Les attentats de Paris et Bruxelles doivent servir de leçon

 

Les attentats du 13 novembre dernier à Paris et les attaques terroristes du 22 mars à Bruxelles doivent inciter les services de renseignement de différents pays à renforcer leur coopération, estime Philippe Moureau, ancien maire de la commune de Molenbeek.

 

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Un commentaire

  1. Posté par jeff le

    Paris ( 07/01/2015+13/11/2016), Bruxelles( 22/03/2016+….???). Combien de fichés S dans la nature? Selon le journal FIGARO, 11.400 personnes, à des échelons très divers, seraient dans ce fichier. Toutes les entreprises concernées, et même les syndicats, s’accordent à reconnaître que des « radicalisés fichés S » sont employés dans des zones jugées sensibles, aussi bien dans les aéroports de Paris et de toute la France mais également à la SNCF, à la RATP et dans bien d’autres services publics et privés. Ils opèrent dans des zones dangereuses pour notre sécurité. On a constaté que, uniquement sur la plate-forme de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, 57 agents assermentés, soupçonnés de radicalisation, s’étaient vus retirer leur habilitation. La direction d’Air France se refusait alors à tout commentaire.

    Combien de dizaines qui ne sont pas encore soupçonnés de radicalisation (où qui savent mieux la dissimuler) sont toujours en activité dans des endroits jugés très sensibles ? Aujourd’hui, le patron d’ADP (Aéroports de Paris), Augustin de Romanet, nous informe que 4.000 casiers appartenant au personnel ont été perquisitionnés et que 70 « badges rouges » (badges qui permettent l’accès aux zones interdites au public) ont été retirés pour des « raisons de radicalisation ».

    M. Romanet ajoute que 85.000 personnes possèdent l’un de ces « badges rouges » et que, depuis les attentats, 100 % des bagages en soute sont désormais contrôlés, contre 30 % auparavant. Malgré toutes ces confirmations, il n’est toujours pas autorisé de communiquer aux entreprises qui en font la demande la liste des « fichés S » afin qu’elles puissent sinon les licencier tout au moins les déplacer, les muter vers d’autres postes.

    Donc des « radicalisés » sont probablement toujours employés dans ces entreprises et peuvent circuler librement dans des zones jugées très sensibles. Ajoutons à ce risque important, et invisible, l’information des services de renseignement qui estiment à 438 le nombre de djihadistes, de terroristes qui se promènent actuellement en France, en toute liberté bien que surveillés, et que ce nombre est en augmentation constante : plus de 30 % depuis le mois de mai 2015.
    Il semblerait que la police n’ait pas les moyens de suivre tous les fichés S. Cependant, l’état investit beaucoup d’argent en diffusant sur la plupart des chaînes de télévision jusqu’au 10 avril, cela coïncide avec la Semaine d’éducation contre le racisme et l’antisémitisme, du 21 au 28 mars. D’un coût de 3 millions d’euros, elle s’inscrit dans le cadre du «plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme» doté de 100 millions d’euros sur trois ans. Un tel budget serait suffisant pour recruter et former des policiers, des gendarmes et des douaniers et emprisonner tous les fichés S. Mais ne nous y trompons pas l’échéance des élections législatives s’approche. Il est plus intéressant pour les statistiques électorales de mettre des pierres dans le jardin du FN que de donner des moyens aux forces de l’ordre.

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