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@Pehem Veyh et JeanDa
Ca fait plaisir de voir qu’il y a encore quelques personnes lucides sur ces réalités pratiques que la masse ignore complètement, tant les médias mainstream, dont c’est la principale mission, font un bon travail pour occulter les vrais enjeux et les vrais jeux de pouvoir.
En effet les médias sont contrôlés eux aussi, comme les partis mainstream, par des initiés. C’est un secret de Polichinelle. Tous les journalistes le savent : soit ils en sont et ça se sent quand on lit leurs articles entre les lignes ; soit ils sont des maçons sans tablier (il y en a beaucoup) et ils travaillent dans le même sens ; soit ils n’en sont pas et ils font semblant de ne pas savoir, mais ils se soumettent quand même, un peu honteusement, à cette autorité, en pratiquant l’autocensure pour ne pas perdre leur job. Et de toute façon, jamais un journaliste ne sera nommé à la rubrique de politique fédérale s’il n’est pas : soit initié, soit maçon sans tablier, soit soumis avec zèle au projet.
Beaucoup de journalistes se soumettent, même si le projet ne leur a pas forcément été expliqué en détail. Mais c’est égal car pour assurer leur pitance ils ont donné des gages et ils font du zèle. Généralement c’est cette dernière catégorie qui en rajoute le plus dans la dénonciation du “populisme”, l’éloge du “vivre ensemble”, les valeurs “humanistes”, “républicaines”, la “collégialité”, la critique de la concordance “arithmétique”, le “droit supérieur”, le sauvetage absolument nécessaire des “bilatérales”, etc. Ils disent tout ça sans vraiment le penser mais toujours par crainte anxieuse de perdre leur place, disons par instinct de conservation, car ils sentent confusément qui sont les chefs, de leurs chefs…
Les initiés, eux, sont plus détendus, car ils connaissent les objectifs à long terme et ceux à court terme. Ils savent donc que sur certains points il est possible de donner du mou. Ce sont ces derniers qui vont décider maintenant, et permettre, à mon avis, l’entrée d’un deuxième UDC au CF.
Malgré tout ça, Jean Da, je ne suis pas tout à fait aussi pessimiste que vous. Même en 2019, l’UDC n’atteindra pas 50%. Ne rêvons pas. Mais aujourd’hui avec 30% elle possède déjà une “minorité de blocage”, surtout du fait qu’elle dispose des armes de la démocratie directe. Avec des bons joueurs d’échecs comme M. Blocher et Toni Brunner (garçon extrêmement intelligent sous ses airs de jeune agriculteur tout simple) il est possible de tenir en échec les eurocrates juste assez longtemps pour que l’UE sombre corps et âme avant que la Suisse n’y ait adhéré sans le dire.
Mais ça sera très dur. La chance que nous avons eu, en Suisse, c’est que les “porte-paroles” qui ont été choisis pour faire passer le projet (des types comme Delamuraz, Felber, Couchepin et même des Ogi ou des Schmid) étaient des petits politiciens médiocres et sans envergure. Pourtant, normalement, ça aurait du passer comme une lettre à la poste. Malheureusement pour eux ils ont trouvé sur leur chemin un homme de l’histoire: Christophe Blocher, doté d’une vista politique exceptionnelle, d’un talent d’organisateur hors pair, et même de moyens matériels importants. Il a mené un combat de longue haleine depuis 25, 30 ans avec une stratégie concentrée sur l’essentiel. C’est le seul pays d’Europe où il y a eu ça, couplé avec les possibilités qu’offre la démocratie directe et qui n’existent dans aucun autre pays. Personnellement j’y vois une grâce de la Providence divine, qui a permis des nouveaux Morgarten-. (Le 6 décembre 1992 et le 9 février 2014 sont comparables à cette victoire fondatrice de la Suisse. Le point commun c’est d’avoir pu barrer la route à un pouvoir étranger arrogant et dominateur, mais aussi stupide et irréfléchi, en précipitant des rochers et des troncs d’arbres devant les troupes d’occupation.)
Pour ces raisons, la Suisse pose un problème réel aux eurocrates. Heureusement pour nous, ils sont très bêtes, ils n’ont aucun sens politique et surtout ils sont en train de s’enfoncer tellement profondément dans des problèmes insolubles, conséquence directe des erreurs de conception de leur projet, et ces problèmes vont s’aggraver de plus en plus, donc il se pourrait que la mise au pas de la Suisse soit impossible.
C’est une guerre de trente ans que nous menons pour notre survie. Nous avons connu des défaites terribles, comme la perte du secret bancaire, dans l’intérêt de Wall Street, qui nous a été imposée par l’alliance entre le PS et Mme Widmer-Schlumpf. On a véritablement donné la place financière gratuitement à nos ennemis, non seulement sans combat mais en allant au devant des demandes de l’ennemi. Tant pis. Même l’UDC a laissé faire ça, car 1) elle n’a pas pu s’y opposer, ayant été trahie de l’intérieur (par le complot Widmer-Schlumpf) et 2) parce que M. Blocher se concentre sur le seul objectif essentiel: la souveraineté : empêcher l’adhésion insidieuse à l’UE. Le secret bancaire a été sacrifié, comme aux échecs on doit parfois sacrifier une tour ou même la dame, pour finalement gagner la partie.
Il y aura encore des coups durs, et beaucoup de coups tordus, mais il y a malgré tout un petit espoir que la Suisse s’en sorte in extremis. Il faut seulement que sa résistance passive dure assez longtemps pour que l’UE se disloque avant qu’on lâche prise.
@ John Longeole : excellentissime analyse. Je suis persuadé que le temps (et pas Le Temps) vous donnera raison. Malheureusement….
Comment se fait-il que l’on se permette de juger le tiers des Suisses, alors qu’à chaque occasion nous voyons les gauchos dans la rue à gueuler et à casser. Je n’ai encore jamais vu un UDC caillasser à tout va… mais là, silence radio !!!
@John Longeole: Je partage entièrement votre analyse. Je crains le pire pour les quatre ans qui viennent. Faudra-t-il attendre 2019 pour que l’UDC réunisse plus de 50% des votes et que les partis “mainstream” (tous les autres) comprennent ce que volonté populaire et démocratie veulent dire ?
L’analyse de M. Delacrétaz est philosophiquement très fine et intéressante. Mais elle plane trop haut dans le monde abstrait. Dans le concret, l’ostracisme que la classe politique fait subir à l’UDC a une cause plus simple et plus pratique, mais cachée.
Ces partis mainstream ont tous fait allégeance à une organisation occulte : la franc maçonnerie, qui travaille inlassablement à bâtir un monde sans frontières. C’est cette organisation qui veut soumettre la Suisse à l’Union Européenne et pour cette raison elle donne l’ordre aux partis politiques de boycotter l’UDC. C’est ça le fond de l’affaire, sa réalité pratique, et non pas l’analyse trop subtile de M. Delacrétaz
Le seul problème c’est que depuis le 18 octobre l’UDC a atteint une masse critique incontournable et donc il est désormais impossible de la marginaliser. Les efforts pour instrumentaliser le “centre”, truffé de frangins, comme bascule entre la gauche et la droite et donc pour faire perdre l’UDC à chaque fois, ont échoué.
A mon avis ces gens qui sont assez pragmatiques vont continuer leur travail en faisant la part des choses: c’est à dire en acceptant, à contrecoeur, le virage à droite du pays, et en accordant un deuxième siège à l’UDC, mais en instrumentalisant cette fois le PLR comme pivot, pour faire passer toutes les propositions pro business (ce qui ne gêne pas les frères) mais torpiller la ligne de défense du souverainisme et des droits populaires.
A mon avis, le fait que le PBD ait refusé les offres de fusion avec le PDC reflète ce calcul à long terme. Les frères, malgré une infiltration réussie au sein de l’ancien “parti catholique”, n’ont pas suffisamment confiance dans le PDC pour fusionner avec lui. Ils préfèrent continuer à l’exploiter comme l’idiot utile qu’il est, et ils se réservent pour une collaboration PBD-PLR. But de la manoeuvre : faire basculer le PLR au centre gauche, ou, si on préfère, empêcher le PLR de basculer à droite du côté souverainiste.
Vous verrez, et M. Delacrétaz, qui ne veut pas nommer les choses par leur nom, verra aussi, que mon analyse est correcte. Le PLR trahira à tout bout de champ son alliance avec l’UDC, en s’appuyant sur le PBD (et pourquoi pas sur ce qui reste du “centre”) pour mener une politique antisouverainiste de soumission en douce à Bruxelles.
Ce sera fait sous le mot code hypocrite et mensonger de “sauver les bilatérales”.
Président de La Ligue vaudoise… c’est quoi “la ligue vaudoise” d’après ce journaleux ? Delacrétaz s’égare dans son appréciation : tous les journaux… toutes les rédactions, sont aux ordres de la gauche… à commencer par la TSR… et Delacrétaz s’étonne que l’UDC soit mise au pilori ! La gauche n’aime pas la démocratie, elle n’aime pas le peuple, la gauche désinforme avec les médias à sa solde, la gauche aime la désintégration de la société pour pouvoir gouverner : ignoble.
Moi je suis suisse, mon mari n’a que la nationalité italienne 2ème génération en suisse, mes enfants ont la double nationalité, on a tous voté UDC….