Réaction tardive. Il y a eu, hier, 168 perquisitions administratives au domiciles d’individus suspectés de terrorisme islamiques, dans 19 départements et dans toutes les grandes agglomérations du pays, opérations qui auraient dues être menées avant les meurtriers attentats de Paris.
Le quotidien Le Figaro a publié, sur son site internet, la carte de France des perquisitions (capture d’écran du site internet le Figaro)
Il y a eu, hier, 23 arrestations, qui auraient dues être menées avant les meurtriers attentats de Paris. Il y a eu, hier, 31 armes saisies, dont des armes de guerre, qui auraient dues être menées avant les meurtriers attentats de Paris. Il y a eu, hier, 104 assignations à résidence » à l’encontre « d’individus qui font l’objet d’une attention particulière des services de police, qui auraient dues être menées avant les meurtriers attentats de Paris.
Sur un seul objectif particulier, la nuit dernière dans le Rhône, les policiers ont saisi un lance-roquette, des armes, des brassards de police, des munitions, qui auraient dues être menées avant les meurtriers attentats de Paris.
Car les autorités Françaises avaient été averties, par des pays engagés face à DAECH, depuis plusieurs semaines, depuis plusieurs mois, des attentats qui allaient se produire, de la dangerosité des individus ayant perpétré ces attentats et ces massacres.
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Pourquoi avoir ignoré les alertes Syriennes ?
Les services officiels Syriens affirment « avoir averti les autorités Françaises sur ce qui allait se passer ».
Et Bachar Al-Assad accuse les dirigeants politiques Français : « Les politiques erronées adoptées par les pays occidentaux, notamment la France dans la région ont contribué à l’expansion du terrorisme ».
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Pourquoi avoir ignoré les alertes de la Turquie, état allié de la France au sein de l’OTAN ?
La Turquie a signalé un suspect deux fois à la France. Et les services officiels Français n’ont pas accordé la moindre importance à ce signalement.
Selon un communiqué des autorités Turques, « Les autorités turques ont par deux fois fait un signalement à la France, en décembre 2014 et juin 2015, à propos d’Ismaël Omar Mostefaï, un des auteurs des attentats. Et Ankara n’a reçu de demande d’information de la France sur le suspect qu’après les attentats de vendredi. »
« Mostefaï, un des assaillants présumés du Bataclan, est entré en Turquie en 2013 mais il n’y a pas de trace de son départ », a ajouté le responsable Turque.
Nouvelle opération de police en cours à Molenbeek
D’après la RTBF, plusieurs policiers sont rassemblés devant un immeuble et lancent des sommations. Ils demandent notamment à une personne présente dans le bâtiment de sortir.
L’objectif est d’interpeller le suspect clé Salah Abdeslam.
De nombreuses armes saisies lors des perquisitions dans les grandes villes de France
Tardivement, hier, à Lille, Strasbourg, Lyon, Grenoble, Marseille, Toulouse, où une soixantaine de perquisitions ont eu lieu, 15 armes de poing, 8 armes de guerre, 1 lance-roquettes, des bouchons-allumeurs de grenade et des gilets pare-balles ont été retrouvés,(
http://ripostelaique.com/exclusif-massacres-terroristes-dus-a-faillite-renseignement.html ), opérations qui auraient dues être menées avant les meurtriers attentats de Paris. Des opérations similaires sont menées par la Préfecture de Police en région parisienne et par la gendarmerie nationale sur le reste du territoire, opérations qui auraient dues être menées avant les meurtriers attentats de Paris.
Cinq interpellations à Lyon, un véritable arsenal saisi
Tardivement, hier, cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue lors d’une opération autour de Lyon menée dans le cadre de l’état d’urgence, opérations qui auraient dues être menées avant les meurtriers attentats de Paris. « Un arsenal de guerre dont un lance-roquettes a été découvert », selon une source proche du dossier. Treize perquisitions ont été menées au total en région lyonnaise et dans le secteur de Villefranche-sur-Saône, dans le Rhône.
Stupéfaction à Feyzin, dans la banlieue sud de Lyon, où la police découvre un lance-roquettes, des gilets pare-balles, plusieurs pistolets automatiques et un fusil d’assaut kalachnikov, selon un enquêteur ayant participé à l’opération.
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Des opérations spectaculaires et coordonnées dans le Nord et l’Isère
Dans le Dauphiné, près de Grenoble, où un chef d’entreprise avait été décapité cet été par un intégriste islamique, une opération anti-terroriste a également été menée dans la ville de Grenoble et ses environs, d’après
Le Dauphiné Libéré et ses journalistes sur place. A Grenoble, l’opération est menée par des forces de police, épaulées par des unités de gendarmerie mobile, et a débuté vers 1 heure. « Des interpellations ont eu lieu ainsi que des saisies d’armes et d’argent », selon le quotidien régional Le Dauphiné Libéré, qui a plus habitué ses lecteurs au record de la plus grosse courge et aux tomates géantes qu’aux investigations anti terroristes.
Dans le département du Nord, le journal d’information L’Observateur de la Sambre fait état d’une vaste opération anti terroriste dans la commune de Jeumont, également vers 1 heure du mati, sans être en mesure de préciser si des interpellations ont été réalisées.
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Roger Marion, ancien patron de l’anti-terrorisme, tire à vue sur le gouvernement
Du jamais vu ces 20 dernières années ! Une radio nationale de service public a osé donné la parole, dimanche, en fin de journée, à Roger Marion, qui fut l’un des derniers grands flics de terrain en France, et qui a tiré à vue sur les responsables de l’état socialiste et sur les ratages ayant précédé les massacres et 139 morts de Paris. Selon lui, « Il y a eu une absence essentielle d’échanges d’informations entre les différents services de police. Ce n’est pas parce qu’on installe la sous direction de l’anti terrorisme dans le même immeuble que la direction du renseignement intérieur que les services communiquent entre eux ! » a lancé celui qui est considéré comme l’un des plus grands flics de France, désormais à la retraite mais qui n’a rien perdu de son punch.
Roger Marion a énuméré, au micro de France Info, tous les dysfonctionnements ayant conduit à ce désastre, qui était prévisible et évitable. Surnommé » Eagle Four » ( » Il gueule fort « ) au cours de sa longue carrière, l’ancien directeur central de la police judiciaire, préfet honoraire de Marseille et ex-chef de la Division nationale antiterroriste (DNAT), avait raconté sa vie de flic et déjà réglé pas mal de comptes dans » Raisons d’État « , des Mémoires qu’il a sous-titrés » Des affaires corses à Merah, les dérives du renseignement « . Une fois encore, Roger Marion n’épargne personne : juges, politiques, policiers, préfets, journalistes, services secrets, surtout pas ses » amis » des renseignements ou de la police judiciaire.
Avant même les massacres de Paris, l’infestation de notre territoire par des terroristes islamiques intégristes, Roger Marion a dressé le constat accablant des dérives des renseignements, à la recherche de » leur propre gloire, quitte à faire capoter une affaire « , en citant notamment les attentats menés par le GIA en 1995 sur le sol français. » Sur toutes les grandes affaires dont j’ai eu la charge, j’ai fait les frais de la mauvaise foi des RG (prédécesseurs des renseignements intérieurs) et de leurs pratiques « , insiste-t-il.« Dans la police, il y a les hommes de couloirs et les hommes de terrain. Je suis de la deuxième école « , affirme d’entrée l’ancien patron de l’antiterrorisme pour se démarquer des manigances des » couloirs feutrés » de la République. Classé à gauche, à tort ou à raison, Roger Marion a effectué une carrière prestigieuse, que certains jugent opportuniste. Une carrière sur le fil du rasoir, notamment à la tête de la DNAT, période (1990-2002) au cours de laquelle il a été poursuivi devant la justice pour ses méthodes. Mais, il n’a jamais été condamné.
Marion dénonce les « turpitudes de personnages qui n’avaient rien à envier à celles de certains voyous « et tire à vue sur les services de renseignement, opaques, pas assez encadrés. Une guerre des polices et, de façon plus large, des clans (politiques) qui a provoqué » des dégâts que le citoyen peut parfois payer de sa vie « …
Depuis 24 heures, on a l’amère impression que les 10 000 agents du renseignement français payés par l’État français, et donc par nos impôts, chargés de nous protéger, se remettent au travail !
C’est plus facile de lancer ce genre de perquisitions -perquisitions qui auraient du par ailleurs avoir lieu massivement depuis longtemps si leur but avait été réellement le “pasdamalgame” et la lutte pour la paix civile- que de condamner l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie, les anglo-saxons etc… tous les bailleurs de fonds de la France et les profiteurs tout azimut du terrorisme international…
Il n’y a que deux possibilités:
Soit ils sont impuissants et ce sont des marionnettes.
Soit ce sont des menteurs.
Les peuples d’Europe ne veulent plus ni l’un ni l’autre!
Poutine : Daesh est financé par 40 pays, y compris par des pays-membres du G20
Au sommet du G20, qui s’est tenu du 14 au 16 novembre en Turquie, le président russe a souligné que la Russie avait présenté des exemples de financement des terroristes par des personnes physiques venant de 40 pays, y compris des pays-membres du G20.
Lors du sommet «j’ai donné des exemples basées sur nos données du financement de Daesh par des individus privés. Cet argent vient de 40 pays, parmi lesquels participent des pays-membres du G20», a précisé Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine a aussi évoqué la nécessité urgente d’empêcher la vente illégale de pétrole.
https://francais.rt.com/international/10545-poutine-daesh-finance-par-40-pays
Ça ressemble un peu aux perquisitions faites en 1954-1955 en Algérie : beaucoup de bruit pour rien; on ramasse quelques vieux fusils de chasse, des AK47 usagés, mais le reste, le dangereux, reste bien planqué. La seule opération efficace, c’est de procéder comme pour la bataille d’Alger : lâcher une DP dans les banlieues, avec mission de démanteler les organisations, par TOUS les moyens. Tout le reste, c’est de l’esbroufe !