Le philosophe Rüdiger Safranski s’en prend sévèrement à la politique d’asile d’Angela Merkel. L’Allemagne n’ose représenter ses intérêts nationaux qu’en tant qu'expression d'une mission morale.
Nous agissons comme si la dignité humaine était un organe de naissance, comme les bras et les jambes. La dignité humaine ne tombe pas du ciel ; elle présuppose l’existence d’un État qui fonctionne pleinement à l’intérieur de ses frontières.
A l’époque de l’idéalisme allemand notamment, on a pris la liberté de dépasser les frontières conceptuelles vers la transcendance. Cette particularité allemande fascinante est pourtant liée à un déficit, dommageable surtout en politique : le manque de réalisme.
Extraits « Politischer Kitsch », Die Weltwoche, Rico Bandle et Marco Aste (Bild)
Merci à Caroline pour la synthèse et la traduction
Un fantastique article-interview d’un intellectuel cultivé et réaliste. A faire lire à Simonetta Sommaruga et à tous nos Gutmenschen qui sévissent dans notre pays.