Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, souhaite développer sa propre intelligence artificielle

Celui qui a créé et dirige encore le plus grand réseau social virtuel de la planète souhaite désormais s’atteler au développement d’une intelligence artificielle

C’est lui qui l’a annoncé en ces termes, je cite : « Mon défi personnel pour 2016 est de construire une intelligence artificielle simple pour faire fonctionner ma maison et m’aider dans mon travail ». En s’appuyant sur les technologies déjà existantes, il compte monter son projet pas à pas. Lui qui s’est retiré de la direction exécutive de Facebook, cette année devrait avoir le temps.

Lui ne croit pas du tout aux craintes que suscitent régulièrement les tentatives de développement artificiel

Les œuvres de science fiction ont largement répandu ces craintes : une armée de robots dotés d’intelligences artificielles qui finirait par contrôler leurs créateurs. Pour Mark Zuckerberg, ce scénario est improbable et ne devrait pas effrayer. Il a affirmé, je cite : « Certaines personnes essaient de convaincre le public que l’intelligence artificielle est un danger important. Mais cela me semble tiré par les cheveux ». D’autres grands patrons américains comme le PDG de Tesla Motors, une entreprise automobile sont en contradiction complète. Il affirme même que c’est, je cite : « Notre plus grande menace existentielle ».

Les grandes entreprises informatiques californiennes ont, depuis quelques années, pris les devants pour mettre au point les techniques de demain

A l’avant garde de ce mouvement, Google qui planche depuis un certain nombre d’années sur de nombreuses technologies futuristes : la robotique, le développement de puces électroniques pour humains et bien d’autres encore. Avec les déclarations de son fondateur, Facebook rentre dans le club !

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3 commentaires

  1. Posté par pierre frankenhauser le

    Je ne suis pas un spécialiste de l’IA ou des réseaux de neurones, mais trouve quand-même cela inquiétant sur le long terme. L’EPFL a lancé son Human Brain Project, en partenariat avec une nuée d’autres instituts européens. Certes, on connaît encore assez peu le cerveau, et c’est peut-etre mieux comme ça, afin d’éviter que nos apprentis sorciers en créent des artificiels, qui pourraient devenir dangereux. Mais ils essaient quand-même. En rassemblant toutes les données connues sur notre cerveau, et en faisant en sorte que ces machine apprennent par mimétisme, selon des millions de situations différentes, est-ce qu’elles ne risquent pas de représenter un danger pitentiel pour l’humanité ? Des machines qui pourraient peut-être devenir extrêmement rapides et rusées, peut-être même imprévisible, mais totalement dénuées d’empathie et d’humanité.

    Par ailleurs, imaginons une puce gérant l’insuline implantée chez un diabétique, qui pourrait communiquer avec son smartphone. Le jour où ce diabétique gênerait un gouvernement puissant, il serait facile à ce dernier de pirater la puce et de faire ce que l’on devine. Idem pour des applis qui peuvent contrôler notre rythme cardiaque, pour un malade du coeur.

    Si un système intelligent venait à déconner et à être capable de pirater à grande échelle des centrales nucléaires, des systèmes de missiles ou des hôpitaux, on ne serait pas sorti de l’auberge. Avec tous les centres de recherche actifs dans le monde, nul doute qu’on risque de faire des progrès dans le domaine. On sait que l’armée américaine est cul et chemise avec la Silicon Valley.

  2. Posté par Vautrin le

    J’ai travaillé des années sur des logiciels dits improprement “d’intelligence artificielle”. De fait, ce ne sont rien d’autre que des programmes exploitant des bases de données (bases de connaissances) et des moteurs d’inférence. Ils peuvent être couplés par des interfaces à d’autres machines. Il n’y a d’intelligence que celle des programmeurs, d’inférence logique que celle que le programmeur a déjà prévue. Que le système tombe sur un cas ou une configuration imprévus, il n’est pas capable de le résoudre et doit interroger (c’est prévu !) l’humain. En fin de compte, on n’a fait qu’automatiser un calcul dont on peut avoir une idée en lisant une vulgaire équation écrite sur le papier, voire un vulgaire syllogisme. Simplement, l’ordinateur, “sémapracteur” (processeur de signaux) va bien plus vite que le gars travaillant avec papier-crayon. Il s’est brodé là dessus toute une littérature d’anticipation comportant une telle dose de naïveté qu’on en demeure confondu. Nous n’avons qu’une faible idée du fonctionnement de l’intelligence humaine, et il y a d’autres naïfs croyant qu’elle se réduit à son seul aspect logique. Comment, dans ce cas, pourrions-nous maintenant produire des machines capables de concurrencer l’intelligence de leurs concepteurs ? C’est encore une grosse arnaque !

    On trouve ces rêves naïfs chez les milliardaires de Google, de Microsoft, et en l’occurrence chez le retraité de FaceBook. Nul doute qu’ils rêvent d’un monde soumis à eux par l’intermédiaire de machines sophistiquées. Qu’ils ne rêvent pas trop : “natura hominis prona est ad dissidiendum” (la nature humaine est portée à la discorde; disons : à la dissidence). Heureusement !

  3. Posté par Pierre Adler le

    Zuckie baby s’achemine “pas à pas” vers le transhumanisme. C’est ce que fait ce genre de personne: cela lui est dicté par les autres acteurs hypermondialisés qui dominent l’Internet, tels Google ou Linked-In.
    Et tout cela dans le but affairiste et donc (dans son optique!) tout à fait inoffensif de “faire fonctionner sa maison et de l’aider dans son travail”. En bref, “je gère ma maison et m’occupe de mes affaires. C’est tout”.

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