Une nouvelle formation politique d’extrême droite voit le jour en Suisse (Màj. de la RTS : c’était en réalité une action artistique)

Le lancement annoncé mercredi d'une nouvelle formation d'extrême droite en Suisse, présentée comme une alternative à l'UDC, était en réalité une action d'un groupe de théâtre bernois.

L'invitation au lancement de ce nouveau mouvement nationaliste, le Junge neue Volkspartei, était un "happening" politique, une réflexion sur les préjugés par rapport aux étrangers, notamment les migrants économiques obligés de quitter leur pays sans perspective.

La troupe de théâtre a joué sur tous les clichés associés à la droite conservatrice, avec, entre autres, une affiche montrant des moutons noirs, dans un cadre cependant plus bucolique que celui de la version originale.

Mobilisation des milieux culturels

Le vocabulaire de leur programme, envoyé mardi à notre rédaction, était très proche de celui de l'UDC. On retrouvait notamment les notions de "classe politique" et "élite" déconnectées, chères à Christoph Blocher.

La présentation avait les traits d'un événement sérieux, porté par un argumentaire politique détaillé et une organisation, dont l’existence n’a jamais été démentie par les auteurs lors de l’échange de mails. Mais ce n'était au final qu'une publicité pour une pièce politique.

RTS

Ci-dessous, l'ancienne version ( version que la RTS a supprimée) :
Un nouveau parti d'extrême droite, baptisé le "Jeune et nouveau parti du peuple", dévoile mercredi son programme à Berne. Il se présente comme une alternative à l'UDC et comme le pendant de droite d'Opération Libéro.

"La Suisse a besoin d'une nouvelle droite nationaliste, car l'UDC ne rassemble plus de majorité", c'est le constat que dresse ce nouveau mouvement politique, après le refus en votation de l'initiative contre les criminels étrangers le 28 février.

Ce nouveau parti du peuple (Junge neue Volkspartei) estime "que l'islamisation de la Suisse n'est plus rampante, mais qu'elle progresse de manière fulgurante". Parmi ses principales revendications: un contrôle militaire aux frontières, pas plus de dix nouvelles demandes d'asile par jour, la dénonciation de la Convention européenne des droits de l'homme, l'interdiction des mosquées ou encore la suppression de l'aide au développement.

 

9 commentaires

  1. Posté par Dufour R. le

    Les partis mondialistes sont largement majoritaires en Suisse : PLR+PS+PDC+PBD+Ecolo.
    Ce sont les francs-maçons qui ont pratiquement infiltré toutes les institutions, Universités, médias, syndicats, organisations patronales, partis politiques, finance internationale, etc.
    Ils se servent de toutes les idéologies (politiques, économiques, religieuses) dans le but d’instaurer leur nouvel ordre mondial. Ils suivent leur agenda. Faites des recherches sur Internet à propos du “Protocole de Toronto 666” pour plus d’informations à ce propos.
    Par conséquent, il est pratiquement impossible en Suisse d’obtenir une majorité de partis “patriotes”, et dans la plupart des pays de l’Europe de l’ouest c’est exactement le même problème !

  2. Posté par Pierre H. le

    @Peyhem Veys

    Et donc, la configuration du Conseil Fédéral n’est pas conforme à la politique voulue par le peuple…

  3. Posté par Peyhem Veys le

    @ sophie edouard: “2 UDC au conseil fédéral qui plient sous Sommaruga”. Ce n’est pas tout à fait comme ça. C’est plutôt: 2 UDC au conseil fédéral qui doivent plier face aux 5 conseillers fédéraux qui ne le sont pas ! C’est peut-être une meilleur définition car lors des votes, Ueli Maurer, seul à l’époque, disait: “Que voulez-vous que je fasse ? A chaque votation du CF, c’est 6 contre 1, et parfois quand j’ai de la chance, c’est 5 contre 2 “. La donne à changé, un peu, mais pas assez…

  4. Posté par Hérodote le

    C’est où le bureau d’inscription?

  5. Posté par aline le

    Nouveau parti extrême-droite en Suisse? Poisson d’avril?

  6. Posté par Le pragmatique le

    Leur programme me va bien mais je doute de l’avenir de ce parti qui je suppose n’a aucune vision sur les questions économiques et autres.
    Déjà que l’UDC peine à s’imposer…

  7. Posté par sophie edouard le

    effectivement déçue par l’UDC qui devient une fausse défense du peuple en faisant trop de concessions. 2 UDC au conseil fédéral qui plient sous Sommaruga. Maintenant agir juste et ne pas envoyer des initiatives qui ne pénalisent pas notre immigration intégrée sinon c’est voué à l’échec en ne visant pas les vrais problèmes que la Suisse rencontre.

  8. Posté par Jack Palance le

    On s’inscrit où ??????

  9. Posté par Carole le

    Il est temps de barrer la route aux socialistes complètement allumés et complices. Ils nous imposent des décisions allant contre notre volonté, contre notre sécurité, contre nos libertés, contre le bon sens, contre l’économie, contre nos modes de vie. Nous ne voulons pas vivre comme en Arabie Saoudite ou comme à Marseille, mais ils s’en moquent.

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