Sommaruga fait la leçon à l’UDC après la déroute de l’initiative

Simonetta Sommaruga, la cheffe du Département de justice et police, était détendue, ce dimanche, en entrant dans la salle de presse. Elle rigole avec sa collègue Doris Leuthard, qui l’a emporté sur le Gothard, avant de régler indirectement quelques comptes avec l’UDC. «Le peuple a décidé. Il a rejeté l’initiative de mise en œuvre par 58,9% des voix», démarre-t-elle. Elle va marteler cette même phrase… dans les trois langues officielles. Le message est clair: l’UDC doit arrêter de dire qu’il incarne la volonté populaire. Après avoir manié la trique, elle enfile son gant de velours pour tendre la main aux sympathisants UDC.

Les trois principaux enseignements

«Cette votation était très importante pour trois raisons: un, c’est une profession de foi en faveur des secondas et des secondos; deux, les citoyens ont défendu une attaque contre l’Etat de droit; trois, ils ont aussi manifesté leur attachement à la séparation des pouvoirs. C’est un grand signe de maturité.»

Une démocratie qui vit

«Nous avons assisté à une démocratie qui vit (Christian Hofer: De nombreux Conseillers fédéraux qui critiquent l'initiative et des organisations de personnalités qui militent ouvertement contre l'UDC, c'est cela la démocratie pour elle). Il y a quelques mois, personne n’aurait parié sur un rejet de l’initiative. Or la société civile s’est levée. Des jeunes se sont politisés. Il y a eu des appels, des pétitions, des manifestes et une communication tous azimuts via les réseaux classiques ou sociaux. Et ce sur des thèmes comme l’Etat de droit, qui ne passent pas pour très sexy. Cette démocratie qui vit est fascinante

La haine et la main tendue

«On peut se réjouir d’une démocratie vivace. Il faut cependant constater qu’il y a eu aussi de la haine pendant cette campagne. Il existe un fossé entre villes et campagnes, entre ceux qui sont ouverts au monde extérieur et ceux qui sont sceptiques ou opposés à cette ouverture. J’ai deux messages aux citoyens majoritaires du jour: continuez de vous engager fortement et construisez des ponts avec ceux qui ont voté pour l’initiative.»

Source

Rappel: Le PS, le PBD, le PLR veulent faire revoter sur la Libre circulation. Étrangement ici on ne parle plus de démocratie à respecter!

8 commentaires

  1. Posté par Cenator le

    Voilà deux jours que la Radio romande répète l’expression “un sursaut de la société civile”. J’apprends ici que SS parle le même langage. Comme si le premier parti de Suisse ne faisait pas partie de la “société civile”, c’est-à-dire la société des citoyens.

  2. Posté par Jeferson le

    Cette cruche ne fait même pas la différence entre secondos et secondos criminels. Cette manière infantilisante de faire l’amalgame est tout simplement honteuse. Si j’étais un secondos, je me sentirais diffamé et je porterais plainte contre cet illégitime ersatz de conseillère fédérale.
    Elle ne fait rien. Refuse d’appliquer les décisions populaires qui lui déplaisent. S’enfonce constamment dans le dogmatisme aveugle et cette forme de clientélisme dégueulasse. Non seulement ce Staline en jupon va faire des bisous à ce grand singe de Juncker, mais elle a décidé de vendre la Suisse à l’étranger. Elle est nocive. Il est temps qu’elle parte, ou que nous trouvions une manière légale d’exiger son départ.
    C’est la pire de tous, l’histoire ne retiendra rien de positif de son passage au CF. A l’heure où l’Autriche et la Hongrie ferment leurs frontières, la Suisse ouvre grandes ses portes comme une vieille putain ses jambes. Ces connards de gauchistes avec leurs belles théories veulent des étrangers criminels? Il vont en avoir. Qu’ils ne viennent pas pleurer ensuite. Et surtout, qu’ils ne comptent pas sur moi pour les défendre. J’ai des armes, des munitions et des compétences. Je les utiliserai pour défendre mes amis et ma famille. Pas les connards qui ont fait entrer les loups dans la bergerie.

  3. Posté par Tommy le

    Je pense que SS essaie surtout d’ exprimer notre soumission face aux ukases de l’ UE. Lorsqu’elle déambule dans les salons bruxellois, mieux vaut jouer le rôle de l’élève soumise qui a bien appris sa leçon. Et continuer de faire comme s’il n’y a pas de problèmes en Suisse, que tout est sous
    controle. Elle me fait penser à une dame patronnesse organisant un thé de charité dans un pays dévasté par la vermine, tout en se bouchant le nez.

  4. Posté par Julie le

    Le peuple fait bientôt la leçon a Madame Sommaruga ???
    Plusieurs années que nous attendons qu`elle applique notre votation populaire “pour que les pédophiles ne puissent pas travailler a vie avec nos enfants a leurs sorties de prison.
    Un suisse sur deux a accepté cela … plus marche blanche … Une promesse pour début janvier 2015 , on attend toujours … Madame Sommaruga à la place de faire la leçon au premier parti suisse , faites votre travail!!!

  5. Posté par bigjames le

    J’aime bien le piano, mais elle , elle me fout la gerbe.

  6. Posté par groudonvert le

    Sans cette initiative, j’aimerais bien savoir quelle loi vous nous auriez pondu Madame !

  7. Posté par lucie le

    La France a hollande, nous avons sommaruga

    Même situation politico-humaine explosive, même mollusque au pouvoir.

  8. Posté par Pehem Veyh le

    Quelle leçon ? Une leçon de piano ? Cette gourdasse n’a de leçon à donner à personne. Assise sur un revenu plus que pittoresque, au vu de ses prestations, qu’elle vienne nous expliquer comment on vit avec un salaire ordinaire. Nous, on a pas de résidence surveillée, où la police fait des rondes nombreuses et régulières et nos appartements ne font pas 300 m2. Pour se protéger, on compte sur nos autorités (un tout petit peu) et sur la police (beaucoup). Mais elle ne peut pas être partout, vu qu’on lui restreint ses moyens pour les dilapider dans le social ! Merci la pianiste, et ouste…

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