Contrairement à Nicolas Sarkozy, Marion Maréchal-Le Pen n’a pas besoin d’être droitisée. C'est ainsi que Marion Maréchal-Le Pen explique, avec humour, qu'elle n'a pas besoin des conseils de Patrick Buisson (extraits adaptés d'un article du Parisien qui lui est consacré ; voir lien vers source en bas de page) : La benjamine de l’Assemblée continue d’élargir ses réseaux au sein de la frange de la droite séduite par son positionnement national-conservateur. Pendant la campagne des régionales, celle qui a fondé sa doctrine sur les lectures d’Ernest Renan, Maurice Barrès et Jacques Bainville, a même discrètement rencontré deux figures de la droite conservatrice catholique : Philippe de Villiers et Patrick Buisson.
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"Dans la jeune génération, la seule qui pourrait fédérer une partie du FN et une partie de la droite, c’est elle", confie Villiers, qui lui a offert un exemplaire dédicacé de son best-seller. Quant à Buisson, ex-conseiller de Sarkozy à l’Elysée, l’entrevue a eu lieu de manière plus improvisée, à la sortie d’une émission. "Il l’a reçue dans son bureau de la chaîne Histoire. Et le contact est très bien passé", raconte une connaissance commune. De quoi ont-ils parlé ? "Je n’ai pas besoin des conseils de M. Buisson", répond, tranchante, Marion Maréchal-Le Pen. "Car, contrairement à M. Sarkozy, je n’ai pas besoin d’être droitisée". Elle s'agace quand on l’interroge sur ses ambitions présidentielles et la possibilité d’une rivalité, un jour, avec sa tante.
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"C’est de la politique-fiction", renvoie systématiquement la jeune femme, qui n’a jusqu’à présent jamais fait défaut à Marine Le Pen. "Marion, c’est comme ma fille", dit d’ailleurs d’elle la présidente du FN. Mais l’histoire sera-t-elle la même après l’élection suprême de 2017 ? "Si Marine est battue, ça va remuer dans les brancards. La seule qui pourra maintenir la baraque en état et assurer une nouvelle donne politique avec un courant national-conservateur, c’est Marion, analyse un stratège du parti. Elle n’aura même pas le choix. Elle devra faire face à ses responsabilités".
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Au 'Carré', siège du FN à Nanterre, on rit à l’idée d’un tel scénario. Et pourtant, "Si Marine perd à nouveau en 2017, je ne vois pas comment elle pourra encore prolonger le désir jusqu’en 2022 auprès de nos électeurs. On n’est plus à l’époque de Georges Marchais et du candidat à vie", reconnaît un permanent (fin des extraits adaptés d'un article du Parisien qui lui est consacré ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/ce-qu-elle-a-derriere-la-tete-29-02-2016-5584885.php
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Et en plus, elle est blonde, jolie, intelligente et sensée. ça nous change du microcosme politique en général…