Assez ! Le 14 octobre, gardiens de la paix, officiers et commissaires de police devaient manifester place Vendôme et devant de nombreux tribunaux de province à l’appel de syndicats classés à gauche comme à droite. Une démonstration de force qui va bien au-delà d’une contestation passagère : c’est toute une profession, chargée d’assurer la sécurité des Français, qui crie son “ras-le-bol” du mépris de Christiane Taubira. Les raisons de cette colère ? Des sanctions pénales jugées trop faibles, des dysfonctionnements beaucoup trop fréquents. « L’insuffisante prise en compte de cette situation préoccupante par une frange des partenaires naturels (…) — au premier rang desquels figure la justice — est devenue insupportable, couacs procéduraux et libérations intempestives s’enchaînant avec une déconcertante régularité (…) », dénonce Céline Berthon, secrétaire générale du Syndicat des commissaires de la Police nationale (SCPN).
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Bitaura ne partira pas. Motif : elle ne représente que 3% de voix (et encore !) mais ces voix-là sont indispensables à Hollandouille s’il veut être au second tour en 2017. Cela explique que le vice-chancelier lui laisse les coudées franches. Elle continuera donc son oeuvre de destruction jusqu’au bout de ce qui n’est même plus un “mandat” mais une véritable tyrannie.