Il devient de plus en plus insupportable d'entendre les médias de "service public" présenter, à longueur d'année, sous sa seule casquette "d'historien" un homme, Philippe Bender, qui est avant tout un féroce militant radical, ce qui est du reste son droit le plus strict
Philippe Bender est un remarquable théoricien de la pensée radicale en Valais. Il est lui-même membre du parti, aujourd'hui appelé PLR, il défend une idée très précise de la démocratie suisse, où la voie représentative est prépondérante, et où l'on se méfie des initiatives et des référendums. C'est, exactement, la vision d'un Pascal Couchepin. D'ailleurs, s'il n'y avait pour les distinguer la richesse polyphonique des timbres, la voix de l'un pourrait être celle de l'autre : "D'une même voix", devise des officines. Et des chapelles laïques.
Sous le paravent de la sentence et des appels, très romains dans l'inflexion, à retrouver la vertu de la République dévoyée, il y a, chez Philippe Bender, une rage beaucoup plus simple : celle de voir son parti perdre du terrain, au sein de la droite, face à d'autres. C'est aussi simple que cela. C'est un réflexe, parfaitement légitime, de militant.
Mais alors, de grâce, lorsqu'on lui donne (tant de fois par année) la parole, qu'on le présente comme "militant", avec la belle rudesse de ce mot "miles", le soldat. Et pas seulement comme "historien", aussi passionnant soit-il, j'en conviens volontiers, dans ce domaine.
Pascal Décaillet,sur FB, 27.1.2016
D’accord! Mais “historien” c’est moins banal que “spécialiste”…de l’Islam, du Moyen-orient, du climat,du Vatican, etc.etc.Souvent j’ écoute ces spécialistes à la TV ou à la radio et en général ils ne savent pas beaucoup plus qu’un honnète homme , mais ils s’expriment peut-ètre un peu mieux et ce qui les aident c’est l’autosatisfaction.