La police et la gendarmerie viennent d’autoriser le port d’armes pour leurs personnels en dehors du temps de service
Du moins pendant l’état d’urgence. Apparemment une bonne nouvelle pour les Français, en termes de sécurité. Mais regardons y de plus près. Les textes autorisant ce port d’armes sont en effet particulièrement asymétriques, selon qu’il s’agit de la police ou de la gendarmerie. Les modalités d'autorisation annoncées par les deux directions créent ainsi une véritable inégalité sécuritaire entre les Français, selon qu’ils vivent en zone urbaine ou en zone rurale.
Expliquez nous ça
Dans une note publiée le 19 novembre dernier, la direction générale de la police nationale (DGPN) autorise les policiers à garder sur eux leur arme de service pendant leur temps de repos. Il a fallu attendre les attentats meurtriers du 13 novembre pour que le gouvernement se plie à cette demande récurrente des policiers. Un commissaire de police de l'Eure, qui se trouvait au Bataclan au moment de l'attentat, y a été grièvement blessé. Armé, il aurait sans doute pu non seulement se protéger, mais aussi sauver de nombreuses vies. Quant aux gendarmes, qui font la même demande, le gouvernement ne leur fait manifestement pas trop confiance…
Les socialistes se sont toujours méfiés des militaires…
Et les gendarmes sont des militaires, contrairement aux policiers qui sont des fonctionnaires. Pour un gendarme, le port d’arme hors service, sous réserve d’acceptation expresse de sa demande par la direction générale de la gendarmerie, sera en effet restreint à sa seule protection personnelle sur le trajet brigade — domicile. Sur les réseaux sociaux, les gendarmes expriment un fort sentiment d’injustice, voire d’humiliation. D’autre part, selon que vous habitez une zone urbaine — zone « police » ou une zone rurale — zone « gendarmerie », laquelle couvre 95 % du territoire – la République ne protégera pas votre vie de manière identique…
Et la police municipale ?
Son armement en service dépend du bon vouloir du maire. A peine 1 % des communes de France ont, à l’instar de Robert Ménard à Béziers, armé leur police municipale. Quant à armer les policiers municipaux hors service, ce n’est, pour l’instant, pas à l’ordre du jour.
Cela me rappelle le rapport du Général SOUBELET devant lAssemblée, il y a près de 3 ans.
Son constat courageux lui a valu une promotion sous les cocotiers, aux Antilles, tout comme le Juge Trévidic, qui pour son courage, s’est vu projeté en région Nord, pour y traiter des affaires de divorces…
L’on ne peut attendre une seule mesure de bon sens, ou efficace, de la part de traîtres qui ont décidé d’en finir avec le peuple.
Relire, à ce propos: “La gauche sans le peuple”, écrit par Eric CONAN, en 2004.
Eh bien, s’ils n’ont pas confiance en leur personnel de gendarmerie et Police, c’est parce qu’ils sont totalement et ceci depuis des lustres en FORTE contradictions avec ces derniers!!! Car, hommes de bureau (théaucratique) et hommes de terrain (action) le refrain n’est de loin pas le même et il s’en faut de beaucoup. C’est le terrain qui doit primer et pas l’inverse, les sensibilités politique ne doivent pas pouvoir intervenir, c’est un non sens et malheureusement, c’est exactement ce qui se passe!? Voilà pourquoi ça ne fonctionne pas et dans le domaine de la confiance, s’en est la résultante.