Cet article Les Russes aiment Donald Trump de Contrepoints - Journal d'actualité en ligne est paru initialement sur Contrepoints - Journal d'actualité en ligne
Par Daniel Girard, depuis Cambridge, Massachusetts.
Donald Trump By: Mark Taylor – CC BY 2.0
Un sondage de la société britannique YouGov l’a révélé : les Russes préfèrent de loin le républicain Donald Trump à la démocrate Hillary Clinton pour la présidence des États-Unis. En fait, la Russie est le seul des 20 pays sondés par YouGov où le milliardaire est en tête dans la faveur populaire. Non seulement la Russie se démarque nettement du groupe dans sa préférence pour le milliardaire, mais elle le fait de manière significative. Donald Trump l’emporte sur Hillary Clinton par une marge de 21 points. Dans les 19 pays qui préfèrent plutôt Hillary Clinton, la médiane se trouve à 30 points de différence, ce qui correspond d’ailleurs à la France, qui est au neuvième rang dans le sondage.
Donald Trump top pick for US President… in Russia – https://t.co/zcaGe1r5IH pic.twitter.com/zUL2kCLkLW
— YouGov (@YouGov) 17 avril 2016
Les relations frigorifiques entre Vladimir Poutine et Barack Obama ont certes préparé le terrain pour cette défaveur des démocrates en Russie. Mais le président russe avait signalé qu’il aimait l’homme d’affaires plus tôt dans la course à l’investiture républicaine. Vladimir Poutine avait dit de Donald Trump qu’il était brillant et très talentueux et le milliardaire avait répondu qu’il respectait le président russe parce qu’il gère bien son pays et fait preuve de leadership, contrairement au chef que nous avons ici. Cet échange de compliments avait fait sourciller la gauche médiatique américaine, comme on a pu le lire entre autres dans un article de Mother Jones, qui avait vite été relayé sur Twitter par un journaliste français du Monde.
#Noël Pourquoi Trump aime autant Poutine ? Parce qu’il s’aime lui-même, et beaucoup, selon @DavidCornDC https://t.co/sWLsFoeAXK — Nicolas Bourcier (@NicolasBourcier) 24 décembre 2015
Lors de son discours à Washington où il a spécifié ce que serait sa politique étrangère, Donald Trump a dit que les USA et la Russie devaient mettre fin au climat hostile de leur relation. Nous avons intérêt à collaborer avec les Russes, a-t-il souligné, car ils ont eux aussi connu l’horreur du terrorisme islamique. L’homme d’affaires a ajouté qu’il avait l’intention de rencontrer Vladimir Poutine pour voir s’il pouvait travailler avec lui, en précisant que, sans terrain d’entente, il n’hésiterait pas à mettre fin aux discussions.
Donald Trump: The « cycle of hostility » between the U.S. and Russia must end https://t.co/P4gBL13wUn https://t.co/ZevJveGO1s
— CNN Politics (@CNNPolitics) 27 avril 2016
Cette ouverture de Donald Trump envers la Russie a été accueillie favorablement à Moscou, comme l’ont constaté les journalistes occidentaux qui ont interviewé des Russes après le discours du milliardaire. Plusieurs Russes se sont dit convaincus que Donald Trump ferait sa part pour dégeler les relations entre les deux pays, relations qui ont souffert de l’intervention russe en Ukraine et de la guerre en Syrie.
Donald Trump’s foreign policy speech earns praise in Russia https://t.co/WAtxVmYavm pic.twitter.com/LcXRp1efcH — CNN (@CNN) 29 avril 2016
La position de Donald Trump sur la Russie cadre bien avec l’analyse de Henry Kissinger. L’ancien secrétaire d’État des USA, qui a rencontré Vladimir Poutine en février à Moscou, croit que l’Amérique doit cesser de voir la Russie comme un adversaire et travailler avec elle pour trouver une solution à la crise ukrainienne pour que l’Ukraine devienne un poste entre l’Occident et la Russie et non un avant-poste de l’une des parties. Il croit aussi que la collaboration entre les USA et la Russie est essentielle pour la paix au Proche-Orient.
#Kissinger: les #USA doivent cesser de percevoir la #Russie comme une menace Cc @FrancoisFillon @Republicains_An https://t.co/XAloD2awty
— Jean Claude Mignon (@JC_Mignon77) 5 février 2016
Ted Cruz, Lucifer réincarné ? En Indiana, où 57 délégués sont en jeu pour la primaire cruciale de mardi prochain, la journée de jeudi s’est très mal amorcée pour le sénateur texan Ted Cruz, qui a reçu le vitriol de l’ex-président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner. Le politicien a un très mauvais souvenir du sénateur texan qui avait fait de l’obstruction systématique aux négociations pour empêcher le relèvement de la dette en 2013. Lors d’une allocution à l’Université de Stanford, en Californie, John Boehner a qualifié Ted Cruz de Lucifer réincarné en ajoutant : j’ai des amis démocrates et républicains ; j’ai travaillé avec tout le monde, mais jamais travaillé avec un pire fils de pute de toute ma vie. Ted Cruz a haussé les épaules en entendant ses propos. John Boehner a dévoilé son petit côté Donald Trump a-t-il lancé.
Cruz laughed at first when asked about Boehner’s remarks about him. Cruz: « He allowed his inner Trump to come out. » https://t.co/Xh2VseH8nf — NYT Politics (@nytpolitics) 29 avril 2016
Confiant de l’emporter en Indiana, Donald Trump est de passage en Californie où 172 délégués seront en jeu le 7 juin prochain. C’est à cette date qu’il pourrait atteindre la barre des 1237 requis pour remporter l’investiture républicaine. Lors d’un rassemblement à Costa Mesa, au sud de Los Angeles, le milliardaire a invité sur scène des partisans qui ont perdu des proches lors d’agressions perpétrées par des immigrants illégaux.
Trump opens Calif. rally with families of people killed by illegal immigrants: https://t.co/L0F9N5NkcD pic.twitter.com/QsNbDu80Vb
— The Hill (@thehill) 29 avril 2016
Donald Trump a promis de mettre un terme à l’immigration illégale. Il s’est engagé à nouveau à veiller à la construction d’un mur, le long de la frontière du Mexique. Il a rappelé que c’est le gouvernement mexicain qui allait payer les travaux, aux applaudissements de la foule. Ce n’est donc pas un mystère pourquoi Hillary Clinton jouit d’un différentiel colossal de 54 points (voir le premier Tweet) sur Donald Trump dans la préférence des Mexicains pour la présidence américaine.
Cet article Les Russes aiment Donald Trump de Contrepoints - Journal d'actualité en ligne est paru initialement sur Contrepoints - Journal d'actualité en ligne
Extrait de: Source et auteur
Il n’y a aucune illusion à se faire ! Lors de sa dernière visite à Merkel très récemment, Obama lui a dit que c’était Clinton qui sera la prochaine présidente. Ainsi en a décidé l’oligarchie mondialiste américaine. Car vous êtes bien conscient que les peuples ne décident plus rien du tout !