"ELECTIONS NATIONALES SUISSES: « DROITISATION » OU FAILLITE DE L’ÉTAT D’ESPRIT SOCIALISTE ET BIEN PENSANT?"
Nordactu, 27 OCT, 2015,
Article repris de: lesobservateurs.ch
Depuis des années la gauche et les bien-pensants n’ont pas manqué d’imagination pour alimenter leur véritable haine quotidienne de l’UDC. Mais cette haine de l’UDC en dit plus sur ceux qui la crient, comme des possédés, que sur les Suisses qui votent UDC.
Cette haine en dit aussi beaucoup sur l’état d’esprit politique réel de la très grande majorité de la population.
Ces patriotes qui votent UDC seraient, selon l’antienne bien connue : populistes, égoïstes, repliés sur leur réduit national comme des hérissons, fermés sur l’étranger, etc.
En réalité, jamais le fossé n’a été aussi profond entre les autorités, les élites et les médias bien-pensants d’un côté et la très grande majorité de la population de l’autre. En Suisse, ce fossé est en plus prouvé empiriquement et statistiquement lors de nombreuses votations populaires.
Au lieu de condamner, de vilipender, de mépriser et maintenant de vouloir museler ce peuple en cherchant à limiter les droits populaires, cette minorité hors sol qui n’aime pas la Suisse telle qu’elle est (persistance du fameux antisuissisme primaire, de l’autoflagellation et autre autoculpabilisation) devrait plutôt écouter ce peuple honni quand « il vote mal », soit autrement, par exemple, que ceux qui sont prêts à se soumettre, même par anticipation, à l’UE.
Ces élections sont en réalité un puissant révélateur, général et profond, d’un grand nombre de réalités sociales, culturelles, anthropologiques et politiques enfouies, sous-jacentes, et qui apparaissent à l’occasion de ce grand catalyseur que constituent des élections générales. Nous analyserons cela de manière ininterrompue.
Aperçu : la Suisse, avec 25% d’étrangers, n’est nullement xénophobe, raciste, demeurée, refermée sur elle-même. On peut être à la fois patriote, attachée à la souveraineté et aux frontières, être contre l’UE, ce « machin » de plus en plus autoritaire et coupé des peuples, tout ce que la Suisse n’est pas, et être très ouvert à l’international. Trop compliqué pour des esprits à la fois prétentieux et étroits d’esprit ?
Quant écoutera-t-on véritablement ce peuple qui gronde et bouillonnne comme jamais et à juste titre ? Les Suisses, UDC compris, sont des gens pacifiques, profondément démocrates, attachés viscéralement à la démocratie directe et surtout ils veulent « Rester libres » : le slogan de l’UDC qui a fait mouche.
Les médias battent le record de la haine de l’UDC. Que feraient-ils sans elle, puisqu’ils en parlent tous les jours. Sans essayer de comprendre, simplement la condamnation et la morgue.
Mais l’effet boomerang est enfin là : il se révèle aussi dans les médias avec cette extraordinaire victoire de la Réinformation, totalement imprévue par les médias dominants, soit le triomphe du rédacteur en chef d’un nouvel hebdomadaire ( Die Weltwoche) de droite, libéral mais aussi très ouvert avec un fort accent culturel, dans le canton phare de la Suisse : Zurich. Entré en politique il n’y a que quelques mois, ce journaliste arrive en tête devant tous les autres candidats et obtient un score suisse historique et siègera donc au Parlement en tant que mieux élu ! Alors que ce journaliste et son journal sont vilipendés et diabolisés depuis des années par les médias bien-pensants chez qui le vernis idéologique tient lieu de culture. Les élus UDC, 65 conseillers nationaux, soit près du tiers du Parlement, représentent le pendant politique de cette victoire de la Réinformation.
Uli Windisch, 22 octobre 2015
Crédit photo: lesobservateurs.ch
Lien vers l’article repris par le site français de Réinformation NordActu, ici
Dites, Monsieur, où trouvent-ils leur énergie, les Suisses qui reprennent leur destin en mains ?
Vous les dites exposés à la radioactive propagande des médias dominants; et ils se rebiffent, avec panache !
Je ne sens pas semblable élan, ici. Il faut dire que Paris est surexposé , je dirai même, centre de diffusion des ondes maléfiques.
Et ce qui s’offre comme “alternance”, dans les programmes distribués aux chalands, sur les marchés, ressemble, trait pour trait, à l’engluante bien-pensance qui étreint la France, à la faire crever.