La valise à moitié faite a été abandonnée dans l’urgence, le vin est renversé sur la table et à la radio, le message est lancinant: « Ceci est une annonce de la sécurité nationale, quittez les lieux au plus vite ! »
Le temps d’une après-midi d’excursion scolaire, Amy et Sona, adolescentes néerlandaises de 15 et 16 ans, sont transportées dans la peau de réfugiés dans un musée ouvert à La Haye en 2010, la « Maison de l’Humanité », qui se décrit comme « unique au monde ».
Les deux lycéennes ont reçu quelques instants plus tôt le « visa » les autorisant à débuter leur périple vers la « zone B », retraçant symboliquement les pas des millions de personnes qui effectuent un périlleux trajet vers les côtes de l’Europe.
Après avoir quitté le salon où retentit en boucle l’avertissement radio, le voyage devient « incertain, il faut affronter plusieurs dangers, il y a des incertitudes… », explique à l’AFP la directrice du site, Lisette Mattaar.
Le lavage de cerveaux dans toute sa splendeur !