En Europe, la chasse aux anti-migrants a commencé

Immigration, islamisation ? On ne pourra peut-être bientôt plus rien écrire de non élogieux sur le sujet. Dans aucun pays d’Europe.

C’est un Écossais de l’île de Bute, 7.000 habitants et bientôt 1.000 migrants (neuf familles déjà sur place), qui vient d’en faire les frais. Le motif de son arrestation ? Avoir posté sur Facebook « des commentaires jugés offensifs » à propos de leur arrivée prochaine. L’inspecteur de la police de Dunoon assume pleinement sa décision et« espère que l’arrestation de cet individu va résonner comme un message clair : la police écossaise ne tolérera aucune forme d’activité qui pourrait inciter à la haine […] ». Menaces, intimidations, interdiction de tout esprit dissident : si cela ne signifie pas l’entrée en régime totalitaire…

Aux Pays-Bas, un porte-parole de la police nationale a révélé l’existence de dix unités de « détectives digitaux en charge de la surveillance, en temps réel, de Facebook et de Twitter diffusant des messages qui vont trop loin ». Par exemple ? Les tweets d’un jeune Hollandais tel celui sur « la proposition du conseil municipal de Sliedrecht de prendre 250 réfugiés au cours des deux prochaines années : quelle mauvaise idée ! » Mark a reçu la visite de policiers à son travail, lui intimant l’ordre de « surveiller [son] ton », semblables propos étant jugés « séditieux ».

En Suède, c’est l’Expressen, l’un des plus grands journaux du pays, qui fait appel aux hackers pour se livrer à la chasse aux blogueurs qui « dérapent ». Descente à domicile pour les « interviewer », publication de leur nom et parfois même de leur photo, avec pour conséquence, pour l’un d’eux, la perte de son emploi. La Suède, supposée être la panacée de la démocratie, adepte des méthodes des pires régimes totalitaires. Qui l’eût cru ?

Le Danemark, en août 2015, a condamné à une amende de 893 euros un ancien politicien, « pour délit à caractère raciste », qui avait osé dénoncé, dans un tweet en 2014, « l’antisémitisme musulman ».

Et chez nous ? On a www.internet-signalement.gouv.fr qui encourage, comme au bon vieux temps de la Révolution française ou de la Collaboration, la dénonciation de « contenus ou comportements illégaux punis par une loi française » (en ligne de mire, évidemment, les lois Pléven, Gayssot et Compagnie). Mais existe aussidenoncerlahaine.org, site créé par quatre avocats pour pallier « l’inaction des réseaux sociaux » en ce domaine, expliquait l’un d’eux, Maître Bensaid, en février 2015.

Idée reçue 5 sur 5 par Mutter Merkel qui, en septembre dernier, se rendit à New York tirer les oreilles de Mark Zuckerberg. Et depuis décembre, Facebook, Twitter et Google se sont unis pour faire appliquer, en 24 h chrono, la loi allemande visant à supprimer « les discours de haine ». Ce dispositif s’appelle : « Initiative pour le courage civil »…

On comprend alors pourquoi, depuis ces derniers mois, la chasse aux antimigrants – aux patriotes, en fait – a pris pareille tournure. Et dire qu’on se plaignait déjà de ne plus pouvoir rien dire ! Ça promet…

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6 commentaires

  1. Posté par Lucette Tanneur le

    Bien sûr la démocratie n’existe plus Depuis Charlie hebdo , c’est terminé c’est foutu ; cela a commencer ‘par eux !! après tout cela s’est aggravé , avoir fait un défilé , tout les pays sont venus pour honorer leurs mémoires , et depuis c’est de pire en pire je ne pleure pas , mais je suis tout de même triste !! Quel malheur ?

  2. Posté par marguerite le

    c’est bizarre tout ceci quand même , quand t’as le virus Ebola qui représente un danger, tu te protège, tu protèges les autres aussi, et la nous avons une forme de virus se nommant “Colonisamigrations” et on voudrait que l’on accepte tous d’être contaminés, de se laisser contaminer de façon irréversible, et en plus faudrait se taire ????
    une vraie maladie collective que cette manipulation des esprits programmée depuis la tête de la pyramide infernale !

  3. Posté par Peyhem Veys le

    Ben franchement, les gouvernants peuvent nous ficher, nous épier, nous condamner s’ils le veulent, je m’en tamponne le coquillard. Je préfère, et de loin, avoir toutes une ribambelle d’emmerdes que de suivre la voie vomitive de Sommaruga, Mara, Amarelle la Belle et Micheline. Bref par cette clique de vieilles rombières n’ayant plus ni le charme, ni la capacité, ne les attraits qu’une vraie femme se devrait d’avoir pour éventuellement séduire encore au moins une fois. Je ne me tairais donc pas et allez vous faire voir, autorités de mes deux…

  4. Posté par Carl le

    Il est bien clair que tout le réseau est filtré à différent niveau. Des dictionnaires types sont en fonction. Ce n’est pas d’aujourd’hui, mais là, les autorités commencent vraiment à les utiliser contre toutes sortes d’opinions. Cela n’augurent rien de bon pour l’avenir.

  5. Posté par Aude le

    C’est vraiment scandaleux….je suis choquée….Et tous ces laquais de l’UE ont le culot d’appeler cela DEMOCRATIE…?.
    Impératif de rédiger une plate-forme web pour dénoncer ces fossoyeurs de la liberté…
    Le simple fait de dire non à l’immigration de masse est un discours de haine? et sanctionné?
    J’en connais qui, dans peu de temps, vont être accusés de haute trahison devant leur peuple…..
    Mais ils sont devenus complètement fous……ma parole……..

  6. Posté par Dominique Granjeon le

    Pour briser les chaînes et sortir de ce carcan une solution toute simple : il suffirait d’une grève générale des transports, de l’enseignement, de tous les corps de métier, avec en plus les commerçants baissant leurs rideaux quelques jours jusqu’à retrouver la liberté d’expression et la liberté tout court. Le peuple redeviendrait souverain. Un pays paralysé ne peut le rester longtemps.

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