POLEMIQUE - La polémique Morano tourne au règlement de compte Morano-Sarkozy. Après avoir qualifié jeudi soir le retrait de son investiture aux régionales de "faute politique majeure", Nadine Morano a jugé cette décision "stupide et grotesque" ce vendredi, ciblant ouvertement l'ancien président de la République auquel elle a reproché ses propres dérapages.
"S'il fallait écouter toutes les phrases mal tournées que lui a faites, hein, quand il a comparé les migrants à la fuite d'eau, et j'en passe et des meilleures (...) Je vous éviterai les 'casse-toi, pauvre con' et le reste parce que lui, c'est vraiment une lettre d'excuses qu'il aurait dû faire à tous les Français et venir le dire à une grande émission de télé", a accusé l'ancienne ministre sur RMC sur un ton résolument plus offensif que la veille.
Alors qu'elle avait retenu ses coups lors de son passage sur TF1, l'eurodéputée n'a visiblement pas apprécié de découvrir les propos tenus au même moment par Nicolas Sarkozy pendant son meeting à Béziers. "Tant que je serai président (de LR), personne ne portera le drapeau de notre famille en prétendant que la France est une race", a-t-il déclaré devant des militants.
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Conséquence, Nadine Morano, qui a refusé de lui présenter des excuses tout en exprimant des regrets vis à vis des Français blessés par ses propos, a décidé de défier ouvertement son ancien mentor.
"J'irai moi-même aussi à Béziers faire un meeting. Il doit venir en Lorraine et quand il viendra en Lorraine, j'irai dans la salle et je monterai sur la scène. A un moment, je vais dire: ça suffit le lynchage médiatique, le lynchage d'un membre de sa propre famille politique", a déclaré Nadine Morano vendredi sur RMC.
Pendant la campagne présidentielle de 2007, du temps où elle soutenait Nicolas Sarkozy de toutes ses forces, Nadine Morano s'était faite remarquer par la presse en perturbant un meeting de Ségolène Royal.
Ce faisant, l'eurodéputée ne prend-elle pas le risque d'une exclusion? L'idée ne l'effraye pas outre-mesure. Si Nicolas Sarkozy "souhaite me virer des Républicains, me virer du secrétariat de ma fédération, grand bien lui fasse". Mais "vu le nombre de militants qui renvoient leur carte et les milliers de mails que je reçois, un trouble s'est installé", a-t-elle dit. Nicolas Sarkozy est prévenu: l'affaire n'est restera pas là.
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Extrait de: Source et auteur
Ce has been se trouve piégé par ses propres contradictions et amitiés trahies.
S’il avait jamais su parler vrai , il aurait évidemment ramassé à pleines bassines le pouvoir liquéfié par la gauche transgressiste.
A force d’avoir menti à ses proches partisans autant qu’au peuple français il va sortir du paysage politique français par la petite porte poussé par ceux qu’il avait si savamment manipulés.
C’est très avidement ce qu’à estimé Nadinette qui quitte le radeau avant qu’il ne coule .
S’en frottent déjà les mains le Président Hollande et la Marine en eaux troubles qui s’empressent de dresser ensemble le décor exclusif du second tour de 2017.
Revoilà « l’écureuil » Nicolas pédalant dans sa cage jurant ses grands dieux ( ceux de panem et circenses) « qu’il avait toujours défendu notre civilisation chrétienne » , fallait oser le dire !
Grâce au gender de Monsieur Chatel et au suicide assisté de Monsieur Léonetti sans omettre sa cynique croisade sans croix contre le verrou Lybien, sans doute ?
Comment conclure autrement qu’en lui laissant la parole : « casse-toi pauv’con « !