La direction de la police de Kiel et de hauts représentants du parquet se sont mis d’accord fin octobre 2015 pour ne pas poursuivre pénalement les réfugiés sans papiers d’identité ou sans certificat d’enregistrement pour des « délits simples/de basse intensité » comme les vols en magasin ou les destructions de biens.
C’est ce qui ressort d’un document interne que nous avons en notre possession. [...]
Pour les « délits plus sérieux (Règle : à partir de coups et blessures et vol particulièrement grave) », il faudra consulter le parquet. [...]
Karl-Hermann Rehr, responsable régional du syndicat de la police, a fait part de sa consternation : » Cette directive, c’est la démission de l’État de droit. La police est soumise à une obligation de poursuite pénale, à laquelle on renonce ici. »
Kieler Nachrichten
Magnifique, cela me fait penser à notre SS nationale. Elle a les mêmes idées, je crois…
Je crois que je veux aller faire un peu de “shopping” en Allemagne. Naturellement, je m’assurerai que je n’ai aucun papier d’identité, ni carte de crédit sur moi (de toute façon, je suis un de ces originaux qui ne possède pas de tél portable).
C’est le pied, n’est-ce pas, ces nouveaux états qui sont en train de se former où il y a deux sortes de loi, une pour les citoyens, une autre pour les “pauvres et gentils réfugiés” apatrides?
Toutefois, à bien considérer la chose, on a toujours encore affaire là à du colonialisme, c’est-à-dire à un double régime légal, un pour les blancs, un pour les non-blancs. Mais avec deux différences par rapport au passé: 1) une inversion du favoritisme légal, puisque c’est maintenant l’ancien colonisé qui jouit d’une forme d’immunité légale; 2) la présence dans un même territoire (un même pays, donc) du double régime, alors qu’auparavant les deux régimes étaient distribués sur des territoires nationaux différents.