Selon «Le Parisien», l'ennemi public No 1 a été contrôlé par des douaniers français à la croisée des frontières allemande et suisse le 31 juillet 2015. Il a ensuite pris un bateau direction la Grèce.
Plus de trois mois après les attentats de Paris, Salah Abdeslam continue de mettre les autorités européennes sur les dents. Les informations sur ses possibles lieux de passage se succèdent et ne se ressemblent pas forcément, et les enquêteurs ne parviennent toujours pas à lui mettre la main dessus. Lundi, «Le Parisien» annonce que l'ennemi public No 1 se trouvait en Alsace en juillet 2015, moins de quatre mois avant les attaques contre la capitale française.
D'après le quotidien, Abdeslam a été contrôlé par des douaniers français à Saint-Louis, à la croisée des frontières allemande et suisse. Lors de ce banal contrôle, les gardes-frontière ont demandé au Belge ses papiers d'identité. Il leur a également fourni une adresse: place Communale 30, à Molenbeek, où il vivait avec sa famille. L'homme était au volant d'une Renault Mégane louée dans la banlieue de Bruxelles. Comme il était en règle, Salah Abdeslam a pu continuer sa route sans encombre.
Le Belge a de nouveau été contrôlé le lendemain. Un élément qui permet aux enquêteurs d'établir que sa voiture a embarqué sur un bateau à Bari (Italie) en direction de Patras (Grèce). Abdeslam et son acolyte Ahmed Dahmani étaient à bord. Trois jours après, les deux hommes ont fait le trajet inverse. La douane de Saint-Louis constitue une étape naturelle du périple reliant Bruxelles à Bari, ajoute «Le Parisien». Les raisons de ce court voyage de trois jours demeurent un mystère pour les enquêteurs.
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