L'économiste Jacques Sapir fait une mise au point des leçons à tirer pour la France au lendemain des attentats du 13 novembre.
Il est désormais clair que nous sommes en train de vivre, en France, un retournement d’importance des conceptions politiques. On peut parler ici d’un grand retournement.
On voit des institutions en déroute complète, autant au niveau politique qu’économique. Les gesticulation dans un sens, puis dans l’autre dénote le manque de vision stratégique. La situation économique de la Russie se détériore de mois en mois. Il ne faut pas tomber dans le piège de la stigmatisation de l’ennemie EI, nous avons certes un problème avec cette organisation, mais l’Europe n’a pas fait les réformes politiques nécessaires. Les dirigeants européens ont laissé passer le train en le regardant. Les alertes ont été nombreuses depuis la crise de 2008 puis celle de 2011, rien n’a été fait . La Russie n’a pas réussi à diversifier son économie et sa dépendance au énergie fossile et métaux de base l’affaiblisse. La décision de l’OPEC l’année dernière de maintenir les niveaux de production ne lui rendent pas la tâche facile. Le baril WTI est passé de plus de 100 USD en septembre 2014 au alentour de 40-50 USD, un prix divisé par deux qui ne se voit d’ailleurs pas à la pompe, cela dit au passage. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, la baisse des prix permet de collecter plus d’impôt et les entreprises européennes augmentent leurs marges.
On continue avec ces “idiots utiles”!
Le bal des girouettes est ouvert
Après la réussite de Poutine au G20 d’imposer une vision claire aux autres états qui auparavant l’oppressaient, après que les populations aient pris conscience qu’on les enfumait par une politique totalement inefficace et contraire aux intérêts des peuples, voilà le temps du bal des girouettes: (…)
http://news360x.fr/le-bal-des-girouettes-est-ouvert/
Petits, misérablement petits ces fonctionnaires de l’UE!!! Leur stupidité intellectuelle est un grand danger pour l’Europe.
Russie | Le spectaculaire retournement de veste de Jean-Claude Juncker
C’est à un incroyable retournement de veste auquel nous assistons depuis plusieurs jours, et que certains d’entre vous ont déjà pu constater.
Une grande partie des médias français semble découvrir soudainement le danger que représente l’Etat Islamique et ses combattants armés. Mieux encore, les russes sont passés du statut de « dangereux conquérants de l’Est » à celui « d’alliés finalement mesurés ».
Une des plus grandes évolutions est à constater du côté de Jean Claude Junker, président de la Commission européenne, qui déclarait au mois de Mars 2015 :
« On ne créerait pas une armée européenne pour l’utiliser immédiatement. Mais une armée commune à tous les Européens ferait comprendre à la Russie que nous sommes sérieux quand il s’agit de défendre les valeurs de l’Union européenne »
Cependant, quelques mois après cette déclaration lourde de sens, qui allait de pair avec la pensée générale régnant en Europe occidentale, on a pu lire ici et là qu’il fallait désormais « traiter la Russie correctement ». Mr Junker est même allé jusqu’à remettre en cause les dernières déclarations d’Obama qui qualifiait la Russie de « Puissance régionale ».
Et hier, cerise sur ce gâteau que les européens avaient du mal à partager, Russia Today nous apprend que Jean-Claude Juncker a suggéré « que des liens commerciaux plus étroits soient créés entre les 28 pays de l’Union européenne et l’Union économique eurasiatique, où la Russie joue un grand rôle. »
Après avoir appuyé la France dans son retrait de la vente des Mistral à Moscou, ou établi des sanctions économiques qui ont entraîné une perte à minima de plusieurs dizaines de milliards d’euros pour les deux partis, soyons heureux d’une chose :
Notre nouvel allié militaire russe ne compte pas dans ses défauts la rancune.
Et une fois cette collaboration de circonstance terminée et espérons le peut être un peu naïvement, recouverte d’un succès durable, il faudra accepter de se demander si l’Ours russe n’est pas un allié préférable à l’Ogre américain..
http://news360x.fr/retournement-de-veste-jean-claude-juncker-propose-de-renforcer-les-liens-economiques-entre-lue-et-la-russie/
L’important comme le dit Jacques Sapir c’est que par l’état d’urgence autorisé par l’état de “guerre”, le Président se soit en premier lieu affranchi de la tutelle européenne plus que douteuse en terme d’intentions autant que de solidarité. A lui maintenant dans un cours délai- 3 mois- de prouver qu’il peut d’enjamber également rapidement les obstacles intérieurs, qui ne sont pas minces, et obtenir des résultats tangibles et durables en terme de sécurisation du territoire. C’est évidemment très tendu, mais pas impossible qu’il parvienne à marquer des points significatifs à défaut ,bien sûr, d’être définitifs. L’homme et la France ont de toute façon un besoin impératif de ce “retournement”.
Jacques Sapir est bien complaisant avec Hollande! C’est étonnant. Christian Vanesse aussi, qui a, ce matin dans Boulevard Voltaire, regretté le peu de contrition de Hollande. Il faut être très fort pour avoir constaté le moindre esprit de contrition chez le mieux nommé “insignifiant opportuniste”.
Le terme guerre au terrorisme n’est pas nouveau et ce ne sont pas les français qui l’ont crée me semble t’il. En quoi cela serait il excessif alors que le France est belle et bien engagée dans des opérations de guerre justement ? D’autre part en ce qui regarde le recours aux autres européens, cela n’est que justice : La France est engagéé en Afrique subsahariènne, dans le sahel, en Syrie, en Afghanistan (encore un peu…) on ne peut pas tout faire… Lorsque, la France est intervenue au nord du Mali, les autres européns avaient promis de l’aide. Résultat : Rien de rien ! Pourquoi faudrait il que nous fassions le travail des autres,quand ils se contentent de compter les points ?
Parler de guerre est tout à fait excessif. Pour qu’il y ait guerre il faut que les deux parties aient un motif et se déclarent la guerre. Là, on a affaire à des terroristes donc si ce n’est pas la France, ce sera un autre pays qui sera touché. Rien à voir avec une guerre donc. Personnellement je me demande si M. Hollande n’a pas utilisé ce terme uniquement pour obliger les pays européens à collaborer ? Sans le terme de guerre il n’aurait pas pu les obliger à se mettre eux-mêmes en danger.