Nos lecteurs nous communiquent (merci à Pierre H.)
L’évolution de la situation en Pologne ressemble vraiment de plus en plus à ce qu’a vécu la Hongrie à partir de 2010. Comme lors de l’arrivée de Viktor Orban au pouvoir, on voit, depuis la victoire du parti conservateur PiS aux élections du 25 octobre, se multiplier les appels par la gauche et le centre-droit en faveur de la défense d’une démocratie supposée menacée.
S’il est vrai que leur forte réticence vis-à-vis des diktats européens et leur volonté de préserver leur identité nationale, me les rend sympathiques, je dois avouer que je crains un dérapage très peu démocratique. Jarosław Kaczyński a tendance a définir la démocratie comme cela lui convient. Il téléguide sa marionnette Beata Szydło, présidente du conseil des ministres, qui semble dire ce que l’on luit demande de dire.