Claude-Alain Voiblet exclu de l’UDC

Le Congrès de l'UDC Vaud du 14 avril à Savigny avait pour but de définir la position du parti sur les objets soumis au peuple lors des votations du 5 juin - vous les retrouverez avec votre matériel de vote - mais ce n'est que tardivement dans la soirée que les délégués purent aborder le dernier item de l'ordre du jour, le recours de Claude-Alain Voiblet et Pierre Oberson contre leur exclusion par le Comité central du parti il y a quelques semaines.

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"Le Comité central invite le Congrès à ne pas admettre impunément
le mensonge, l'hypocrisie et le mépris au sein du parti."

Le point de départ officiel de cette affaire portait sur un épisode de la campagne fédérale où une dizaine d'affiches UDC au Conseil des États en ville de Lausanne ont été recouvertes par celles du candidat Voiblet au Conseil National. De faux aveux d'un tiers en déclarations hâtives de l'intéressé, de photos compromettantes en explications jugées peu convaincantes, Claude-Alain Voiblet s'enserra petit à petit dans une situation de plus en plus inextricable sous l’œil peu amène de la direction du parti vaudois.

Lui déclarait qu'il n'avait fait que recouvrir des affiches maculées ou endommagées - la durée de vie d'un visuel UDC dans la belle capitale vaudoise n'excède pas quelques heures - les autres qu'il mentait et avait souhaité masquer la concurrence. Ces divergences (et une correspondance salée) s'achevèrent en mars lorsque les seize membres du Comité central du parti décidèrent de l'en exclure, à la surprise des sympathisants.

Quelques imbroglios juridiques plus tard, le dernier chapitre en date de cette épopée se conclut ce 14 avril avec le traitement par le Congrès du recours de MM. Oberson et Voiblet contre leur exclusion.

Malgré un protocole tentant d'encadrer les débats, la discussion se poursuivit jusque tard dans la nuit. Après un interminable rappel des faits et de la position du Comité central par le Secrétaire général Kevin Grangier, un véritable réquisitoire à charge, succéda une toute aussi interminable défense assurée par Philipp Stauber de la section lausannoise. Ce dernier choisit une approche légaliste pour tenter de vider l'accusation de sa substance: malgré les accusations de "vandalisme" complaisamment relayées par la presse il n'y aurait apparemment aucun fait pénalement répréhensible. La stratégie eut du mal à prendre racine dans une salle lassée et prête à en découdre, des délégués qui aurait probablement souhaité plus d'humilité et de regrets, justifiés ou non, de la part de M. Voiblet.

Le débat qui s'ensuivit fut tout aussi disputé. Les orateurs se succédèrent pour rappeler l'immense contribution de M. Voiblet au succès de l'UDC Vaud, ou au contraire pour s'en distancier en affirmant qu'il n'était désormais plus possible de continuer à travailler avec lui. Quelques intervenants, trop rares à mon goût, soulignèrent qu'il y avait probablement dans la balance plus que ce qu'on voulait bien dire, des ambitions, des rivalités, des rancœurs, de la sournoiserie assurément. Les faits reprochés s'apparentaient plutôt à des peccadilles - punissables, mais pas au point d'achever dans l'opprobre une carrière politique de plus de trente ans au service d'un parti.

Le procureur de la soirée M. Grangier prit la parole une bonne dizaine de fois, l'avocat de la défense M. Stauber lui répliquant presque aussi souvent. Mais les lignes semblaient fort claires et furent particulièrement visibles lors du vote de deux motions d'ordre réclamées par M. Stauber sur des points techniques. Seules Lausanne et quelques sections urbaines soutinrent les accusés. Lorsque M. Jean-Luc Chollet prit la parole pour affirmer énigmatiquement que "la plupart des gens ici ce soir ont déjà leur opinion quant à ce qu'ils vont voter", la réplique sembla résonner comme un couperet. Il semblait clair que plus rien ne pourrait sauver le soldat Voiblet.

Les délégués étaient face à deux mauvais choix: désavouer leur propre Comité central ou évincer MM. Voiblet et Oberson. Je connais des gens de part et d'autre de ce débat, et à ce stade il n'y avait plus aucun moyen d'en ressortir indemne, chaque délégué ayant voté pour des raisons qui lui sont propres. Le dépouillement du vote final fut connu après deux heures du matin: 91 voix pour l'exclusion de M. Voiblet, 50 contre et 3 abstentions. M. Oberson fut quant à lui exclu par 101 voix pour, 46 contre et 1 abstention.

20160415_voiblet.jpgIl y avait quelque chose d’œdipien ce soir-là - le meurtre du père, pourrait-on dire.

Je ne me prononcerai pas sur la culpabilité de M. Voiblet et M. Oberson sur les faits qu'on leur reproche, mais la punition me paraît sévère. L'exclusion est la plus haute sanction que puisse prononcer une assemblée politique ; dans le domaine religieux, son équivalent serait l'excommunication, dans le domaine militaire, l'arme nucléaire.

L'UDC Vaud vient sciemment de briser la locomotive du parti dans le canton - une locomotive historique, pour le moins. Peut-être certains ont-ils pensé que l'amputation était un choix préférable ; je crains que ce diagnostic ne soit erroné. Par sa ligne de défense, M. Stauber a quelque part déjà annoncé la couleur des prochaines batailles: la crise pourrait dégénérer encore non entre des personnes, mais entre des sections, l'UDC Lausanne lançant une fronde contre l'UDC Vaud, l'affaire se terminant  devant les tribunaux. M. Voiblet garde entière sa liberté de parole et la crise, loin de s'éteindre, pourrait durer des mois, jusqu'aux cantonales.

En fin de compte, je crois qu'hier soir l'UDC vient probablement d'enterrer la reconquête de son siège au Conseil d’État vaudois, quel que soit son candidat. La combativité probable des sections affectées pour soutenir leurs présidents respectifs nourrira les choux gras de la presse pendant les mois à venir, nuisant à l'image du parti. Sachant que certains rivaux de M. Voiblet votaient avant tout pour l'écarter du chemin de leur propre ambition (une mise à mort politique pas forcément nécessaire au vu de l'affaiblissement que représentait déjà l'humiliation de ce Congrès) ce résultat montrerait avant tout que l'UDC Vaud garde ses meilleures balles pour se les tirer dans le pied.

Tout dépend des suites que Claude-Alain Voiblet entend donner à ce verdict.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur Lesobservateurs.ch, le 15 avril 2016

18 commentaires

  1. Posté par Stephane Montabert le

    @Taz: “Ce qui m’a déplu dans cet article, c’est le terme de comploteurs, je n’en vois aucun au sein du comité central et surtout pas Monsieur Grangier.”

    …D’autant moins que le terme n’apparaît même pas dans l’article. Vous avez mal lu.

    “A ce sujet, 14 voix contre deux cela fait beaucoup de comploteurs et ou de gens manipulables au sein du comité central, je pense que vous en conviendrez.”

    Il suffit d’une dizaine de personnes pour faire apparaître des comportements de foule. Quant à la proportion des uns et des autres, je vous laisse décider.

  2. Posté par Théodore J Berseth le

    Procès stalinien !
    Quand des têtes dépassent, on les coupent c’est la triste réalité. L’UDC vaudoise est de loin pas “urbaine”, mais ce qu’elle oublie c’est la thématique zurichoise qui a fait le succès de l’UDC. La guillotine consensuelle ne fera pas gagner l’UDC romande. Elle continuera à stagner. Ce “procès stalinien” démontre la réalité de l’UDC : un parti du système avec une propagande “souverainiste et populaire” pour phagocyter l’électorat patriote au profit de “notables” PLR bis
    D’ailleurs ont-ils soutenu intégralement la pétition contre la reconnaissance d’utilité publique de l’islam ? NON ! ont-ils essayé de convaincre leurs alliés bourgeois ? NON !….on verra bientôt naître une alternative nationale identitaire, sociale et populaire. Et l’UDC hurlera au loup rouge-brun avec toute l’oligarchie médiatico-politique ; à part que ce sera du rouge helvète qui puisera ses convictions dans les origines du pacte de 1291 et du Convenant de Stans -véritable pierre angulaire de notre neutralité- et non pas la défaite de Marignan comme le prétend l’UDC.
    MM Voiblet et Oberson ne vous rattachez pas à des formations politiques éloignées de vos convictions. Ce dont vous êtes accusés se fait dans tous les partis et ça s’appelle le biffage, les “consignes de vote”. Garder vos mandats politiques et continuez votre engagement…..

  3. Posté par Le Taz le

    J’y étais également et nous n’avons pas la même vision de ce qui c’est passé, nous n’avons probablement pas non plus les mêmes informations sur l’affaire. Je n’ai rien contre Messieurs Voiblet et Oberson, loin de la. Mon analyse est qu’il y avait une impossibilité à travailler ensemble entre la direction du parti et la direction de la section lausannoise. Il fallait bien prendre une décision, cela ne pouvait plus continuer comme ça. A mon avis, et ce n’est que mon avis, il aurait été catastrophique que le congrès ne soutienne pas le comité central qu’il a lui-même élu. Comme vous l’écrivez, c’est le futur qui dira si cette décision a été la bonne ou pas. Ce que je peux vous dire, c’est que bon nombre de conseillers communaux élus envisageait de démissionner si le congrès avait désavoué le comité central. Espérons que cette décision douloureuse pour tout le monde permettra de rétablir la sérénité au sein de ce parti et qu’il puisse enfin se développer comme il le doit. En ce qui concerne Monsieur Voiblet, Madame Amaudruz avait déclaré dans la presse qu’elle était prête à l’intégrer au sein de la section genevoise, s’il a la possibilité de rebondir de cette manière, non seulement j’en serais heureux pour lui, mais en plus je lui souhaiterais les plus grands des succès. Ce qui m’a déplu dans cet article, c’est le terme de comploteurs, je n’en vois aucun au sein du comité central et surtout pas Monsieur Grangier. A ce sujet, 14 voix contre deux cela fait beaucoup de comploteurs et ou de gens manipulables au sein du comité central, je pense que vous en conviendrez.
    Nous pourrons parler des détails lors du prochain congrès, je viendrai vers vous.

  4. Posté par Stephane Montabert le

    @Taz: Caché derrière un pseudo, je ne peux dire si vous étiez présent ce soir-là, moi j’y étais et j’ai assisté à tout cela, et je sais reconnaître un réquisitoire quand j’en vois un. Il n’y a rien de honteux d’ailleurs, c’était bien le but de la démarche de M. Grangier de justifier la décision du Comité central, et il n’y est pas allé de main morte.

    “Cet article est partisan car il fait passer Messieurs Voiblet et Oberson comme des victimes et les membres du comité central comme des comploteurs”

    Ce serait donc une hypothèse impensable, selon vous, que quelques comploteurs s’agitent au Comité central d’un parti?

    Personne ne sait s’ils sont coupables ou innocents et certainement pas moi ; mais mon principal grief est dans la sanction que j’estime totalement disproportionnée. J’aurais aimé pour la forme que le Comité central chiffre le préjudice subi, juste par curiosité.

    Ils ne sont pas victimes du verdict de culpabilité, mais de la sentence.

    Maintenant, on peut se retrancher derrière des explications de “confiance rompue” et y rajouter tous les tombereaux d’indignation dont on dispose, la posture n’en paraît que plus artificielle lorsqu’on compare cet épisode à l’affaire Despot, quelques mois plus tôt.

    Mais ces débats ne m’intéressent pas. Je me borne à tirer les conséquences et je pense que l’option choisie est la pire pour tout le monde – les principaux intéressés évidemment, mais aussi à l’UDC Vaud et jusqu’aux membres du Comité Central. Le futur nous dira si je me trompe.

    A un moment il faut arrêter de jouer les vierges effarouchées et se demander si le but d’un parti politique est de conquérir le pouvoir et d’appliquer son programme, ou de battre sa coulpe éternellement parce qu’il n’est pas parfait en laissant le champ libre à ses adversaires. Les purges et les lynchages appartiennent à la seconde catégorie.

  5. Posté par Le Taz le

    En réponse à Monsieur Montabert :
    Cet article est partisan dans le sens que parler de réquisitoire de Monsieur Grangier est très exagéré, ce dernier n’ayant fait que de décrire de manière factuelle toutes les étapes de cette triste affaire, car personne au sein de l’UDC Vaud n’a pris la décision d’exclure Messieurs Voiblet et Oberson de gaieté de chœur. Cet article est partisan car il fait passer Messieurs Voiblet et Oberson comme des victimes et les membres du comité central comme des comploteurs. Si nous reprenons les faits : il y a eu couverture d’affiches de candidats UDC financées par les cotisations des membres du parti par un autre candidat UDC, il est a souligner qu’uniquement les affiches officielles de Madame Despot et de Monsieur Buffat ont été recouvertes. Ceci est déjà inadmissible. Face à cette situation il y a eu toute une série de mensonges pour couvrir les responsables de cette affaire. Il y a donc un problème de comportement et d’attitude. Que devait faire le comité central ? Accepter ce genre de pratiques car l’une des personnes incriminées a un long historique au sein du parti ? Si n’importe quel autre candidat s’était livré à cette action illicite, il aurait été exclu sur le champ et les médias n’en feraient pas tout un cirque.

    Des affaires émaillent depuis bien trop longtemps l’UDC Vaud, le rapport de confiance est rompu entre les deux personnes incriminées et la grande majorité des autres sections. A partir de la, le comité central se devait de prendre ses responsabilités, ce qu’il a fait ! On reconnait un leader à sa manière de gérer les situations difficiles, le comité central s’est montré uni, responsable et courageux. L’on peut apprécier Monsieur Voiblet en tant qu’homme et constater qu’il est impossible de construire un édifice de qualité sur des sables mouvants. L’UDC doit se construire en Suisse Romande sur une ossature de personnes fédératrices et non pas de personnes qui ont tendance à générer des scissions. J’ai eu l’occasion d’assister de mes yeux à une campagne d’affichage UDC dans le canton de Berne, les candidats UDC joignent leurs forces pour poser leurs affiches, ils agissent par zone et ils posent non seulement leurs affiches mais aussi celles de leurs collègues de parti qui sont aussi leurs concurrents internes, voici l’état d’esprit qui manque dans le canton de Vaud et que le comité central souhaite instaurer.

    Messieurs Voiblet et Oberson sont des combattants, deux personnalités attachées à l’indépendance de notre pays, deux personnalités déterminées à préserver notre système de démocratie directe, deux personnalités respectueuses de notre histoire et des valeurs helvétiques. En ce sens ils ont le respect de tous. Sur le fond, il n’y a pas de problème, c’est sur la forme que problème il y a. Quand une majorité n’arrive plus à collaborer avec une minorité et que de plus cette minorité campe sur ses positions en refusant un dialogue constructif, la seule issue c’est la séparation.

    J’espère avoir répondu à votre question

  6. Posté par Peyhem Veys le

    @ Dominique Baettig: en tous cas, c’est l’image que donne d’elle l’UDC vaudoise. Une perpétuelle lutte intestine entre les rats des villes (c’est une image bien sûr) et ceux de la campagne. Reste à savoir quelle tendance ils représentent, celle molle qui perd et qui se compromet (comme leur “brillant” candidat au Conseil d’Etat qui n’avait même pas mis le logo UDC sur ses affiches) ou celle qui lutte et qui gagne. Mais pour finir, ils vont tout gâcher dans un canton au très bon potentiel. Mais cela reste bien évidemment des typiques vaudoiseries. Dommage…

  7. Posté par Pierre-Alain Tissot le

    Malgré quelques peccadilles servant de prétexte, Monsieur Voiblet n’a pas démérité et il y a beaucoup d’ingratitude de la part d’une majorité de l’UDC vaudoise.
    Même si c’est démocratique, cette exclusion ressemble à bien d’autres procédures partisanes peu reluisantes comme, par exemple, la mise au pilori de Nicole Bardet des Verts fribourgeois, pour atteinte à la pensée unique imposée par la gauche féministe.

  8. Posté par Baettig Dominique le

    Triste spectacle d’une UDC intrigante qui cherche surtout à couper les têtes urbaines émergentes et bénéficier d’un consensus au sein de la classe politique…Ceux qui croient encore qu’il y a là du potentiel populaire, populiste, souverainiste, démocratique direct se mettent le doigt dans l’œil. Un parti du Système avec du marketing “profilé” pour siphonner des électeurs et placer des carriéristes consensuels !

  9. Posté par S. Dumont le

    Stéphane Montabert. J’espère que l’UDC vaudoise va trouver sa perle rare et je regrette infiniment cette situation, au moment où le canton de Vaud et Lausanne notamment, a grand besoin de l’UDC. Mais vous n’êtes pas sans savoir comment fonctionne la politique avec ses coups tordus, sa jalousie, ses élections oui en face et non derrière et ses fuiteurs. Je l’invite donc à faire le ménage dans ses membres et à changer sa manière de communiquer avec la presse afin d’éviter toutes mauvaises interprétations.

  10. Posté par Andrea le

    Et en même temps, la sécurité des citoyens régresse, les Conseillers Fédéraux et une grande partie du parlement s’asseyent sur la Constitution, les médias “forts d’avoir gagné” le bras de fer sur la redevance consolident leurs méthodes dignes de Goebbels pour faire leur promo gauchiste et j’en passe.
    L’UDC, mais la vaudoise surtout, me déçoit de plus en plus. Guy Parmelin est un mou, Ueli Maurer se satisfait désormais derriere son boulier rassuré par les ronds-de cuire qu’il a pu rechausser aux finances.
    Le seul espoir qui me reste est que tous les mouvements qui représentent une vraie droite citoyenne et non institutionnelle puissent se mettre ensemble. Et si M. Voiblet pouvait s’en faire le coordinateur, je serai tenté de le rejoindre.

  11. Posté par Stephane Montabert le

    @Taz en quoi cet article est-il partisan?

    “Vous pensez sérieusement que les deux tiers des délégués sont des comploteurs ? (…)Ca fait beaucoup de comploteurs parmi les délégués, environ 110… Vous ne trouvez pas ?”

    Il n’y a pas besoin d’être un “comploteur” pour avoir voté l’exclusion de M. Voiblet ; il suffit d’avoir été convaincu par le réquisitoire de M. Grangier, d’avoir choisi de suivre l’avis de l’autorité supérieure du Comité central face aux accusés, de voter selon des sympathies ou des antipathies personnelles. Cela fait plein de raisons et certaines pas toujours rationnelles.

    Ce que ces gens ne comprennent pas, c’est qu’en agissant de la sorte ils viennent de s’aliéner (et le mot est faible) la section de Lausanne toute entière. Je pense que la plupart des membres du Comité seront pour longtemps des Persona Non Grata là-bas, et on imagine mal les UDC Lausannois se mobiliser pour leur candidature dans la moindre élection pendant, disons, les dix prochaines années.

    Or, comment gagner une élection vaudoise, et en particulier une élection de personnes comme le Conseil d’Etat, avec une ville comme Lausanne où l’UDC fera campagne à reculons?

    C’est un peu de la stratégie politique de base, indépendamment de ce qu’on pense de cette histoire d’affiches dont personnellement je me fiche comme de l’an quarante, mais ce raisonnement était hélas hors de portée de la plupart des gens présents dans la salle, membres du Comité central compris, et probablement de beaucoup de spectateurs de cette affaire, dont vous.

  12. Posté par Jeferson le

    J’ai déjà dit tout le mal que je pensais de ce personnage il y a un mois, il n’y a pas de raison de passer une seconde couche ( http://lesobservateurs.ch/2016/03/11/claude-alain-voiblet-exclu-de-ludc-vaud/ ).
    Il est temps que l’UDC Vaud se trouve des candidats de valeur, dignes et sérieux. Guy Parmelin est sorti de ses rangs, d’autres suivront.

  13. Posté par Le Taz le

    Ne vous laissez pas convaincre par ce genre d’articles partisans. Si le cas en est arrivé la, c’est qu’il y a des raisons. Pourquoi le comité central a-t-il voté l’exclusion de Monsieur Voiblet à 14 voix contre 2 ? Comment se fait-il qu’environ les deux tiers des délégués ont décidé de confirmer l’exclusion de Monsieur Voiblet ? Vous pensez sérieusement que les deux tiers des délégués sont des comploteurs ? Un peu des sérieux, réfléchissez au lieu de réagir émotionnellement. Ca fait beaucoup de comploteurs parmi les délégués, environ 110… Vous ne trouvez pas ?

  14. Posté par Jean j,r, chappuis le

    Incroyable ! avec un support de plus de 38% on exclu Mr Voiblet , ce parti est gangréné et Kévin Grangier doit démissionner; il se prend pour qui?? l’UDC a besoin de gens solides et compétent, pas des manipulateurs !

  15. Posté par Christian le

    Regrettable pour lui et le parti!

  16. Posté par Pierre Steiner le

    Merci à Stéphane Montabert. Ce résumé de la séance est très intelligent. Je pense depuis longtemps au sujet de cette affaire qu’il s’agit essentiellement d’un règlement de compte initialisé par certains rivaux de Voiblet. C’est regrettable car l’UDC VD n’a pas besoin de cela. De plus ils ne disposent pas d’un personnel politique riche en leaders potentiels.

  17. Posté par aline le

    C’est regrettable, M. Voiblet a fait énormément de choses pour ce parti. Mais je suis sûre qu’il trouvera sa place dans une autre section de l’UDC. La section lausannoise regrettera tôt ou tard cette décision, déjà affaibli par d’autres mésaventures.

  18. Posté par Tommy le

    Je ne connais pas personnellement Monsieur Voiblet, mais je considère que ces méthodes de mise à l’écart dont il a été victime sont dignes d’une dictature soviétique.
    Humiliation publique, présence des médias, de gauche bien sûr, pendaison sans recours possible.
    On ne frappe pas un homme à terre. ( contrairement aux criminels importés qu’une certaine gauche défend)
    Ce dernier a subi un traitement ignoble, et je présente ma sympathie autant à l’homme qu’au politicien .

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