Guy Parmelin va à la Défense alors qu’Ueli Maurer passe aux Finances

Guy Parmelin sera ministre de la Défense dès le 1er janvier. Son collègue de parti Ueli Maurer lui a cédé ce portefeuille vendredi pour reprendre les Finances. Tous les autres ministres conservent leur dicastère.

Spécialiste au Parlement des assurances sociales, l'UDC Guy Parmelin aurait bien aimé reprendre le Département de l'intérieur des mains du socialiste Alain Berset, peu enclin à le lâcher en pleine réforme de la prévoyance vieillesse.

Le viticulteur vaudois s'était dit ouvert à tous les départements. A ceux qui pointaient du doigt son manque d'expérience de direction, l'UDC a maintes fois répété qu'il avait été caporal. Il s'agira désormais pour Guy Parmelin, en tant que chef du Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), de porter la réforme de l'armée à son terme.

Gestion des services secrets

Le Vaudois sera vraisemblablement appelé à défendre devant le peuple la nouvelle loi sur le renseignement. Un référendum de gauche a été lancé contre ce projet qui vise à attribuer davantage de moyens aux agents de la Confédération en matière de surveillance.

Il devra aussi gérer ce service, maintes fois décrié ces dernières années et dont le rôle pourrait prendre de l'importance avec la menace terroriste.

Premier ministre UDC des Finances

Ueli Maurer sera le premier conseiller fédéral UDC en charge des Finances. Contrairement à Eveline Widmer-Schlumpf, le Zurichois n'est pas un spécialiste de la finance internationale même s'il est comptable.

Secret bancaire, programme d'économies, imposition des entreprises: la Grisonne laisse de lourds dossiers à son successeur. Le nouveau ministre des Finances devra se jeter à l'eau rapidement car le peuple se prononce le 28 février sur l'imposition des couples.

ats/gax/tmun

La Défense, chasse gardée de l'UDC

La Défense est une vieille chasse gardée de l'UDC. Le premier conseiller fédéral de ce parti, Rudolf Minger, a dirigé ce département de 1930 à 1940. Ce fut le cas également de Rudolf Gnägi de 1968 à 1979. Adolf Ogi a repris le flambeau en 1995. Depuis, aucun autre parti n'a dirigé le DDPS. Si ce n'est le PBD pendant un an, Samuel Schmid n'ayant pas terminé sa carrière comme démocrate du centre.Au Département des finances (DFF), c'est aussi une page de l'histoire qui se tourne. Depuis 1960, le DFF a été dirigé pendant 26 ans et demi par le PLR, 16 ans par le PS, 8 ans et demi par le PDC et 5 ans par le PBD.

Une répartition sans conflit

La répartition des Départements fédéraux s'est faite sans conflit et dans la collégialité. Il s'agit d'un bon départ pour le Conseil fédéral dans sa nouvelle composition et cela devrait continuer ainsi, a commenté vendredi la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga."J'ai discuté avec tous les conseillers fédéraux et me suis fait une image claire", a expliqué la socialiste devant la presse. Cinq ministres voulaient conserver leur département. Seul Ueli Maurer a souhaité changer et passer aux Finances.

2 commentaires

  1. Posté par Jacques le

    @ Aline Il faudrait déjà que cette bonne femme apprenne à prêter serment. Mais en fait ce fut révélateur de son manque de loyauté envers notre patrie. Elle a montré son vrai visage.

  2. Posté par aline le

    Et la pianiste de service continuera sans gêne et dans toute impunité de mépriser les préoccupations des suisses. Quelle catastrophe!

    db

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.