D'un côté, la France accueille des dizaines de milliers de "migrants" (de jeunes islamistes pour beaucoup d'entre eux), et, la France, tolère sur son sol des zones mahométanes de non-droit et des prédicateurs salafistes ; d'une autre côté, la France envoie une poignée de barbouzes en Libye. C'est ridicule.
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Laurent Lagneau nous explique (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Pour traiter les problèmes sécuritaires qui affectent non seulement la Libye mais aussi ses voisins et l’Europe, la ligne officielle avancée par les puissances occidentales est d’attendre la mise en place d’un gouvernement libyen d’unité nationale pour ensuite lancer, à sa demande, une opération militaire dont l’objet serait avant tout d’apporter un soutien aux forces locales. Or, pour le moment, on en est encore loin. La Libye est déchirée entre deux factions rivales qui soutiennent chacun un gouvernement et un Parlement. Et cela fait évidemment le jeu des groupes jihadistes, dont la branche libyenne de l’État islamique (EI ou Daesh).
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Laurent Lagneau : Cette dernière profite du chaos ambiant pour étendre son influence, nouer des alliances avec des tribus perméables à son idéologie et recruter de plus en plus de combattants (environ 5.000 selon Washington). S’ajoute à cela le problème des migrants, objets de juteux trafics au départ des côtes libyennes. Donc, le temps presse. Pour autant, la formation de ce gouvernement d’unité nationale, prévue par un accord signé en décembre, au Maroc et sous l’égide des Nations unies, par des représentants des deux factions rivales, tarde à venir. Ainsi, le Parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, trouve toujours un prétexte pour donner son accord.
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Laurent Lagneau : Dans ces conditions, que faire ? Bien sûr, il n’est pas question d’attendre que l’EI soit enracinée durablement en Libye pour agir. D’où les frappes américaines contre l’encadrement de l’organisation jihadiste, dont une, effectuée en novembre, a neutralisé Abou Nabil, son chef présumé. Un second raid a été mené la semaine passée, à Sabratha, contre un camp d’entraînement de l’organisation jihadiste. Mais ces actions ne sont pas suffisantes. Plusieurs signes, apparus ces dernières semaines, laissent à penser que des forces spéciales occidentales sont à l’oeuvre en Libye. Ainsi, en décembre, une équipe américaine d’une vingtaine d’opérateurs a été « trahie » par des photographies diffusées par les forces aériennes loyales au gouvernement reconnu sur leur page Facebook.
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Laurent Lagneau : Toujours sur les réseaux sociaux, des informations sur la présence de forces spéciales françaises en Libye et sur des mouvements aériens inhabituels sont régulièrement avancées… Mais il n’est pas possible de les confirmer. Par exemple, la dernière en date affirme que des commandos français étaient aux côtés des troupes du général Haftar pour chasser des jihadistes de leur bastion de Lithi, à Benghazi, le 23 février, dans le cadre de leur opération « Sang du martyr ». Un autre exemple de ce type d’information concerne le raid américain de Sabratha. Ainsi, il est avancé qu’une embarcation de l’EI a été coulée, peu après les frappes contre le camp d’entraînement, au large de cette localité située à l’ouest de Tripoli par un drone américain. Peu avant, la présence de Rafale aurait été rapportée, conclut Laurent Lagneau (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.opex360.com/2016/02/24/la-france-mene-de-discretes-operations-la-branche-libyenne-de-letat-islamique/
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Heureusement que nos valeureux militaires s’occupent de la Libye car l’EI y renforce ses effectifs et se rapproche de l’Europe. Quant à la constitution du gouvernement libyen, depuis le temps que cela doit intervenir, on peut attendre la saint glinglin. Je suis scandalisé par la dangerosité du journaliste du monde qui dévoile un secret défense obtenu auprès de la DGSE. En France, le secret défense est aussi bien respecté que le secret de l’instruction ? Il y va de la sécurité des soldats et de celle du peuple, et c’est certainement plus important que le scoop de ce journaliste irresponsable. Je persiste à ne pas comprendre l’Italie qui ne semble pas vouloir participer, son ministre des affaires étrangères ayant même indiqué il y a quelque temps qu’il n’y avait pas urgence alors que c’est le pays le plus exposé, situé de l’autre côté de la méditerranée. Enfin, et ce qui fait froid dans le dos, c’est le bateau rempli de djihadistes et de munitions au large de la Libye qui a été bombardé par le drone. S’agissait il d’effectifs venant renforcer ceux de l’EI ou de djihadistes venant rejoindre l’Europe par mer ?