bien sûr. On aurait la paix et eux, vivraient dans le zen et la sérénité absolue…

  5. Posté par pierre frankenhauser le

    Moi je propose de repeupler Londonistan (nouveau territoire perdu) de blancs, avec des grands hommes comme Christian Levrat ou François Chérix, et des grandes dames telles que Cesla Amarelle, la pianiste ou encore Adadada Marrrra. Bon, OK, j’arrête la bière blanche.

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