L’augmentation incessante des primes d’assurance maladie : conséquence d’un partenariat public-privé où personne ne se sent plus responsable.
C’est un rituel annuel, amplifié par les élections fédérales toutes proches : Le Conseiller Fédéral Berset et le Ministres jurassien de la Santé, les deux de gauche, avec des mines blafardes de cancéreux qui viennent d’apprendre la découverte de nouvelles métastases, annoncent la pourtant prévisible augmentation des primes (7,4% dans le Jura). Et de se lamenter sur les pratiques non transparentes des caisses maladies (ce qui n’est pas tout faux !) et la prise en charge par les cantons de subventions à une hauteur nationale de près de 4,5 milliards de francs. Le contribuable éponge, l’Etat subventionne sa clientèle captive, les caisses doivent payer les coûts occasionnés non seulement par le vieillissement de la population, l’accroissement démographique migratoire, mais surtout un gigantesque gaspillage de prestations, de coûts hospitaliers et ambulatoires, d’investigations et de prévention. L’assurance maladie étant obligatoire, les assurances privées ont accepté de gérer le remboursement des prestations en comptant sur les complémentaires pour faire des affaires rentables. Les professionnels de la santé, en augmentation constante, ne veulent pas se serrer la ceinture et réduire la part du gâteau définie par Tarmed. Donc tout augmente et les « acteurs » se renvoient la responsabilité. Comme solution, certains rêvent d’une caisse unique étatique et archaïque (refusée par le peuple récemment). D’autres croient toujours encore aux « lois du marché » et aux vertus de la concurrence biaisée qui font que ceux qui ont choisi d’émigrer vers des caisses aux primes alléchantes plus basses se voient tôt ou tard obliger de payer plus, pour compenser l’augmentation des coûts. La mutualisation excessive des coûts des prestations par l’intermédiaire d’un tiers payant donne le sentiment permanent et trompeur que quelqu’un d’autres s’acquitte de nos factures.
Il y a des solutions, comme le modèle de Singapour, épargne-santé individuelle exonérée d’impôt pour gérer les dépenses de santé courante, selon la responsabilité individuelle. Certaines assurances offrent des primes basses pour autant que les clients paient d’abord les frais courants et se font rembourser plus tard, ce qui sensibilise aux coûts et au gaspillage. Des franchises plus élevées pourraient avoir un effet incitatif. Mais le plus intelligent, quoique utopique, serait que les citoyens, dans une collectivité donnée, de taille minimale où chacun se connait et peut se sentir solidaire, reprennent le contrôle de l’assurance maladie en définissant des contrats de responsabilisation mutuelle avec des médecins et soignants. Ils s’engagent réciproquement à consommer des soins et des prestations de manière efficace, sans gaspillage et mentalité de self-service, casco complète, payé par un tiers. Une réassurance (assurance des assureurs) pour les grands risques, selon des principes actuariels et non politiques pourrait compléter le tout.
Ni l’Etat, avec sa gestion bureaucratique lourde et son clientélisme politique, ni les assureurs privés qui profitent d’un système d’assurance obligatoire garanti par l’Etat, ne peuvent ou ne veulent vraiment freiner les coûts. Un nouveau contrat citoyen, où les coûts seraient acceptables bilatéralement, doit être possible, peut-être en coexistence avec une caisse étatique et une assurance privée, mais non liées entre elles. Mais il faut avoir le courage de reprendre la main. Au travail, citoyens.
Dominique Baettig, 1er octobre 2015
Que l on commence a faire payer la Lamal aux frontaliers au meme prix que nous. En effet, ils ne paient que la moitié car ne font pas partie du “fond de solidarité” car non residents. Pourtant, ils ont l autorisation de dormir ici, qu elle la difference.
Idem pour les etudiants etrangers. Ils ont une prime unique de fr 80.– alors que nos enfants etudiants paient la totalité sauf un miniscule subside.
Pourtant les frontaliers comme les etudiants etrangers se font soigner en Suisse, qui paient la difference ? Nos primes !
Il devrait y avoir un referendum dans ce sens, cela ferait pas mal de millions en plus.
La confrontation jeunes et vieux est un faux problème. Avant la DREIFUSS le système était transparent. Les nouveaux assurés adultes jusqu’à 16 ou 20 ans et non 25 ans, payaient un peu moins puis à l’âge adulte servaient à équilibrer les comptes, ce qui fonctionnait très bien depuis les années 45-50. Il a fallu que cette peste, anciennement présidente de l’Union syndicale suisse, qui devait espérer s’en débarrasser, se présente et soit élue au Conseil fédéral avec toutes sortes de manoeuvres sournoises, grâce à la lâcheté de Francis Matthey qui était pourtant élu, et au détriment de sa collègue Christiane Brunner qui n’aurait pas fait mieux. Et cette peste nous a concocté une formule imbécile qui constitue une trahison de la population au profit vraiment exclusif de l’invasion migratoire. Les vieux du regroupement familial qui touchent l’AVS au bout de seulement 1 ans et qui sont couverts pour la maladie, ils ont payé quoi ? On se fout de nous! Et en plus, que cette criminelle soutiennent les drogues qui sont aussi devenues un commerce monopolistique au profit quasi exclusif des mafieux migrants. Comment ne pas croire que ses besoins personnels l’on conduite à imposer ces CHOIX CRIMINELS QUI CONSTITUENT A EUX SEULS UN IMPOT IMMIGRATION et non une couverture d’assurance maladie. Et maintenant on attaque les vieux tout en oubliant de dire lesquels surchargent le bateau.
Monsieur Doppler
Vous deviendrez également âgé je vous le souhaite de tout coeur…
PS je ne suis pas âgé
Système pourri concocté par la gauche, certes. Caisse unique pour mettre un terme au racket des assurances, pourquoi pas. Mais certainement pas des primes indexées au revenu. Ce serait aussi stupide que les jours-amendes qui font crouler de rire les délinquants. Il n’y a qu’à visiter les urgences des HUG pour réaliser que ceux qui consomment le plus sont ceux qui ne payeront que peu ou pas de primes du tout. Encore une idée foireuse pour faire trinquer la classe laborieuse, encore une balle que les oligophrènes à la rose se tirent dans le pied. Allo docteur, bobo.
Une caisse publique me semble plus appropriée pour légiférer contre les excès du système de santé. Il important qu’il soit imposé à la source sur le salaire et que le montant dépende de la capacité contributive du citoyen. On voit que les salaires des dirigeants augmentent mais pour des raisons stratégiques ces postes ne sont pas occupés par des Suisses. Il est donc normal que ces personnes participent avec un effort plus important au renchérissement du coût de la vie.
http://www.bilan.ch/entreprises/salaires-dirigeants-ont-augmente-de-4-lan-passe
Je n’ai rien contre les personnes âgées, c’est juste que je ne peux plus blairer les vieux, quelle que soit leur date de naissance.
Ce costard vide de Berset semble découvrir la question de la caisse maladie. Avant le naufrage Dreifuss, ce n’était même pas un sujet de conversation. Il a fallu que cette mouche à m… pourrisse le système en le rendant obligatoire et compatible avec toutes les drogues dès que vous êtes sur sol helvétique. Ajouter que ce sont des assureurs privés qui s’en occupent et vous aurez un échantillonnage exhaustif de tous les abus que peuvent commettre les mafieux du monde entier.
Caisse unique ou caisse publique?
En tout cas, un système semblable à celui de la SUVA!
Je me souviens qu’à mon arrivée à Neuchâtel en 1979, l’assurance maladie accident était obligatoire dans ce canton.
La solution est un système à la française. La base serait payée en pourcentage du salaire et une caisse unique.
Contrairement aux affirmations de Dereck Doppler, ce ne sont pas nécessairement les vieux qui surchargent le système. De nombreux exemples démontrent que les médecins sont réticents à faire des opérations à des personnes de plus de 70 ans qui pourraient quand même bien vivre à plus de 100 ans. Et pourtant ils paient la même prime et je suis persuadé qu’il gagneraient à aller devant le T.F. pour contrer ce racisme… anti-vieux!
Est-ce qu’on renonce à opérer des jeunes de 20 ou 30 ans sous prétexte qu’ils risquent leur vie dans des accidents ménagers, de loisir, de travail, très accessoirement de transport, contrairement aux balivernes entretenues par la presse, parce que chez eux la prise de risques est plus importante et qu’un nombre important décéderont avant 65 ans ? En contrepartie, il y a un nombre croissant et inquiétant de drogués jeunes et plus qui surchargent bien le système, tant l’assurance maladie que l’A.I. et là bouche cousue. Il est vrai que le Vert dans le nez a un fils à l’A.I. dont le goût pour le vandalisme taggueur semble lié aux toxiques ingérés, ce qui explique a posteriori cette immunité dont bénéficient les fils et filles de, victimes de la permissivité en matière d’éducation post soixante-huitarde et généralement issues de la gogôche.
Où les vieux surchargent le bateau c’est bien avec les EMS, durant 2 ans à la charge de la maladie… Or c’est bien là qu’il y a des abus caractérisés, des personnels qui droguent les vieux pour se débarasser des problèmes et qui organisent leur faillite personnelle et celle de leurs familles. Pourquoi surveiller, torcher et donner à manger à un vieux coûterait-il plus cher que pour enfant ? La faiblesse des politiques crée ces abus grâce au lobbyistes pour lesquels transformer la Suisse en EMS fait partie de leurs ambitions. Et aussi pour planquer les inutiles de la gogôche, tout est bon. Il n’y a pas que chez les Bettencourt que certains peuvent réaliser de brillantes affaire, comme le milliard de Banier. Tout une cohorte de promoteurs immobiliers, d’avocats véreux et d’intermédiaires douteux lorgnent sur les biens des vieux pour les spolier sans que nul ne s’en inquiète. Bien qu’ancienne l’affaire de la Princesse Russe sur Genève est éloquant. Sa femme de chambre était payée 50’000 par mois pendant que les arnaqueurs débitaient de millions. Et avec les peines ridicules encourues, ils n’ont visiblement plus de problèmes de trésorerie.
La vraie responsable de cette crapulerie des primes tueuses, c’est la socialiste Dreifuss qui a imposé l’obligation d’assurance pour couvrir les abus des hordes de migrants, mélangeant tout pour qu’on ne puisse plus maîtriser le système et dénoncer les méfaits de l’îmmigration de masse chiffres à l’appui!
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Je suis également pour la suppression de l’obligation de cotiser. Nous devrions lancer une initiative pour en finir avec cette mafia socialo-néo-libérale-pharmaco-médicale institutionnalisée ! A bon entendeur salut…
TOP et SUPPRESSION de la LAMal, institution socialiste de racket au profit de sociétés commerciales. Je passe quatre fois à la Caisse : prime, franchise, quote-part et fiscalité. Vous avez dit Solidarité ? Stop à cette connerie socialiste bo-bo. C’est le travailleur qui passe à la Caisse, alors que des dirigeants de Caisse-maladie s’offrent des salaires exorbitants. Nettoyons les écuries d’Augias, médecins inclus qui se gavent à en crever d’honoraires faramineux. Cinq minutes chez un orthophoniste … CHF 265.00 … Rapport unitaire d’un IRM ? 55 % de rendement.
Alors, l’année prochaine sera meilleure !
Suppression de l’obligation de contracter. Bientôt 20 ans que je me fais dépouiller par “soldiarité”, dont je n’ai que f… puisque je n’en bénéficierai de toute façon jamais. Se faire laminer pour permettre la survie de rentiers 68’ards -cette génération de crapules responsables de la quasi totalité des calamités que nous subissons actuellement- mais quelle délicieuse ironie. Allez, en plus, suspension progressive (-15% par ans) du remboursement des dépenses de santé après 60 ans par “solidarité” pour les jeunes dont vous avez bousillé l’avenir.