Aux Etats-Unis, la Chambre des Représentants a validé un accord de compromis pour éviter à Obama l’humiliation d’un défaut de paiement du pays. Le compromis réduit en effet de façon significative le risque d’une crise budgétaire durant la fin du mandat de Barack Obama, qui quittera la Maison Blanche en janvier 2017. L’accord de compromis doit encore être adopté par le Sénat. L’accord relève le plafond de la dette jusqu’au 15 mars 2017 et fixe les budgets de l’Etat fédéral jusqu’au 30 septembre 2017.
L’Etat fédéral dépensera 1’067 milliards de dollars en 2016, soit 50 milliards de plus que le plafond initial, et, 1’070 milliards de dollars en 2017, soit 30 milliards de plus que le plafond initial. Pour mémoire, le défaut de paiement est la première manifestation concrète des difficultés financières d'une entreprise ou d’un pays. Il s'agit du non-respect d'un contrat liant un débiteur à un créancier. Le débiteur ne règle pas une échéance de dette financière ou d'intérêts. C’est donc le successeur d’Obama, qui entrera en fonction fin janvier 2017, qui devra assumer le défaut de paiement…
Michel Garroté, 29 octobre 2015
“S’en fout la mort !” L’Obama aura tout de même mis à son palmarès le grand marché transatlantique qui va finir de ruiner l’Europe, et l’autorisation à l’Iran de produire assez d’uranium et de plutonium pour fabriquer des bombes atomiques. C’est-y-pas beau, la vie ? Ça valait bien un Nobel, non ?