Notre temps ne fait pas qu’engendrer des angoisses épouvantables, pandémies incontrôlables, catastrophes climatiques, déferlantes migratoires, terrorisme islamique, guerres civiles, affaissement des élites. Il a aussi permis l’avènement d’Angela Merkel.
Rappelant inlassablement aux Européens leurs devoirs de compassion et d’entraide envers les indénombrables clandestins mahométans, Merkel personnifie la version teutonique de ce nouvel ordre du Bien totalitaire qui règne depuis plusieurs décennies sur l’Union Européenne. A la fois intransigeante et dépassée, elle incarne une certaine vieille Europe usée et évanescente qui consacre ce qui lui reste d’énergie à ne plus ressembler à rien et à s’effacer devant le radicalement Autre sacralisé.
Produit de l’histoire allemande, notre ange est inspiré par un syncrétisme philosophique où ont fusionné les valeurs luthériennes héritées de son père pasteur et le dogme socialiste que lui inculqua la RDA de sa jeunesse. Du luthérianisme, Angela a retenu l’austère impératif d’amour de son prochain quel qu’il soit. Du socialisme, elle a intériorisé la conviction que les nations sont des constructions arbitraires à dépasser dans la fraternité et le métissage de tous les peuples.
La sévère Merkel est pressée d’en découdre une bonne fois pour toutes avec le sombre passé national-socialiste et raciste de l’Allemagne. La chancelière est persuadée que seul un sacrifice absolu de son peuple, égalant dans la générosité l’abomination insurpassable des crimes que les Allemands ont commis sous Hitler, permettra à l’Allemagne de se racheter définitivement. Ce suicide commencera par l’accueil illimité des masses miséreuses et arriérées du monde musulman. Que ces populations rejettent les valeurs de la société démocratique allemande héritière des Lumières importe peu à Merkel, plus soucieuse de son image de sainte nobélisable que du devenir à long terme de son pays. Ce qui compte, aux yeux de l’incomparable redresseuse de torts, c’est que les Allemands acceptent, avec enthousiasme ou fatalisme, de céder la place aux nouveaux venus. Existe-t-il des preuves plus éclatantes du nouvel esprit antiraciste qui souffle outre-Rhin que ce renoncement à soi et ce vibrant appel à s’approprier l’Allemagne lancé aux interminables cohortes d’allochtones inassimilables?
Confite en certitudes bien-pensantes et décidée à liquider tous ceux qui s’opposent à son sublime dessein, Merkel ne fait pas que plonger toute l’Europe dans le chaos des migrants. Elle accélère la dépossession de notre continent. Avec ce nouvel ange de la mort, c’est un autre crime contre l’humanité que l’Allemagne précipite: celui de la subversion islamique de notre civilisation européenne.
Charles Terrade, 9 octobre 2015
@ Ron Maul
Dans votre lien Merkel s’exprime à la Knesset d’une manière appropriée en honorant ses hôtes. Le fait que sa maman soit une polonaise juive lui facilite la tâche. Pourquoi devrait-elle renier ses origines ?
RIVAROL du 8 octobre 2015 résume en trois mots le cursus de Merkel :
STASI-MERKEL, L’OUBLIÉE…
Migrants : la Bavière défie le gouvernement Merkel
La rupture était dans l’air. Elle est désormais consommée entre Munich et Berlin mais aussi au sein de la droite allemande. Le ministre-président conservateur de Bavière, Horst Seehofer a menacé ce vendredi de saisir la Cour constitutionnelle allemande si le gouvernement fédéral «ne prenait pas rapidement des mesures efficaces afin de limiter l’afflux de demandeurs d’asile», selon le site du «Spiegel».
Certes c’est en Bavière, et notamment à Munich, sa capitale, que la majeure partie des Syriens ou des Irakiens sont arrivés sur le sol allemand. Ce qui s’explique par sa situation géographique au sud pays, à la frontière avec l’Autriche. Mais le refus de la politique d’ouverture de la chancelière s’est fait rapidement sentir. Le Parlement de Bavière avait ainsi invité le Premier ministre hongrois Viktor Orban qui a dénoncé «l’impérialisme moral» d’Angela Merkel.
(…)
http://www.fdesouche.com/656081-migrants-la-baviere-defie-le-gouvernement-merkel
Si c’est en plongeant l’Europe dans un sombre avenir qu’elle pense racheter l’Allemagne d’un sombre passé, cette gourde a tout faux !
En plus, à part quelques presque centenaires, les allemands n’ont strictement plus rien à se reprocher du passé ! Par contre, c’est ce qu’ils font maintenant qui va réveiller de mauvais sentiments à leur égard !
Une Allemagne raisonnable et se rapprochant des russes aurait boosté l’Europe, au lieu de ça, j’ai l’impression que l’Europe est finie !
“Les valeurs luthériennes héritées de son père pasteur” Et qu’en est-il de la mère ? Réponse :
https://www.youtube.com/watch?v=Z6NIhn3qqyo
la mouche merkel a oublié sa burqa.
Ce n’est pas le drapeau EI que j’agite à ma fenêtre, mais un drapeau tout noir, pour le deuil de notre pays, de notre continent. Encore heureux qu’elle n’ait pas eu le prix Nobel de la paix…
En peu de mots, tout est dit, et fort bien. Je pensais d’abord qu’elle n’etait qu’une grosse vache, mais je dois m’en rendre compte: c’est une vache folle, qui nous entraine vers l’abime, suivie par le troupeau beuglant des “politiquement corrects”. Triste fin pour l’Europe !