«Primi i nostri», les nôtres en premier, c'est le titre de l'initiative UDC déclarée conforme au droit lundi par le Grand Conseil tessinois. Elle vise à favoriser, à qualifications égales, la main-d'oeuvre indigène.
Source
«Primi i nostri», les nôtres en premier, c'est le titre de l'initiative UDC déclarée conforme au droit lundi par le Grand Conseil tessinois. Elle vise à favoriser, à qualifications égales, la main-d'oeuvre indigène.
Source
Quel est le problème? A partir du moment où les offres d’emploi dans l’administration fédérale précisent régulièrement que les “candidatures féminines, ou provenant de personnes italophones ou francophones seront particulièrement appréciées…”, pour quelle raison le canton du Tessin ne pourrait-il pas faire en sorte qu’à compétence égale on donne la priorité à un Tessinois plutôt qu’à un Italien? Avec cette avalanche de frontaliers qui déferlent sur la Suisse, il faudra bientôt exiger des quotas. Est-il normal qu’une entreprise du Locle emploie 95% de frontaliers pour produire du “Swiss Made”?
Poser la question c’est y répondre. La prochaine initiative de l’UDC devrait rendre obligatoire la présence d’une majorité de Suisses dans les entreprises, et ce à tous les niveaux. Certains beaux-parleurs viennent comme des cancers dans les départements ressources humaines des firmes suisses, et ils étendent ensuite leurs métastases à toute l’entreprise.
Il n’est pas normal que le canton de Neuchâtel par exemple ait autant de chômeurs, et que parallèlement il faille construire des autoroutes pour les frontaliers sur les contournements du Locle et de la Chaux-de-Fonds.
Une préférence nationale est nécessaire pour l’emploi. Pour réduire le chômage et les charges sociales.
La décision du Tessin va dans le bon sens.
C’est quand même fou qu’on ait besoin de faire une initiative pour demander ce qui relève du bon sens.
Quels seront les arguments des opposants…?
“C’est trop injuste” ?
“C’est contre les principes d’un Etat de droit” ?
C’est tellement évident que l’on ne devrait pas devoir faire une initiative pour que cela soit respecté. Dans les années 90, la ville de la chaux-de-fonds avait son hôpital communal et la condition sine qua non pour y travailler était d’habiter dans la commune de La Chaux-de-Fonds, puis on a fait un hôpital cantonal et les bilatérales et nous avons 80% de frontaliers. A la Coop, il faut bien chercher pour trouver encore des employés qui n’ont pas l’accent de la france voisine. Les fabriques de montre qui devaient respecter un quota de personnes domiciliées en Suisse ont aussi actuellement des pourcentages frôlant les 80% de frontaliers. Le problème est que si nos enfants ne font pas d’études poussées ils se retrouvent sur le carreau, pris en charge par le chômage puis par les sociaux. Il est quand même incroyable que dans un pays où nous avons du travail nous soyons obligé de payer des fortunes aux caisses de chomage et sociaux laissant les autochtones vivre avec le minimum vital car nous préférons donner le travail aux résidents hors suisse. Le peuple suisse a toujours défendu le patronat en refusant une taxation trop forte ou encore 6 semaines de vacances payées, il est temps que l’ascenseur soit renvoyé au peuple…
Par quel moyen mettre ceci en application lorsque l’on sait que les responsables des ressources humaines (belle dénomination!) sont souvent italiens au Tessin et bientôt que français sur Neuchâtel ? C’est vrai au moins que l’initiative va dans la bonne direction. Encore une…
@Myrisa. Certains patrons aussi…
Joupiiii!
L’UE va encore être très fâchée!