ND Ch. H. Système qui a torpillé l'Education nationale en France, les professeurs ayant dû se focaliser sur les élèves étrangers, leurs problèmes de langue et de compréhension, laissant de côté les autres élèves. C'est un nivellement par le bas évident et un ralentissement du rythme de la classe avec des programmes déjà très chargés. Faudra-t-il aussi des traducteurs directement dans les classes? On notera que cette association ne prend nullement en compte l'élève autochtone dans son analyse. Or l'ajout de 6 à 7 élèves ne parlant absolument pas la langue aura des répercussions évidentes pour l'enfant autochtone et son programme, bref son avenir.
En Suisse, les enfants ne parlant pas la langue en arrivant à l'école sont de plus en plus nombreux dans les classes. Selon l'Office fédéral de la statistique, ils représentent en moyenne 30%, voire plus dans certaines régions.
«Actuellement, la majorité des enfants de réfugiés sont dans ce que l'on appelle les «classes de bienvenue», des classes d'intégration où ils se retrouvent souvent entre eux, ce qui complique leur bonne intégration», a indiqué jeudi au quotidien «Bild» Heinz-Peter Meidinger, patron de l'association d'enseignants. Selon lui, chacune de ces classes ne devrait accueillir que 30% d'enfants de réfugiés pour assurer un bon apprentissage de l'allemand et optimiser leur intégration future.
Les délires récurrents de nos hérauts de l’intégration à tout prix sont déjà en place dans de nombreux endroits. Le fait que les enfants paient cela en prétéritant leur éducation ne les chaux peu. En fait, des nôtres, d’enfants, ils s’en cognent. Seul leur envie irrépressible de melting-pot global les fait s’exciter. Ces enfants, c’est malheureux pour eux mais s’il est un domaine où nous devons être pragmatiques c’est bien celui-ci, ne devraient être intégrés dans une classe ordinaire qu’une fois l’établissement de leur famille est entériné par l’Etat et les bases de notre langue sues. Dans le cas contraire, l’enfer est pavé de bonnes intentions, cela ne serait qu’un déracinement supplémentaire pour eux. Et cela obligeraient nos instances de recours de se les sortir pour traiter les dossiers dans un délai raisonnable. Parce qu’une fois que ces enfants auront stabulé un certain nombre de mois dans une classe ordinaire, on invoquera, la larme à l’oeil, la bonne intégration des enfants pour repousser, une énième fois, l’expulsion de ceux dont la demande est irrecevable, refusée et dont les mutliples recours auront échoués. Les gauchistes n’attendent que cela, en fait…
Amis Suisses, vous seriez bien inspirés de ne pas laisser vos dirigeants prendre le très mauvais exemple de la France, pas seulement en matière d’éducation, mais en tout ! La France est un laboratoire où le résultat négatif des expériences délirantes montre à l’évidence ce qu’il ne faut surtout pas faire. Nous payons et paierons encore très cher d’avoir laissé la caste politique pétrir ce qu’elle croit être l’argile humaine.