Un bataillon de chrétiennes syriennes s’est formé à Damas pour lutter contre les terroristes islamistes.
Ce bataillon féminin Al-Maghari, entièrement composé de volontaires, est un modèle de vaillance. Une fois leur préparation militaire terminée, les jeunes filles qui y sont engagées n’hésitent pas à se battre sur tous les fronts, notamment dans les « points chauds » aux alentours de la capitale syrienne.
« La lutte contre les islamistes, nous nous y sommes engagées délibérément. Tout en nous rendant compte de l’ampleur des difficultés à surmonter, nous nous sommes tout de même décidées à nous porter volontaires », a confié une des combattante à la chaîne russe RT.
Babylonia est du nombre de ces soldats au féminin. Son mari est lui-même déjà soldat, c’est lui qui a exhorté sa femme à prendre les armes pour «lutter contre l’idée que la femme syriaque est bonne à rien, sauf l’entretien du ménage et le maquillage» (sic), dit-elle. «Je suis chrétienne pratiquante, la pensée de mes enfants me rend plus forte et plus déterminée dans ma lutte contre l’Etat islamique», ajoute-t-elle.
Les chrétiens syriaques appartiennent à l’une des plus vieilles, sinon à la plus ancienne tradition chrétienne orientale et prient en araméen, la langue de Jésus. Parmi eux il y a des orthodoxes et des catholiques. Les Syriaques constituent environ 15% des 1,2 millions de chrétiens de la Syrie, soit 89 000 avant le début de la guerre, ils sont donc en grande menace de disparaître complètement. Avant le début du conflit en Mars 2011, les chrétiens constituaient environ 10% de la population syrienne, principalement regroupés dans le Nord-est du pays.
La première action majeure de l’unité chrétienne de Damas s’est faite en coordination avec les Forces Démocratiques Syriennes nouvellement créées, une coalition de combattants kurdes, arabes et chrétiens, qui a récemment repris la ville stratégique d’Al-Hol.
«J’ai pris part à une bataille pour la première fois dans la région d’Al-Hol, mais mon unité n’a pas été attaquée par l’EI », dit Lucie, âgée de 18 ans, qui a abandonné ses études pour rejoindre la milice. Sa soeur l’a également rejointe malgré les réticences de leur mère.«Je me bats avec une Kalachnikov, mais je ne suis pas prêt à devenir un tireur d’élite encore,« explique la timide adolescente, un crucifix en bois autour du cou et un bandana de camouflage noué autour la tête.
Al-Hol, située sur la route principale entre la Syrie et l’Irak, a été la première victoire majeure des Forces Démocratiques Syriennes qui ont délivré environ 200 villages de la région au cours des dernières semaines.
The #Syrian #Christian female #ISIL fighters! https://t.co/sBbmTUjsxt
— Jon Óttar (@jonothar) December 14, 2015
Pendant ce temps de jeunes hommes envahissent en foule l’Union européenne, fuyant les champs de bataille dont ils abandonnent la défense aux femmes …
Extrait de: Source et auteur
C’est naturellement triste d’avoir en arriver là, mais il ne semble guère y avoir de choix à ce stade. La question centrale, toutefois, qui pointe à l’horizon de la Syrie est celle-ci: est-ce là notre avenir?
Effectivement rien à voir avec le million de sans couilles que Merkel nous impose.