La Suisse, ce pays de “nains catatoniques”, selon Lukas Bärfuss [audio]

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"La Suisse est un non-sens": un titre percutant pour un texte qui ne l'est pas moins. L'écrivain alémanique Lukas Bärfuss (photo) a livré jeudi dernier, dans le prestigieux quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, une analyse sans concession, presque féroce de cette Suisse qui s'apprête à élire son nouveau parlement. Débat entre Jean Ziegler, écrivain, sociologue, auteur de nombreux ouvrages qui ont dénoncé les zones d'ombre de la Suisse, et Charles Poncet, avocat et ancien conseiller national libéral.

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RTS, Forum du 17.10.2015

16 commentaires

  1. Posté par SandraG le

    Cheveu dru et regard bovin : “Ce visage respire de beauté et d’intelligence”????

  2. Posté par Ueli Davel le

    Chère M.-M. E. J
    “Les LANDSGEMEINDE (Assemblées du peuple avec votes à mains levées) n’existent plus depuis longtemps”. Faux, elles se pratiquent encore dans certains cantons.

  3. Posté par Marie-Madeleine E. Jones le

    “Les Suisses ferment les yeux”, lit le présentateur : et CONFIENT LEURS VOTES AU FACTEUR et A L’ORDINATEUR. Nous devons être le seul pays au monde à faire cela, certainement…!
    L’Europe nous envie notre “démocratie directe” ? Ils ne nous envient plus rien du tout, et rient sous cape, tandis que sont instrumentalisés et interceptés nos votes entre le moment où ils quittent notre main – autrefois aux urnes, sous surveillance populaire – aujourd’hui à la boîte aux lettres du coin, incognito, sur trois ou quatre longues semaines – et le moment où ils seront ouverts, ce laps de temps plus tard, lequel permet toute latitude aux petits malins qui ouvriront nos courriers en catimini et à huis clos, pour “faire jouer” les résultats à leur convenance… Et vous parlez encore de voix et de pouvoir populaires, de vote individuel, de démocratie, d’ “un vote par tête”…! Nous y croyons parce que nous VOULONS y croire… :
    Dans le Jura : 300 votes ont été falsifiés ou non-comptés, pour satisfaire aux ambitions d’un petit malin qui s’est donné les moyens de réaliser son rêve : personne n’a revoté, et après une brève information, le tout fut passé sous silence…
    A Genève : des votes ont été malencontreusement “oubliés” pendant des semaines ou des mois, sauf erreur, dans quelque recoin des locaux du service des votations : quel foin en a-t-on fait, et quand le sujet a-t-il été revoté pour respecter les principes de notre sacro-sainte, même plus moribonde mais déjà MORTE démocratie ?? Je ne m’en souviens plus très bien, mais je ne suis même pas sûre que les journeaux aient seulement mentionné de quelle votation il s’agissait.
    Aujourd’hui, on avance à grands frais, plus que prévu d’origine et prétendûment accepté par le peuple, dans la réalisation très coûteuse d’un projet de transports publics assurant la traversée rapide de Genève : le CEVA, qui, sans égards aux choix réitérés du peuple genevois, lui a été servi et resservi pour approbation plusieurs fois en 150 ans, et qu’il a chaque fois refusé ; mais aujourd’hui, à l’heure des urnes désertées et de l’informatique toute-puissante, en pleine crise financière comme jamais, le peuple aurait “accepté” de passer à la caisse pour un montant exorbitant et déjà, comme il était prévisible, largement dépassé par le coût réel de ce projet inutile pour le Suisse qui le paie ??!! Or, très franchement, à QUI profitera vraiment cette structure supplémentaire qui fait double emploi avec les infrastructures existantes – du moins pour ce qui est des déplacements A L’INTERIEUR du canton de Genève… ??? Ironie supplémentaire : elle avaient été récemment rénovées et restructurées…
    Dans l’atmosphère ultra-sensible des idéologies explosives, tandis que l’on néglige de faire respecter nos lois existantes depuis pourtant des décennies, voire même des siècles, et ce pour des raisons bassement économiques (contrevenats fortunés dont on ne veut pas froisser la sensibilité), l’on fait fi aujourd’hui d’une loi qui est pourtant loin d’être nouvelle : l’interdiction de se rendre méconnaissable en se couvrant le visage dans les lieux publics : à tout moment, l’usager doit y être reconnaissable. Cela veut dire vous, moi, suisse de souche ou depuis peu, étranger, riche ou pauvre, croyant ou non en quoi que ce soit, rigolo ou rabat-joie : TOUS, cela veut dire : TOUS ! la loi existe pour chacun de nous, et en Suisse, jusqu’à récemment, je crois, tous voulait dire sans exception et sans passe-droits…
    Or aujourd’hui, cette Loi, les Suisses sont en passe de la réinventer, et l’ont déjà fait dans certains cantons, bien inutilement. Parce qu’ils sont ignorants de l’existence d’une telle loi – il ne leur était jamais venu à l’idée de la transgresser : seuls les criminels auraient fait cela – et vu qu’elle n’est pas enforcée par ceux qui le devraient et ont le moins d’excuses de l’ignorer, elle ne s’est donc pas fait connaître au citoyen, principalement pour les raisons décrites plus haut. Et les pauvres Suisses, en ces jours plus que jamais délicats, sont instrumentalisés pour l’extirper des oubliettes comme un jouet tout neuf sorti tout droit de nos usines à penser exacerbées : et de lui mettre une étiquette “anti-untel”, qui à coup sûr renchérira celle de son prix : des vies de Monsieur et Madame Tout-le-Monde et leurs enfants offertes en holocauste dans un puissant feu d’artifice sur l’autel satanique de ceux qui depuis longtemps attendent de pouvoir mettre l’Europe à feu et à sang, et la Suisse en particulier, pays de paix, de droits et de libertés insupportables, pour y prendre enfin et sans ambiguïté LE POUVOIR.
    Et nous, de cela, nous sommes les pions, balladés par des mains expertes sur les cases de l’Echiquier, instrumentalisés et instrumentalisant notre propre destinée avec en mains chacun nos instruments : mitraillettes pour les uns, des votes pour les autres, inutiles et faisant double-emploi, fictifs et non avenus, plus que jamais sans garantie, puisque confiés au bon vouloir de facteurs sans contrainte de sens civique, et à l’informatique discrète mais efficace de qui briguerait, par aventure, les délices et avantages d’un pouvoir total et indiscuté, avec en sus, d’un cynisme bien marqué, l’ironie plaisante au maître d’un peuple qui croit que tout cela vient bien de lui…!
    Et les instruments de ces confrontations seront bien surpris, lorsque le jour venu, ils constateront que ni l’un, ni l’autre ne ressort vainqueur de ces gue-guerres idéologiques et politico-religieuses, mais qu’un troisième larron, resté dans l’ombre mais qui avait tout prévu, s’installe sans autre sur le trône resté vacant, tandis que font rage les combats, et s’érige en “sauveur présumé” de tout ce marasme incontrôlable de haines raciales et politico-religieuses.
    Pour ce qui est de notre démocratie, et de toutes les supposées démocraties en général, la réalité est qu’on ne fait pas plus de cas du “peuple souverain” aujourd’hui, qu’on n’en faisait 250 ans plus tôt ou même moins, aux temps de rois, lorsqu’il n’était pour eux que le “petit peuple”…
    Notre démocratie est morte et enterrée, et nous n’osons pas nous l’avouer. Pour l’exhumer et la ressusciter, seules LES URNES seront la solution sine qua non du désespoir : bannir les votes par correspondance et par informatique, et revenir au seul garant de la démocratie : le pouvoir du citoyen de veiller au respect de sa voix – des votations soumises à la surveillance du peuple de A à Z du processus démocratique, avec un temps alloué suffisant pour lui permettre d’honnorer son devoir civique ainsi revalorisé.
    Les LANDSGEMEINDE (Assemblées du peuple avec votes à mains levées) n’existent plus depuis longtemps, et le balancier du progrès, qui a atteint le point extrême du respect du votant en lui assurant la discrétion de son vote, est maintenant revenu sur lui-même et a atteint l’extrême opposé, où le votant lui-même ne sait même plus ce qu’il advient de ce vote… Même s’il le désirait, il n’a plus le loisir ni le droit de vérifier, comme se faisait autrefois, ce qu’il advient de sa voix.
    Et l’on continue de prétendre qu’on y croit… Revenons donc aux urnes EXCLUSIVEMENT ! et pour savoir vraiment ce que sont les Suisses et ce qu’ils pensent, il faudrait, dans les conditions précises d’une démocratie retrouvée, telles que décrites plus haut, faire revoter au Peuple, toujours aux urnes, toutes les votaions de ces dernières années, cantonales et fédérales, élections et objets de société quels qu’ils soient.
    Alors – ET ALORS SEULEMENT – on saura ce que ce peuple a dans le ventre, et ce qu’il pense vraiment ! Hormis en ces conditions, on ne pourra décemment pas prétendre croire que l’on connaît le véritable fond de sa pensée et son opinion, ni affirmer qu’il a pu les exprimer en les baladant sur la bicyclette du facteur, ou en les livrant à la plus manipulable invention du XXème siècle… A plus forte raison en plein XXIème bien amorcé…
    Et toute prétendue “décision du peuple”, dans les conditions actuelles de notre pseudo-démocratie, est un leurre, qui non seulement lui vaut injustement les jugements, le mépris et les antipathies souvent venimeuses d’autrui, mais encore l’expose, tout aussi injustement, à des réactions et représailles plus viscérales que bien-pensées ou réfléchies.
    QUE D.IEU NOUS AIDE A CESSER DE BAFOUER NOTRE CONSTITUTION !… et à exiger la qualité de l’honorabilité et de la loyauté : autant de nous-mêmes à notre pays, que de ses autorités à nous.
    Salutations,
    M.-M. E. J.

  4. Posté par Aude le

    La laideur (physique et morale) à ça de supérieure à la beauté….c’est qu’elle perdure….
    A toi, le pauvre type…à qui j’adresse cette prose….

  5. Posté par Jones Simon le

    @ Marie-Madeleine Jones

    Peut-être même le champion du monde!

  6. Posté par Marie-Madeleine Jones le

    La beauté est dans les yeux de celui qui regarde. Et la laideur aussi…
    Le vent souffle où il veut, et on en entend le son, mais on ne sait pas ni d’où il vient, ni où il va. Le Christ parlait de l’Esprit de Dieu, mais cela est vrai aussi de celui du Malin – pour celui qui n’a pas le logiciel capable d’en discerner les subtiles manigances…
    Triste à lire, comme beaucoup de choses aujourd’hui… et décidément, il ne reste plus grand chose d’édifiant dans les médias !
    Affligeant.
    M.-M. E. J.

  7. Posté par Marie-Madeleine Jones le

    “Il a une belle tête de vainqueur”. On devrait peut-être l’inviter mercredi soir…?
    M.-M. E. J.

  8. Posté par coocool le

    Une belle tête de marxiste haineux…

  9. Posté par aline le

    C’est un sale type qui crache sur son pays comme fait Melgar. Ses textes sont sans exception haineux.

  10. Posté par Dufour R. le

    M. Lukas Bärfuss devrait fonder une association de bien-pensants sur la Suisse avec M. Fernand Melgar !

  11. Posté par Cenator le

    Pour résumer Bärfuss, le triple crime de la Suisse est d’être un petit pays fier en train de glisser à droite.

  12. Posté par Myrisa Jones le

    Le visage de cet homme respire de beauté et d’intelligence…
    Une vraie caricature de la bonté…
    Nous nous comprenons.

  13. Posté par Pehem Veyh le

    Ah la vache! A voir la tête du gogol en question. On se dit que ce n’est pas les nains qui sont catatoniques…

  14. Posté par JeanDa le

    On peut aussi expulser les gens qui défèquent sur notre pays ?
    NB: Il y en a d’autres …

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