La nouvelle campagne: Pour les CFF, nous sommes des “râleurs” et des “pinailleurs”

Wagons sales, puants, surchargés, fenêtres bloquées, des voyageurs debout, des trains qui n'arrivent pas à l'heure avec les problèmes qui en découlent dans nos relations professionnelles, des correspondances ratées sans solution de rechange, des contrôleurs arrogants, monopole... mais pour les CFF nous sommes des "râleurs".

Il est vrai que pour les fonctionnaires des CFF (même si ce statut n'existe plus, les salaires restent bien au-dessus du privé, avec sans doute des augmentations automatiques...) les problèmes engendrés par leurs manquements ne leur cause aucune conséquence. Cette situation ne les prive pas de lancer leur nouvelle campagne:

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Évidemment aussi, une hausse des tarifs est encore prévue fin 2016. Il est vrai que la dernière remontait à... décembre 2014. Beaucoup trop loin au goût des CFF. C'est tout juste si nous ne sommes pas aujourd'hui, nous clients, au service des CFFPendant ce temps, le patron des CFF a gagné en 2014 plus d'un million, bénéficiant d'une augmentation de 10%.

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Avez-vous déjà vu une entreprise privée traiter les clients de cette manière?

Nos remerciements à Yvonne Maeder

7 commentaires

  1. Posté par Franz le

    Avant de trop stigmatiser les CFF, il convient de relever le comportement grossier, ordurier des voyageurs, résidu de mai 68, socialo-marxiste, ces trous-du-cul écologiques qui sèment la merde. Que les CFF collent des amendes d’au moins CHF 2500.00 à celles et ceux qui étalent leurs godasses sur les sièges, jettent leur papier par terre, se comportent comme des porcs (insulte au vrais porcs bien plus propres). Il est temps de rétablir les faits et d’arrêter de systématiquement accabler le service public.

  2. Posté par Peter Bishop le

    Je prends les transports publics tout les jours et si il y a bien un facteur qui est ignoré ici c’est : le public !
    A savoir que si vous prenez les transports publics dans une région où il n’y a pas ou peu d’étrangers (particulièrement français, africains, arabes et cie), les transports sont plus respectés ainsi que l’entrée/sortie des wagons, etc…

  3. Posté par Peyhem Veys le

    @ Sergio Morosoli: il me semble pourtant que les CFF ont une obligation de résultat. Celui-ci, si je ne m’abuse, est négocié annuellement entre les CFF et la brillantissime Doris. Et ils doivent dégager un bénéfice, soit un impôt supplémentaire pour la populace. Rien ne dit cependant que si cette obole étatique n’était pas remise à la confédération, elle soit utilisée pour baisser les prix. Mais il y a deux considérations à cette situation: nous voulons voyager dans des wagons de luxe pour rien (sauf en Valais où l’on recycle les vieux wagons) et que nous avons (encore) un voyagiste sur lequel il est encore possible de compter. Même si la situation se détériore. La faute, une fois encore, en revient au CF, qui pour jeter l’argent par les fenêtres, lors de leurs multiples voyages, a systématiquement économisé sur les infrastructures. Ainsi, les automobilistes paient une taxe sur l’essence de plus en plus élevée pour un réseau routier de plus en plus inadapté. De ce fait, on prend le train, et lui est maintenant surchargé. La solution serait que nos autorités appliquent l’initiative sur l’immigration de masse et dépensent ce qui est versé pour le réseau routier pour le ……………….réseau routier…

  4. Posté par pierre-Henri Reymond le

    Les trains en retard? J’ai une Seiko Astron calée sur satellites. Variation de 1 seconde par 100000 ans! Fort de cet équipement j’ai constaté à plusieurs reprises que des trains partent en AVANCE! De 30 à 45 secondes.

  5. Posté par Yves le

    @Hotch : Donc, pour résumer, aux CFF, il y a trop de ballast 😉

  6. Posté par Hotch le

    Je me permets quelques remarques de l’intérieur :
    – même si cette campagne est aussi inutile que coûteuse, elle vous invite à communiquer directement vos mauvaises expériences sur leur site (basées sur des faits et pas sur le ramassis “CFF-bashing” que vous étalez en vrac au début de votre article)

    – à mon avis, le problème des coûts élevés provient (en partie) d’un trop grand nombre de cadres intermédiaires et supérieurs qui ne servent qu’à remplir des vides dans la pyramide hiérarchique (2 chefs = obligatoirement 1 chef-chef au dessus, etc jusqu’au sommet; tout ce petit monde passe 80% de son temps en séances dont rien de productif ne sort, et au final plus personne n’est directement responsable en cas de problème)

    – il y a également un grand nombre de pseudo consultants externes payés grassement pour des tâches qui devraient être effectuées par les collaborateurs en place.

    – un autre facteur de coûts inutiles se situe dans la communication, par exemple la campagne de pub actuelle qui n’apportera pas un client de plus.

    – il y aurait encore beaucoup à dire, mais pour conclure, je vous laisse vos illusions sur les salaires qui seraient supérieurs à ceux des entreprises privées, car ce n’est (malheureusement) pas le cas, du moins pour ceux qui ne font pas partie de l’encadrement supérieur. Si vous le voulez, je veux bien comparer mon salaire CFF à la moyenne du privé pour une fonction et des responsabilités identiques. S’il est au dessus je vous verse la différence et s’il est au dessous c’est moi qui encaisse. Connaissant les deux chiffres je ne prends pas trop de risques et ça me payera des vacances.

  7. Posté par Sergio Morosoli le

    C’est un monopole d’État. Clientèle captive, pas de concurrence et aucune obligation de résultat. D’où viennent ces modèles ?
    Je sais, c’est un peu facile et simpliste, mais tout de même, les profiteurs de ces systèmes sont bien trop nombreux.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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