Le suédois d'origine syrienne arrêté en Belgique le 8 avril pour son implication dans les attentats à la bombe de Bruxelles fut l'un des protagonistes d'un documentaire diffusé en 2005 sur la réussite de l'intégration en Suède.
Le documentaire intitulé «Sans Frontières – Un film sur le sport et l'intégration» montre comment l'équipe de football de la ville de Malmö a aidé à la réussite de l'intégration des immigrés dans la société suédoise, rapporte l'édition du 15 avril du tabloïd suédois Aftonbladet.
L'ancienne icône de l'intégration à la suédoise, Ossama Krayem est aujourd'hui accusé de «meurtres terroristes». Il a été identifié sur des images de vidéosurveillance du métro bruxellois, portant un sac rempli d'engins explosifs ayant permis le double attentat de Bruxelles le 22 mars dernier. Les deux parents d'Oussama sont des migrants syriens arrivés en Suède qui voulaient voir leur fils s'intégrer à la société suédoise, peut-on lire dans l'article consacré au terroriste.
«Nous voulions montrer l'importance de l'intégration. Les garçons devaient fréquenter l'association pour voir ce que les autres Suédois faisaient et comprendre que les associations de football étaient importantes pour l'intégration et donnaient un accès à l’emploi», a indiqué Christer Girke, directeur du marketing pour le club de football de Malmö, à propos de l'implication du club dans le documentaire.
Le père d'Osama Krayem voulait que son fils intègre la société suédoise, a ajouté Christer Girke. Il a même quitté Rosengard, un quartier de Malmö majoritairement peuplé d’immigrés, pour s’installer dans le quartier d'Oxie, en périphérie de la ville.
Osama Krayem avait obtenu un emploi au conseil municipal de Malmö en tant que stagiaire en gestion, en 2013. En juin 2014, il disparaît sans laisser de traces, après avoir déjà commencé à changer d'apparence. Il s'habillait «plus traditionnellement», s'est souvenu Christer Girke, avant d'ajouter : «Il a commencé à porter la barbe. Il a dit que tout allait bien quand je lui ai posé des questions.» Il est ensuite apparu sur des photos avec des djihadistes en Syrie sur Facebook, avant de revenir en Europe en passant par la Grèce et en se faisant passer pour un migrant.
Tellement aveuglé par leur conviction, les bisounours de gauche n’ont pas vu et ne verront jamais leur échec de cette société multiculturelle. Ils diront que c’est la faute des gens de droites, les éternels fachos qui ne pensent pas comme eux.