«En tant qu’Eglise aussi, nous disons que nous avons besoin d’une réduction du nombre de réfugiés», a déclaré le président de la Conférence épiscopale allemande, le cardinal Reinhard Marx, dans un entretien au quotidien régional Passauer Neue Presse.
L’Allemagne ne peut pas «accueillir tous les nécessiteux du monde», estime le cardinal Marx, selon qui cette question ne doit pas être traitée uniquement à l’aune «de la charité mais également de la raison». [...]
L’Église catholique allemande reconnaît que le pays ne peut pas accueillir tous les nécessiteux du monde. Dans une interview parue samedi, le président de la Conférence épiscopale allemande s’associe à ceux qui estiment qu’il faut réduire le nombre de réfugiés. Pour le cardinal Marx, il faut certes se montrer généreux. Reste que ce dossier ne doit pas être traité uniquement à l’aune de la charité mais également de la raison.
Rappel: En novembre 2015, l'Eglise allemande critiquait la droite nationaliste et appelait à accueillir les migrants sans entrave :
« Comme religieux, nous percevons avec une préoccupation croissante (’mit brennender Sorge’, soit la même formule que celle utilisée par le pape Pie XI en 1937…) comment, dans notre pays, les forces et les opinions de la droite nationaliste s’expriment, attisant à nouveau un climat de peur et de menace, bousculant les réfugiés et les membres d’autres religions et désormais s’en prennent à eux dans les faits », écrivent les supérieurs d’ordres religieux.
« Et nous plaidons au contraire pour que, dans les débats et les décisions politiques, les migrants soient considérés d’abord comme des êtres humains, qui viennent à nous comme des frères et sœurs et ont besoin de notre solidarité. »
Franciscaine de Würzburg et l’une des initiatrices de la lettre, sœur Mirjam Schambeck précise, dans l’article, son opposition à un durcissement des conditions du regroupement familial pour les Syriens, évoqué par le ministre allemand de l’intérieur, Thomas de Maizière. « Les gens ne viennent pas ici pour des vacances, mais par nécessité existentielle », déclare-t-elle, en rappelant l’exemple de saint Martin qui a « partagé son manteau », jugeant plus tard que « ce n’était pas encore assez ».
Une opinion qu’il a assuré être « coordonnée » avec celle du président de la Conférence épiscopale allemande catholique, le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich. À la tête de l’Église protestante allemande, le responsable salue régulièrement l’engagement de nombreuses personnes pour l’accueil et l’intégration des réfugiés et plaide pour une « éthique de l’empathie ».
L’église de par sa prise de position claire en faveur de l’accueil illimité comme Merkel, commence à entendre les critiques internes . De peur d’avoir à gerer une crise des fidéles entre les humaniste et les réalistes, elle préfère revenir à la raison.
L’enfer est pavé de bonnes intentions…
Alors que l’Italie est également envahie, pourquoi le pape reste muet. A-t-il déjà un poste de Califat ?
Il n’est jamais trop tard…pour voir clair!