"Il a accepté de rester dans une école dans laquelle potentiellement il pouvait avoir des contacts avec les filles". Ces mots dans la bouche de Francine Novel, directrice de l'ECG Jean-Piaget à Genève, démontrent une fois de plus la veulerie dont les autorités concernées font preuve face aux revendications communautaristes. La femme réagissait au fait qu'un élève nouvellement converti exigeait de ne plus avoir de contacts physiques avec la gent féminine, ajoutant que le jeune homme avait tenu bon dans ses prétentions. Effectivement, l'élève a tenu bon et il a gagné, tout comme l'école a abdiqué et a perdu. Comblée de faire savoir de quelle manière elle a géré le problème, la directrice met l'accent sur le terme "rester", saluant ainsi la bonne volonté du nouveau prosélyte qui fait œuvre de tolérance en acceptant de suivre un enseignement qu'on a taillé sur mesure pour lui au mépris de nos valeurs élémentaires.
Non seulement, cette femme lâche tolère l'intolérable mais se félicite de l'ouverture d'esprit de son vis-à-vis. On croit rêver. Par ce geste, la dame introduit le vers du communautarisme dans le berceau du vivre ensemble. Elle admet que l'école est désormais à la carte, où chacun peut venir réclamer les adaptations les plus choquantes au nom du respect d'autres croyances et convictions.
C'est bien précisément l'inverse qu'il convient de faire. Tenir tête et rester intransigeant sur nos valeurs, sur le respect de nos racines, de ce qui constitue notre identité suisse. Entrouvrir la porte, c'est laisser entrer tous les courants. Dans ce cadre, une exigence comblée, c'est l'annonce de la suivante, plus grande encore, devant laquelle il faudra aussi baisser la tête aux mêmes motifs que la précédente.
Avec ces accommodements raisonnables, avec le pragmatisme dont les vaincus se réclament, ce sont nos valeurs qui se diluent, qui fondent au soleil d'un autre âge. Le respect de la femme, acquis de haute lutte par nos courageuses devancières, ne saurait être remis en cause sous quelque prétexte que ce soit. Nous vivons dans une société où le respect mutuel prévaut et doit être défendu.
En justifiant leur manque de courage, nos autorités mettent en musique le naufrage qui ne manquera pas d'arriver si nous persévérons dans cette direction. Il nous appartient d'imposer le respect de nos valeurs, sans les relativiser aucunement. Si d'aventure l'un ou l'autre ne savait s'en accommoder, c'est à lui d'en tirer les conséquences, pas à nous.
Mais, Chère Madame, cette lâcheté est la même qui a laissé entrer dans les écoles le racket de plus faibles par les plus forts, l’arrogance des élèves envers les profs, la culture du jeune révolté qui fait plier le prof et en est applaudi.
Cet exemple, n’est que la suite logique de la déconstruction de l’autorité. La conséquence naturelle de la prise des écoles par un gauchisme soixante-huitard. C’est la lâcheté érigée en modèle pédagogique par des cohortes de professionnels et intellectuels du psycho-pédo-sociomachin.
L’aspect positif de ce que nous sommes en train de constater est de lever le voile (pardon pour le choix du mot) sur ce qui se passe dans les institutions conquises par ce ramassis de gauchistes. Il y aura encore la santé, on le constate dans le journalisme, mais personne n’a commencé dénoncer ce qui se passe dans le milieu judiciaire, où des décisions de justice iront dans le même sens.
Je me fais encore l’illusion qu’un jour la manivelle changera de direction.
” Une école dans laquelle il pourrait avoir des contacts avec des filles…”
Mmmmh, encore faudrait- il savoir de quels genres de contacts on parle..
Lorsque ces musulmans auront pris conscience de notre renoncement, de notre faiblesse et de notre honte d’être occidentaux, les braguettes vont se délier, alors que nous, nous nous lierons la bouche pour ne pas offusquer ces intrus, scandant intérieurement que ” on ne savait pas, on n’aurait jamais pensé que…”
Nous autres Suisses délions nos bourses ( porte- monnaie, donc) pour ces chameliers, alors qu’eux , ce sera bientôt la braguette.
Madame la Directrice, allez vous faire reprogrammer, le lavage de cerveau et le conditionnement auquel vous avez été soumise ne donne pas de résultats encourageant, bien au contraire !!! et vous avez perdu et votre discernement d’adulte, et votre bon sens et le respect des valeurs de votre pays, VALEURS POUR LESQUELLES VOS PARENTS, ET LES GENERATIONS VOUS AYANT PRECEDE ONT TRAVAILLE………
Vous êtes donc devenue une honte pour la vraie démocratie……………….et êtes probablement l’exemple type de bêtise que décrit Michéa dans son livre : “l’enseignement de l’ignorance”
Une analyse brillante sur la situation et les enjeux par Jacques Sapir
Multiculturalisme et culture politique
PAR JACQUES SAPIR · 11 AVRIL 2016
La question du « multiculturalisme » est aujourd’hui posée tant à droite qu’à gauche. Mais, le terme contient des ambiguïtés. Il peut prendre en effet des sens différents dans des contextes nationaux eux-mêmes différents[1]. Les polémiques soulevées par l’usage de ce terme ont fait rage depuis maintenant près de quinze ans en France. Il convient donc d’en préciser le sens si l’on veut avoir, sur ce point, un débat utile. On comprend l’importance de la notion à travers le concept de « culture politique ». Cette dernière implique un rapport aux institutions, aux règles (explicites et implicites) du débat politique, à l’histoire de ces institutions et de ces règles qui soit commun afin que puisse se construire un réel espace de débat. Sans cette culture politique partagée, la société court le risque de la guerre civile de ce qu’Hobbes appelle le « guerre de tous contre tous »[2]. Le partage de bases communes, organisant une convergence des représentations, mêmes est surtout si ces représentations sont contradictoires, est une nécessité afin qu’existe ce que l’on appelle un « peuple ».
(…)
http://russeurope.hypotheses.org/4855
Absolument juste. Voir aussi l’édito de samedi de Markus Somm dans la Basler Zeitung qui va dans le même sens :
http://bazonline.ch/schweiz/larifari-in-therwil/story/31238352