Communiqué de presse de l'ASIN, 19 novembre 2015
Il y a 200 ans, le traité de Paris reconnaissait la neutralité Suisse au niveau international. Elle était définie comme perpétuelle et armée. La confédération estdepuis lors restée épargnée de tous les conflits internationaux.
Aujourd’hui, les menaces sont plus diffuses et plus nombreuses. Mais un élément est resté constant : les relations internationales sont régies par les Etats. Ceux-ci agissent selon leurs intérêts. Et les Etats les plus puissants usent tous les moyens pour imposer leurs intérêts. La neutralité Suisse reste donc une forme d’assurance-vie pour un Etat n’ayant pas de moyensimportants pour imposer son point de vue au niveau international.
La neutralité est aussi un formidable outil pour notre pays. Le fait de ne pas prendre parti lors de conflits internationaux permet à la Suisse d’offrir des services à la communauté internationale. Les «bons offices» ont une longue tradition en Suisse. Le fait d’assurer les relations diplomatiques entre pays belligérants (représentation des intérêts d’Etats en guerre), le fait d’offrir des facilités de négocier entre les partis en conflit ou encore le rôle humanitaire dans des zones en conflit sont tous des contributions de la Suisse à la paix et la stabilité dans le monde.
Face aux nombreuses menaces actuelles, le terrorisme international et la guerre hybride sont sans aucun doute les plus directes pour la Suisse. Ces nouvelles formes de conflit menacent la pérennité de la neutralité Suisse. Aujourd’hui, 200 ans après la reconnaissance de la neutralité au niveau européen, la Suisse doit affirmer sa neutralité et ne pas la sacrifier au nom d’une politique de sécurité internationale dominée par les intérêts des grandes puissances. La neutralité – allant de pair avec une armée de milice équipée et efficace - représente un bouclier efficace face aux menaces actuelles.
L’ASIN s’engagera pour le maintien de la neutralité perpétuelle et armée de la Suisse. Afin de garantir la sécurité de notre pays et des citoyens qui le composent. C’est pourquoi l’ASIN combattra la participation de la Suisse au Conseil de sécurité des Nations-Unies.
Lukas Reimann, Président ASIN
Albert Leimgruber, coordinateur romand
…, mais, vos Banques, étaient-elles neutres lors du Dritten Reiches ? Patrick Lévy.
De même, il est impératif que la Suisse reste neutre et à l’écart du différend Israël/arabes.
Il serait hautement souhaitable que cette prise de position soit lue par le voyageur au grand court de la confédération suisse. Je veux dire le Burkhalter de service qui a sciemment violé la neutralité dans le conflit ukrainien !