Après voir éliminé Boualem Sansal, ils ont couronné Mathias Enard ! Vous avez dit prix littéraire ? J’aurais plutôt tendance à parler de choix politique. Surtout pas de vague. Hors de question d’attribuer le prix à un auteur algérien, Boualem Sansal, qui dénonce et ce depuis de nombreuses années, avec un courage sans limite, la progression de plus en plus inquiétante de l’Islamisme, le troisième totalitarisme… Il vaut mieux récompenser un « amoureux » de l’Orient , qui comme les politiques est dans le déni de réalité. Mais, je ne suis pas surprise. Un petit point d’histoire. Qui étaient les Goncourt ? De grands écrivains ? Certes non ; plutôt des langues de vipère. Dans leur journal, ils n’hésitent pas à traiter Balzac d’ignare et de d’ignoble, bouffi de lieux communs…, Renan qu’il avait une tête de veau…. A la fin de sa vie, Edmond de Goncourt aigri de ne pas avoir connu la gloire, jaloux de ceux qui l’avaient connu, décide la fondation posthume d’une académie qui portera leur nom et d’un prix qui est devenu aujourd’hui la plus courue des récompenses littéraires françaises !
Marie Larche, Riposte Laïque le 5.11.2015
Lisez de toute urgence le livre de Boualem Sansal, 2084, la fin du monde, couronné par le prix de l’Académie française
Bravo à J. Andras qui vient de refuser le prix du premier roman par l’académie Goncourt. Ce prix est d’ores et déjà réservé.
Oui, les frères Goncourt étaient des médiocres, mais riches. Les jurés contemporains du Prix sont aussi de médiocres dhimmis. Je n’ai jamais couru après les romans couronnés par ce Prix, ils sont assez généralement médiocres, à deux exceptions près : les deux récompensant Romain Gary pour “Les Racines du Ciel” et ” La Vie Devant Soi” (le second sous un pseudonyme) et Jean Carrière pour “L’Épervier de Maheux”. Mais les temps étaient autres, et le jury autrement composé.