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Mon compatriote Korzybski a créé la science de la sémantique. Dans ce cadre il s’amusait également à créer des mots. Ainsi “avantard” était une avance sur le retard qu’on comptait prendre, “retavance” un retard sur l’avance qu’on escomptait.
On invente actuellement des vilains mots, comme BRICS, Brexit, etc. Leur utilisation n’ajoute rien au débat mais détériore encore un peu plus notre belle langue. Rivarol, qui a vanté la qualité de la langue française, se retourne dans sa tombe. L’anglais permet avec 600 mots de s’exprimer, pas le français mais à force de le faire rétrécir on ampute les facultés du bon peuple de raisonner et de s’exprimer, ce qui est bien sûr l’effet recherché.