Hier, la présidence algérienne annonçait par communiqué l’arrivée du chef d’Etat Abdelaziz Bouteflika à Genève pour effectuer un contrôle médical qualifié je cite : « De périodique ». Cette annonce relance les inquiétudes sur la santé du président algérien de 79 ans qui se déplace déjà en fauteuil roulant et ne parle plus que difficilement.
Même si les proches de Bouteflika détiennent la réalité du pouvoir, celui ci n’étant plus qu’une marionnette, sa santé est un enjeu crucial pour l’Algérie
Depuis la crise pétrolière, l’Algérie traverse une crise sécuritaire sans précédent, les revenus tirés du pétrole ne permettant plus de refréner les aspirations révolutionnaires et islamistes de la population. La mort du président Bouteflika dans un tel contexte d’instabilité entrainerait certainement le régime vers un destin à la Libyenne.
En cas de renversement du régime, quelles seraient alors les conséquences pour la France ?
L’Algérie est un pays de plus de 40 millions d’habitants. Se souvenir de l’exode ayant suivi le Printemps Arabe de 2010, et la complaisance avec laquelle il a été accueilli en Europe, permet d’imaginer l’ampleur du flux migratoire que pourrait générer une crise algérienne. En plus d’être sans précédent celui ci serait également dirigé tout particulièrement vers la France, dont les Algériens partagent la langue et le passé selon les enjeux. Notre avenir proche est donc lié à l’avenir de l’Algérie, lequel dépend de la santé du président Bouteflika. Souhaitons lui un bon rétablissement.
Depuis que l’Algérie est devenue Algérie, dans les années 1830, les Algériens n’ont d’autre rêve que de s’installer dans le giron de la France.
Lorsqu’en 1962, la France a offert l’Algérie aux terroristes du FLN, un nombre incalculable d’algériens ont suivi les rapatriés français vers la France. La guerre qui s’est ensuivi entre les divers clans de la “lutte d’indépendance” a été féroce.
Jusqu’en 1986, ils ont pu circuler à leur guise entre les deux pays. Dans le début des années 90, ils ont dû faire face à une guerre algéro-algérienne quand l’Etat n’hésitait pas à assassiner, décapiter, enlever les populations. Là, aussi il y a eu de nombreux visas qui ont été délivrés et un nombre incalculable de “migrants” sont venus s’installer dans les familles algériennes vivant en France. Sans oublier les haragas et les autres qui transitent par le Maroc, la Libye, la Tunisie pour rejoindre la France. N’étaient-ce pas des Algériens, à l’origine des viols de Cologne ? Ils sont partout sauf chez eux.
La France, actuellement, est présente en Algérie. Quand on dit la France c’est : police, armée, administrations, services secrets…. Donc, nous ne nous déferons jamais de ce pays qui n’a toujours pas trouvé comment s’autogérer cinquante cinq ans apres son indépendance.
Alors, oui, il est à craindre que l’on se retrouve avec des millions de ressortissants algériens qui voudraient tenter leur chance à vivre aux frais de la princesse déchue.
Mais n’oubliez jamais que le pire, pour l’Algérie et les Algériens, sont cette bande inépuisable de pseusdos combattants FLN qui cherchent encore et toujours à diriger le pays et qui affament la population en se goinfrant des revenus du pétrole.
D’ailleurs, si la France est au Mali depuis quatre ans déjà, ce n’est pas pour protéger le Mali mais pour en protéger la frontière algérienne dont les puits de pétrole et tous les sites pétroliers sont très facilement accessibles à partir du Mali. La France, encore et toujours, au secours de l’Algérie… mais jusqu’à quand devrons-nous supporter de les assister ?
Normalement il va se soigner en France! Il a sûrement égaré quelques sous chez nous!
Ces grands Chefs arabes qui critiquent souvent nos institutions viennent se faire soigner en France en Suisse ou aux USA. Savons nous si ils paient toutes les factures???