23/12/2015 – SOCIÉTÉ (NOVOpress) Comment une société vide de sens et de transcendance peut-elle prétendre apporter des réponses aux islamistes radicalisés, s’interroge Alain de Benoist Le gouvernement annonce la création d’un premier centre de « déradicalisation » destiné à nos jeunes musulmans. Vous y croyez ? Déjà, je n’aime pas beaucoup le terme, car la [...]
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Des “petits hommes” frustrés, qui cherchent l’aventure, le pouvoir sur l’autre (la violence sexuelle envers les femmes en est une des formes) et la vengeance…
Bref des voyous, des idiots “utiles” et de vrais “mécréants” pour la plupart.
Le juge Marc Trévidic : « La religion n’est pas le moteur du jihad »
Marc Trévidic
Terrorisme ? « Pire qu’avant ». Loi sur le renseignement ? « Un raté ». Alors qu’il quitte le pôle antiterroriste après 15 années (*), le juge MarcTrévidic dresse un inquiétant bilan sur les menaces, et les réponses qui leur sont apportées.
Quelle est la situation aujourd’hui, alors que vous quittez le pôle antiterroriste ?
Elle est pire qu’il y a dix ans. Et même pire que lorsque j’ai débuté au parquet en 2000.
Qu’est ce qui a changé ?
Le nombre de personnes atteintes de délire jihadiste est exponentiel ! La population concernée est plus jeune, plus diverse et aussi plus imprévisible, avec des personnes qui sont à la limite de la psychopathie… mais qui auraient été dangereuses dans tous les cas, avec ou sans djihad (…). Avant, nous avions un groupe puissant en Afghanistan. Aujourd’hui, il est proche de nos frontières. Il y a aussi la facilité avec laquelle reviennent certains combattants. Et on ne savait même pas qu’ils étaient partis ! C’est le cas, à vue de nez, pour un retour sur cinq. Et, depuis un an, on constate de plus en plus de retours.
Vous affirmez que le jihadisme est devenu « un phénomène de mode » ?
Oui. Ceux qui partent faire le jihad agissent ainsi à 90 % pour des motifs personnels : pour en découdre, pour l’aventure, pour se venger, parce qu’ils ne trouvent pas leur place dans la société… Et à 10 % seulement pour des convictions religieuses : l’islam radical. La religion n’est pas le moteur de ce mouvement et c’est ce qui en fait sa force. C’est pour cette même raison que placer la déradicalisation sous ce seul filtre ne pourra pas fonctionner.
(…)
http://www.les-crises.fr/le-juge-marc-trevidic-la-religion-nest-pas-le-moteur-du-jihad/